jeudi 31 mars 2011

Managem invente des batteries qui ne chauffent pas

DÉSORMAIS, les batteries de vos portables ne chaufferont plus! C’est en substance la promesse de l’invention révolutionnaire réalisée par Managem. Primée sans grande surprise au Trophée de l’Innovation dans la catégorie «Meilleure innovation industrielle», Managem fait de la R&D un positionnement stratégique.



«Notre projet le plus novateur consiste en l’invention d’une batterie qui ne chauffe pas de type lithium-ion utilisée dans les téléphones portables, les micro-ordinateurs. Mais l’une de nos futures applications majeures visera la voiture électrique », annonce Ismaïl Akalay, directeur général de la branche Cobalt et spécificités, en charge de la R&D. Valeur d’aujourd’hui, 12% du cobalt des batteries de GSM dans le monde sont fournis par Managem. 
[...] En fait, le challenge de l’innovation a été relevé par Managem, il y a plus de 20 ans. Depuis, l’entreprise investit dans des infrastructures et technologies de pointe, notamment au centre de recherches Reminex. D’ailleurs, Managem est familière des peletons de tête. Elle est 2e producteur mondial de trioxyde d’arsenic et 5e fournisseur d’oxyde de zinc pour l’Europe. Mieux encore, Managem a été félicité par le jury du Trophée de l’innovation (1er mars à Skhirat) pour l’ensemble de sa politique R&D. Trois projets phares ont été distingués: la valorisation du sulfate de sodium, le puits III Draa Sfar et le recyclage des D3E (déchets des équipements électroniques et électriques).
Managem opère également dans le recyclage à travers son projet D3E (recyclage de déchets des équipements électroniques et électriques). En 2009, l’entreprise a piloté le procédé de recyclage de ces déchets sur le site de Guemassa. [...] La première année, la capacité de recyclage a été de 100.000 ordinateurs. Elle a généré une production d’une vingtaine de kilos d’or, 200 kilos d’argent et 25 tonnes de cuivre. Managem ambitionne d’augmenter sa capacité de traitement de déchets électroniques afin d’atteindre un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 à 120 millions de dollars. 
Autre projet phare de l’entreprise, la valorisation des rejets liquides des usines d’oxyde de zinc et du cobalt pour produire le sulfate de sodium. «Ce procédé a permis de recycler la quasi-totalité de l’eau des rejets liquides et produire le sulfate de sodium qui est commercialisé au Maroc auprès des lessiviers», explique Akalay 
En termes de découverte de gisements, la récolte est prometteuse. La SMI filiale de Managem a quantifié la capacité d’un nouveau gisement d’argent à plus de 500 tonnes métriques (TM). Deux autres gisements de fluorine et de cuivre ont été découverts. Ce deuxième trimestre 2011, deux nouvelles usines devront voir le jour: une unité qui produira des alliages cobalt/cuivre en République démocratique du Congo. La seconde portera sur la production d’or au Gabon.

Alliances Développement Immobilier Un chiffre d'affaires sécurisé de 5 MMDH

près des résultats forts probants, Alliances Développement Immobilier (ADI) devrait continuer sur sa lancée. Dans le pipe en effet, le groupe s'attelle à la réalisation d'une nouvelle chaîne hôtelière labellisée « Alliances». Le groupe serait ainsi en passe 
d'intégrer le métier de l'hôtellerie dans son ''core business''. Objectif: accélérer la commercialisation des parties touristiques de ses projets resorts et golfiques.
Il faut dire que d'ores et déjà, la société cotée dispose de plusieurs cordes à son arc. Ayant ratissé large, ADI, qui a pris option pour démarche stratégique vers le segment social, s'est vu insuffler une nouvelle impulsion dans ses divers domaines de prédilection. Confortant son positionnement sur cette activité, le groupe a pu faire face, avec brio, au tassement du segment haut standing. Sur ce dernier créneau, on s'attend à une certaine inflexion. Nombreux sont les observateurs qui estiment que l'immobilier haut standing et touristique devrait renouer avec la croissance, profitant d'un retour en grâce escompté des acquéreurs étrangers dans le sillage de la reprise économique mondiale ainsi que de la poursuite d'une dynamique locale. 

Quant à l'immobilier moyen standing, il devrait poursuivre sa dynamique de croissance, capitalisant notamment sur une forte demande en termes de logement. La mise en place d'un fonds de garantie au profit de la classe moyenne désireuse d'acquérir un bien dont le prix est inférieur à 800.000 DH pourrait contribuer à la démocratisation de l'accès au crédit, notamment pour la classe moyenne. A horizon 2022, le déficit en termes de logements est estimé à 871. 000 unités, tenant compte d'une production annuelle de 102.000 unités. Autant de mesures qui seraient susceptibles de conforter la bonne tenue opérée en 2010, des indicateurs d'activité de la société. Au terme de l'année passée, pour un chiffre d'affaires sécurisé de plus de 5 MMDH, ADI a ainsi écoulé 20.000 logements sociaux et intermédiaires. 

Outre la construction en cours de 20.402 unités dont 16.055 logements sociaux à Casablanca, en passant par le renforcement de l'assiette foncière dédiée au logement social à 1.900 hectares, la société a procédé à la signature d'un protocole d'accord pour l'aménagement de la station Taghazout, dans laquelle elle détient une participation de 20%. Canalisant un investissement de 2 870 MDH pour la réalisation de projets hôteliers d'envergure, ADI a renforcé sa participation dans la société Sindibad Beach Resort (dédiée à l'aménagement de la zone Sindibad à Casablanca), de 25 à 50%, suite au probable retrait de Palmeraie Développement. 
Au terme de l'exercice 2010, ADI a ainsi dégagé un volume d'affaires consolidé de 2 612 MDH, en expansion de 15% comparativement à une année auparavant. En dépit d'un alourdissement de 35,8% des charges d'exploitation (tirés essentiellement par la hausse des achats consommés de matières de 48,5% à 2 134,7 MDH), le résultat d'exploitation a grimpé de de 24% à 795 MDH. Un résultat qui a permis d'améliorer la marge opérationnelle de 2,1 points à 30,4%. 

Quant au RNPG, il a marqué une hausse de 17% à 424 MDH, fixant une marge nette de 16,2%. En social, le chiffre d'affaires s'est amélioré de 57% à 807,3 MDH, alors que le résultat d'exploitation a réduit son déficit à 2,1 MDH (contre un déficit de 56,8 MDH en 2009). Intégrant un résultat financier en amélioration de 84,8% à 138,4, le résultat net s'est chiffré à plus de 136 MDH, soit une hausse de 48,2% et une marge nette de 16,9%. 
Compte tenu de ces résultats, ADI devrait proposer à la prochaine assemblée générale la distribution d'un dividende ordinaire de 8 DH par action (contre 7 DH en 2009), soit un D/Y de 1,1%, sur la base d'un cours en date du 25 mars 2011.


Un recentrage idoine

Afin d'accélérer son développement, ADI a récemment réactualisé son organisation pour s'ériger en tant que holding organisé autour de quatre filières, à savoir le pôle golfique, resorts, résidentiel et tertiaire, le pôle habitat social et intermédiaire, le pôle construction et le pôle exploitation hôtelière. Ce dernier créneau a été créé dans l'objectif de gérer la nouvelle chaîne hôtelière du groupe. ADI entend ainsi développer ses propres hôtels 3 étoiles, et ce en collaboration avec des partenaires marocains ou étrangers.

Addoha : Opinion favorable pour BMCE Capital Bourse

es résultats annuels d’Addoha s’inscrivent en forte hausse, capitalisant sur le succès commercial de ses projets tant sociaux et intermédiaires que haut standing, selon les analystes de BMCE Capital Bourse. En 2011, le Groupe compte poursuivre son programme ambitieux visant la réalisation de 150.000 unités à horizon 2015, dont la moitié a, d’ores et déjà, été lancée. De ce fait, BMCE Capital Bourse renouvelle son opinion favorable dans l’attente de l’actualisation de sa valorisation.
Infomediaire

Hausse de 11.2% du total bilan du Groupe BMCE Bank en 2010

Le total bilan du groupe BMCE Bank a atteint 187,188 milliards de dirhams en 2010 contre 168,406 milliards dhs l'année précédente soit une progression de 11,2 pc.

La quasi-totalité des agrégats financiers consolidés autant qu'agrégés ont affiché des variations à deux chiffres, ont annoncé, mercredi à Casablanca, les responsables du groupe lors de la présentation des résultats et les perspectives du développement du groupe tant au Maroc qu'à l'international.

Parmi les activités filialisées au Maroc, les entités de Banque d'affaires et de gestion d'actifs ont vu leur contribution au résultat net part du groupe (RNPG) progresser à un rythme exceptionnel à trois chiffres à 819 millions dhs en 2010 contre 385 millions soit 113 pc. Le résultat net consolidé a fait un bond de 74 pc à 1,425 milliard dhs (820 millions en 2009).

A l'international, la contribution au RNPG des entités africaines (Bank Of Africa, la Congolaise de Banques, la banque de développement du mali) a plus que doublé en représentant 25 pc, a indiqué Brahim Benjelloun-Touimi, administrateur directeur général délégué en charge de la coordination du groupe.

Cependant, cette contribution n'a pu compenser, dans les mêmes proportions, les déficits enregistrés par la filiale londonienne BMCE Bank International Plc UK.

Intervenant lors de cette présentation des résultats, le président du groupe Othman Benjelloun a souligné que c'est avec des infrastructures fortes, comme celle d'un secteur bancaire et financier sain et solide, tout autant que celles d'un système éducatif ouvrant des opportunités réelles de promotion sociale, d'un système de santé de qualité et d'une justice indépendante et équitable que l'on peut répondre durablement aux revendications légitimes véhiculées par l'opinion, produire davantage de richesses économiques et sociales qui soient équitablement réparties parmi les régions et les populations du Royaume.

Il y a de la place pour l'avenir dans un Maroc plus fort encore de ses réformes constitutionnelles et de ses libertés, de son pluralisme démocratique et de sa diversité, a-t-il relevé.


source http://www.lavieeco.com/actualite/Hausse-de-11.2--du-total-bilan-du-Groupe-BMCE-Bank-en-2010-5546.html

Maroc Telecom, s'apprêterait à prendre pied en Tunisie

France Télécom face à l'option nationalisation

En Egypte, en revanche, la situation de France Télécom semble se stabiliser. Dans ce pays, le groupe de Stéphane Richard est en joint-venture (sous la marque Mobinil) avec le milliardaire Naguib Sawiris, à parts égales (environ 35 %, sachant qu'il y a plusieurs niveaux de participation : directe et holding), le reste du capital étant "flottant". Pendant trois ans, un litige a opposé les deux parties. "Il est aujourd'hui aplani", se réjouit Gervais Pellissier. Moyennant le versement d'une soulte de 300 millions de dollars (213 millions d'euros), France Télécom peut désormais piloter seul l'actif égyptien. Vraie pépite, sa filiale Mobinil est valorisée entre 5 et 6 milliards d'euros. Le premier opérateur égyptien compte 30 millions de clients en portefeuille.Délicate, la situation de France Télécom en Tunisie. L'opérateur français possède 49 % d'un joint-venture, Orange Tunisie. Problème : la part majoritaire a été mise sous séquestre, car elle appartenait à l'un des gendres de l'ex-président Ben Ali, Marouane Mabrouk. Un administrateur provisoire a été nommé. Que vont devenir ces 51 % ? Ils seront certainement nationalisés - sans doute après l'élection d'une Assemblée constituante, le 24 juillet prochain. Et quid des 49 % de France Télécom ? "Il n'a jamais été question qu'ils soient confisqués ou nationalisés", déclare Gervais Pellissier, directeur général adjoint et directeur financier de France Télécom. Au siège parisien, on espère que l'Etat tunisien créera rapidement, comme il le projette, un "fonds stratégique à la française". Il pourrait alors se substituer à Marouane Mabrouk dans le capital, et le stabiliser. En attendant, la situation de France Télécom est inconfortable. Dans l'opinion publique, l'opérateur reste en partie lié à l'"ancien régime". Heureusement qu'il emploie, de façon directe ou indirecte (via des sous-traitants), 3 200 Tunisiens dans ses centres d'appels. Ce statut d'employeur renforce son assise locale.Prendre le contrôle des opérations serait bienvenu, d'autant que la concurrence pourrait se renforcer. Selon la rumeur, Maroc Telecom, filiale du Groupe Vivendi, s'apprêterait à prendre pied en Tunisie en entrant dans le capital de l'opérateur historique du pays, Tunisie Telecom. "Faux", balaie-t-on à Vivendi. Des experts du secteur sont moins catégoriques. "Depuis longtemps, la Tunisie est dans le radar de Vivendi, dit l'un d'eux, d'autant que plusieurs opérateurs du Golfe sont en train de s'y positionner." Notamment Qatar Telecom et le groupe émirien Etisalat."Même si nous restons minoritaires, nous pourrions consolider les comptes dans nos résultats", estime Gervais Pellissier. Secret espoir : que l'Etat tunisien mette en Bourse 20 à 30 % du capital d'Orange Tunisie, valorisé entre 250 et 300 millions d'euros. Dès lors, il ne disposerait plus d'un pouvoir de blocage. "Nous fonctionnons de cette façon dans notre joint-venture sénégalais, où nous ne possédons que 42 % des parts d'Orange Sénégal", explique-t-il.

Risma : Croissance de 23% du chiffre d’affaires consolidé en 2010

«Conformément aux prévisions, la baisse du poids des hôtels en ouverture impacte favorablement les résultats de Risma dont les principaux indicateurs sont au vert», a souligné Azzedine Guessous, président du directoire de Risma, lors de l’annonce des résultats annuels, mardi 29 mars 2011 à Casablanca. Ainsi, Risma clôture l’année 2010 en hausse. Les indicateurs financiers pour ladite période dévoilent une croissance de 23% du chiffre d’affaires consolidé, soit un volume global de près de 1,13 milliard de dirhams. Selon M. Guessouss, «cette performance est tributaire de la reprise du secteur touristique à l’échelle nationale et à l’exploitation du Sofitel Rabat sur toute l’année». Le résultat net part du Groupe s’est fixé à 10 millions de dirhams contre 149 millions de dirhams en 2009. Le taux d’occupation moyen des hôtels ressort, quant à lui, à 64% contre 44%, soit en hausse de 4 points par rapport à 2009. En analysant par catégorie, le segment économique poursuit sa montée en puissance. Avec un total de 15 unités et 1773 chambres, les Ibis ont atteint un taux d’occupation de 68% en 2010 et un chiffre d’affaires de 285 millions de dirhams en progressions de 4,8%. En haut de gamme, le chiffre d’affaires des Sofitel a grimpé de 13% avec un encours de 481 millions de dirhams. Par ailleurs, le milieu de gamme a affiché de bonnes performances grâce à la maturité du Novotel Casa City Centre et la montée en puissance du Suite Novotel Marrakech dont le chiffre d’affaires s’est accru de 50%. Pour sa part, Marc Thépot, vice-président de Risma, a souligné que trois décisions majeures ont été approuvées par le Conseil de surveillance. Il s’agit en l’occurrence d’une nouvelle augmentation de capital de 500 millions de dirhams pour la période 2012-2013, le renforcement du partenariat entre Accor et ses partenaires nationaux ainsi que la nomination d’un nouvel administrateur au sein du conseil de surveillance de Risma


source http://www.aujourdhui.ma/economie-details81707.html

mercredi 30 mars 2011

Cosumar, un modèle industriel performant

Le groupe affiche de bons résultats malgré l'effet des inondations du Gharb sur ses deux filiales Sunabel et Surac.

À quelques semaines de la mise en cession d'une partie de son capital (détenue par la SNI), Cosumar affiche une santé robuste sur les plans commercial et financier. Aussi bien dans la raffinerie de Casablanca que sur l'ensemble des autres filiales privatisées, le groupe sucrier renvoie à un modèle industriel dont la vocation est d'assurer la sécurité alimentaire du pays en sucre. Cette denrée qui, faut-il le rappeler, se trouve depuis quelques mois au cœur d'une bulle spéculative sur les marchés internationaux, depuis que le Brésil a décidé de réduire sa production nationale.


De 2009 à 2010, le prix moyen d'une tonne de sucre brut est passé de 474 à 486 dollars et les prix nominaux étaient près d'atteindre le seuil psychologique des 500 dollars. Cette situation devait naturellement avoir un impact significatif sur les performances du groupe. Sauf que Cosumar, de par la nature et la configuration de son process industriel, a fait preuve d'une réactivité exemplaire, chose qui lui a permis de contrebalancer l'ensemble des phénomènes exceptionnels et conjoncturels, y compris dans les circonstances climatiques les plus difficiles. C'était le cas en 2009, sous l'effet des inondations, l'année agricole a été décevante dans les régions du Gharb-Loukkos, là où sont installées deux filiales du groupe, en l'occurrence Sunabel et Surac. Rien que pour ces deux sites, la perte s'est chiffrée à un peu plus de 7.000 hectares programmés et d'ores et déjà plantés. «La baisse des rendements à l'hectare chez Sunabel est estimée à 15% par rapport à 2009 et 33% par rapport à 2008», a souligné Mohamed Fikrate, président-directeur général de Cosumar, lors d'une conférence de presse organisée lundi dernier à Casablanca à l'occasion de la présentation des résultats annuels du groupe. Et d'ajouter, «le modèle de production de Cosumar a permis de parer aux aléas climatiques».

En effet, le manque à gagner en extraction a pu être rattrapé au niveau de la raffinerie de Casablanca, en profitant des investissements mobilisés dans le cadre du plan «Indimage 2012» lancé en 2007. La production de celle-ci a atteint 774 millions de tonnes en 2010, en progression de 6,4%. Notons aussi que le même exercice a été marqué par l'arrêt de l'usine des pains coulés et le démarrage de quatre nouvelles lignes automatiques de pains pack d'une capacité de 400 tonnes/jour. Sans compter les deux nouveaux silos nouvellement implantés à Casablanca, d'une capacité respective de 10.000 et 3.500 tonnes. 
En définitive, la production du raffinage a augmenté de 46.000 tonnes en 2010. Au niveau de l'extraction, malgré l'effet des inondations du Gharb, le rendement à l'hectare s'est amélioré de 1,2 points d'une année à l'autre, tiré surtout par la performance de Suta à Ouled Ayad (+8,2 points), suite à la généralisation de la mono-germe (cette expérience sera étendue aux autres filiales dès 2011).

À un niveau de 5,81 milliards de DH, le chiffre d'affaires réalisé en 2010 par le groupe Cosumar a progressé de 2%, soit le même rythme d'évolution en termes de volumétrie (+2,1%). L'excédent brut d'exploitation s'apprécie de 1,9% pour atteindre 1,16 milliard de DH. In fine, le résultat net part du groupe ressort à 577,5 millions de DH, en progression de 4,2% par rapport à 2009. Un dividende de 86 DH par action sera ainsi distribué aux actionnaires.

Le top management de Cosumar reste fidèle à ses engagements, notamment en matière d'investissement. Au 31 décembre 2010, les investissements physiques du groupe s'élèvent à 387,3 millions de DH, dont 173,6 millions de DH concernent les projets de mise à niveau et de maintenance et 164 millions de DH pour la modernisation et la mise à niveau de la raffinerie de Casablanca. Les projets de développement de Cosumar, pour l'extension et la modernisation de la raffinerie, et ceux de Suta, pour l'extension et la mise à niveau du site de Ouled Ayad, sont arrivés déjà à leur terme en 2010.

Cosumar n'exclut pas la croissance externe

Le marché marocain du sucre étant ce qu'il est, l'évolution des ventes ne dépassant guère les 3%, le groupe explore de nouveaux gisements de productivité et met le cap sur la croissance externe, particulièrement en Afrique. «Nous sommes condamnés à prospecter de nouvelles niches à l'extérieur», affirme M. Fikrate. Maintenant, Cosumar a-t-il suffisamment de moyens pour accueillir dans son giron de nouvelles filiales ? Son niveau d'endettement actuel (1,2 milliard de DH) ne paraît-il pas excessif ? «Ce niveau d'endettement est conjoncturel. Il est dû à la flambée des prix et à l'encours de la Caisse de compensation», précise Naima Benosmane, DGA Chargée de la finance, de la comptabilité et de l'approvisionnement en sucre brut. Et d'ajouter : «Les banques sont friandes du papier Cosumar. Pour mener une opération de croissance externe, nous pourrons mobiliser 500 jusqu'à 600 millions de DH». Le comportement boursier du titre sucrier nous donne la preuve de cet engouement. La valeur Cosumar a clôturé l'année 2010 à 1.950 DH contre 1.335 DH en 2009, surperformant au passage non seulement l'indice Masi, mais en plus, l'ensemble des valeurs du secteur agroalimentaire.

Addoha : 1,7 milliard de DH de bénéfices

A première vue, les indicateurs financiers du groupe Addoha réalisent des progressions énormes en 2010, par rapport à l’année précédente. Mais si l’on rapporte ces performances aux prévisions sur lesquelles tablaient les groupes immobiliers pour l’année dernière, on comprend rapidement que ces progressions sont normales, voire même inférieures, notamment pour ce qui est du résultat d’exploitation. 

En effet, le chiffre d’affaires 2010 du groupe Addoha se chiffre à 7,6 milliards de DH, en hausse de 26,1%. Comparé à la prévision du groupe pour le même exercice, la progression se réduit à 5,1%. Le groupe est arrivé à réaliser ses prévisions, avec une petite surperformance en prime. Ce chiffre résulte de 22.349 contrats signés dans tous les segments dans lesquels s’active le groupe. 

Le segment social et intermédiaire représente 78% du chiffre d’affaires réalisé, contre 16,3% pour le Haut Standing « résidences principales » et 5,6% au niveau du haut standing « résidences secondaires». L’objectif de réaliser la moitié des ventes sur ces deux derniers segments, comme a indiqué Saâd Sefrioui à maintes reprises, est encore loin d’être atteint. Addoha demeure une productrice de logement social par excellence. Les autres segments demeurent marginaux.

Grâce à « l’augmentation de 16 points de la marge de GFM (groupe Fadesa Maroc ndlr) et à la livraison de projets haut standing à forte marge, le résultat d’exploitation du groupe s’est établi à 2,3 milliards de DH en progression de 50,2%. Ainsi, la marge opérationnelle s’est hissée de 5 points à 30,8% », indique les analystes de CDG Capital. 

Néanmoins, le montant annoncé est inférieur de 12,3% au résultat d’exploitation prévu pour 2010 (2,65 milliards de DH). La marge annoncée est inférieure de 6 points par rapport aux mêmes prévisions.

Le RNPG (résultat net part du groupe) s’est établi à 1,7 milliard de DH, en hausse de 92% sur un an. « De ce fait, la marge net du promoteur s’est améliorée de 7,6 point pour se situer à 22,2% », précise CDG Capital. Cette performance est supérieur de 9,7% par rapport à la prévision de 2010 (1,53 milliard de DH).

Compte tenu de ces performances, le conseil d’administration d’Addoha soumettra au vote des actionnaires, lors de la prochaine AGO, la distribution d’un dividende unitaire de 2 DH contre 1,4 DH en 2009.

BMCE LANCE UN NOUVEAU CONCEPT D’AGENCES

Associé au cabinet d’architecte britannique, Foster & Partners, le groupe BMCE vient de lancer un nouveau concept d’agences. 
La première a d’ailleurs été inaugurée, jeudi dernier, à Casablanca, en présence de Othman Benjelloun, qui a participé personnellement à la conception de cette nouvelle représentation, aux côtés de Lord Foster, le fondateur du cabinet d’architectes. Ce nouveau concept d’agences se veut être une vitrine régionale pour la BMCE. En attendant, après l’ouverture de celle du Val d’Anfa à Casablanca, deux autres sont au programme dans les semaines à venir à Rabat et Fès. A terme, il s’agira d’en ouvrir une douzaine. «En présentant pour nos agences une architecture inédite au Maroc et dans le monde, nous traçons la voie à ce que doit être un lieu d’accueil, de rencontre et de conseil, à la fois chaleureux et professionnel», indique Othman Benjelloun. Ces agences dernière génération allient tradition et technologie autour d’un concept architectural unique. Elles revisitent les composantes du patrimoine architectural marocain en les associant à des éléments d’aménagement contemporains. 
Inspiré du modèle du Ryad ancestral, l’espace intérieur est dédié au client, principalement des particuliers et professionnels haut de gamme. 
Les architectes ont utilisé des motifs et des matériaux qui valorisent «les dimensions, la luminosité ainsi que le confort thermique fondé sur une technologie éco-responsable». 
Surmontés d’un dôme en tadelakt et zelliges blancs, les bâtiments sont entourés de baies vitrées, filtrées par un épais moucharabieh en inox. Celui-ci est sculpté d’arabesques reprenant un motif islamique. A l’intérieur de l’agence, l’organisation des espaces permet d’offrir, en plus des prestations de base de la banque, des services personnalisés en matière de gestion de compte pour particuliers ou professionnels, ainsi qu’un accompagnement en conseils.

Commercial Bank of Cameroon : les repreneurs se bousculent

Selon des informations rapportées par l'hebdomadaire économique et financier Les Afriques, la CBC intéresse plusieurs banques africaines pour sa recapitalisation. Parmi celles-ci, la sud africaine Standard Bank,  Financial Bank et Bank of Africa, filiale de la Banque marocaine du Commerce extérieur.
CBC is back. La CBC est de retour. Ainsi pourrait se résumer l'actualité récente de la banque du groupe Fotso qui est sous administration provisoire depuis deux ans et demi. S'il pouvait encore y avoir des doutes sur le redressement significatif de l'institution, l'opération de syndication de plusieurs banques camerounaises dont elle a pris la tête pour apporter un concours financier de 6,5 milliards de F CFA à la Société de développement de coton (SODECOTON) suffirait pour rassurer les sceptiques. Rendue publique le 7 mars dernier cette opération dont l'architecte est Martin Luther Njanga, l'administrateur provisoire (AP) de la CBC, marque un  tournant dans la crise que connait l'institution depuis des années.

Car en réussissant à convaincre ses confrères d'Afriland First Bank, de la BICEC et de la SGBC de se joindre à elle pour monter ce concours financier, la CBC a réussi un pari inattendu : gagner une victoire psychologique auprès de la profession en apportant la preuve de la crédibilité de son plan de restructuration et de la pérennité de son redressement.  Pour Mr Njanga Njoh, il faut "restructurer en poursuivant l'activité d'exploitation". Il s'agit en effet pour la banque dans cette opération avec la Sodecoton d'améliorer son compte d'exploitation à la faveur d'une conjoncture particulièrement favorable pour les cours mondiaux du coton. Dans ses propos prononcés à cette occasion, Iya Mohammed, le Directeur général de Sodecoton, n'a pas été avare en éloges pour  l'AP de CBC  : "grâce à son courage, à son flair et surtout à son patriotisme, [il] a manifeste son intérêt pour nous financer localement à concurrence de 10 millions d'Euros (6,5 millions F CFA)".
Il s'agit en tout cas d'une avancée significative du point de vue de la reconquête de la confiance, élément importante pour rassurer les épargnants, mais plus encore, dans cette phase déterminante du plan de restructuration, pour convaincre et conforter les investisseurs intéressés par une éventuelle reprise de la banque. Ce qui est clair, c'est qu'après des mois de polémiques et de tensions, la sérennité est revenue. Mais surtout,  les perspectives d'avenir de la banque s'éclaircissent. Ainsi, n'est-il pas surprenant que plusieurs banques africaines soient intéressées pour reprendre ou entrer dans le capital de CBC. Parmi les institutions dont les noms sont souvent cités et qu'avance notre confrère Les Afriques figurent en bonne place Financial Bank, présente au Togo, au Bénin, au Tchad, au Gabon et en Guinée Conakry. Financial Bank a déjà un pied au Cameroun puisqu'elle a repris  en 2010 un établissement de microfinance, la First Trust Savings and loan. Autre candidat à la reprise de la CBC, le géant sud-africain Standard Bank. Le groupe du pays de Mandela pourrait se servir de cette entrée  au Cameroun pour engager un déploiement dans le marché de la Communauté économique et monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC). Enfin, serait également sur les rangs la Bank of Africa, filiale du groupe marocain, Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE).

"Infitah", nouveau dispositif pour moderniser les Très Petites Entreprises

La stratégie Maroc Numeric 2013 ouvre désormais l’opportunité aux Très Petites Entreprises (TPE) de s’adapter aux Technologies de l’Information. Un nouveau programme a en effet été annoncé hier à Rabat par le ministre du Commerce et de l’industrie et des nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami. Ce programme, baptisé "Infitah" ou "Permis Numérique" est un dispositif gratuit de sensibilisation et d’initiation des TPE à l'usage des Technologies de l'Information (TI).

Familiariser les TPE aux nouvelles technologies est l'objectif du plan Infitah lancé par Reda Chami./DR
Familiariser les TPE aux nouvelles technologies est l'objectif du plan Infitah lancé par Reda Chami./DR 
Agrandir

“Infitah”, c’est la nouvelle orientation de la Stratégie Maroc Numeric 2013, consistant à initier gratuitement l’ensemble des TPE du Maroc aux technologies modernes de l’information. Présenté hier à Rabat par le ministre du Commerce et de l’industrie et des nouvelles technologies, ce nouveau dispositif est piloté par l’Agence Nationale des Petites et Moyennes Entreprises (ANPME) avec l’implication opérationnelle de la Fédération des Chambres Marocaines du Commerce de l’Industrie et de Services (CCIS) et de l’Association des Professionnels de Technologie de l’Information (APEBI).
“Le but est de permettre aux TPE de bénéficier des avantages de l’usage des TI pour le développement de leurs activités”, explique Ahmed Reda Chami. Des séances d’initiations aux TI seront destinées aux petites entreprises, qui se verront aussi octroyer un permis numérique dit “Infitah” pour pouvoir bénéficier d’un guide d’achat promotionnel comprenant des offres avantageuses.
D’une pierre deux coups
L’objectif d’Infitah est d’octroyer 10.000 permis numériques à l’horizon 2013. Ainsi, seules les TPE disposant d’un registre de Commerce ou d’une attestation d’inscription à la Taxe Professionnelle y sont éligibles. Le ministre de l’industrie entend par ce biais, contribuer à la réduction du tissu informel de la place et “donner aux TPE formelles les outils les plus efficaces pour se développer et s’imposer dans le marché”.
Selon le ministre, l’offre Pack TI Infitah a été conçue suite à la consultation des opérateurs télécoms qui ont proposé leurs offres les plus avantageuses pour les TPE. A l’issue de cette opération, deux opérateurs, Maroc Telecom et Meditel, ont été retenus pour déployer l’offre Pack TI sur tout le territoire national.
Le pack comprend un ordinateur portable, un abonnement au service Internet 3G pendant une année, une solution de gestion de la facturation, et une subvention octroyée par l’ANPME pour l’acquisition de ce pack. La subvention est de 30% du coût du pack TI Infitah, plafonnée à 1.500 DH TTC par bénéficiaire.
Le guide d’achat a été conçu de son côté par l’APEBI. Il référence les offres d’équipements, solutions et services informatiques correspondant aux besoins des TPE à des tarifs spécifiquement étudiés pour Infitah. En plus de la subvention et des offres promotionnelles, les entreprises éligibles peuvent aussi bénéficier d’une offre de financement préférentielle proposée par Attijariwafa Bank, en tant que partenaire de ce nouveau dispositif.
TPE, à vos claviers !
L’initiation que propose le programme Infitah aux TPE portera sur un volet “communication”: conçu “pour apprendre comment utiliser les outils Internet de manière professionnelle dans le but de fidéliser la clientèle et en conquérir une nouvelle: e-mailing, campagnes SMS, le blog de l’entreprise et la newsletter”, explique Ahmed Reda Chami. Ce volet comprend aussi une séance d’e-marketing, ou comment mettre en scène des informations propres à l’entreprise, définir les messages et les envoyer à la bonne cible.
Le programme d’initiation compte aussi révéler aux TPE les moyens d’échanger avec tous les interlocuteurs professionnels de l’entreprise: acteurs institutionnels, fournisseurs, banques, expert-comptables, prestataires… et surtout comment utiliser Internet pour faire ses déclarations d’e-administration, participer aux enchères inversées, établir ses bons de commande, gérer sa facturation en ligne et transmettre ses documents comptables de l’écriture à la fiche de paye.
Le Plan Maroc Numéric 2013
Pour rappel, le plan Maroc Numeric 2013 a été lancé en 2009 par le ministère du Commerce et de l’industrie pour mettre les TI au cœur de l’économie et positionner le Maroc parmi les pays émergents dynamiques dans ce secteur. Le plan vise en priorité à rendre l’Internet haut débit accessible aux citoyens et à rapprocher l’administration des besoins des usagers à travers le programme e-gouvernement. Son ambition est de générer un PIB additionnel de 27 milliards DH et 26.000 emplois supplémentaires à l’horizon 2013.

WAFA ASSURANCE SE LANCE DANS L’ASSISTANCE

NOUVEL entrant dans le secteur de l’assistance au Maroc. Après Issaf Mondial Assistance, Axa Assistance et Maroc Assistance, c’est au tour de Inter Mutuelle Assistance (IMA) de lorgner des parts dans ce marché «dont le potentiel est énorme». Pour ce faire, IMA, qui compte dans son capital la Maif, la Macif et la Matmut, s’est adossée au groupe Attijariwafa bank via Wafa Assurances. A ce titre, les deux groupes ont signé un accord de partenariat portant sur la création d’une société d’assistance au Maroc pour laquelle une demande d’agrément a été soumise à la direction des assurances et de la prévoyance sociale (DAPS). En attendant, Jean Dominique Antoni, DG d’IMA affirme que ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de développement international de son groupe. A travers cette société, qui devrait compter dès le départ une centaine de salariés directs et près de 1.000 indirects, serait amenée à élargir l’offre des services d’assistance à l’habitat, à la santé… «Au-delà de notre positionnement, notre politique consiste à créer de la valeur», soutient Antoni. «Nous visons plus l’extension de nouveaux métiers et de nouveaux produits dans ce que nous voulons faire», ajoute-t-il. Forte d’une expertise en tant qu’acteur mondial et indépendant dans l’assistance, IMA pourrait, à travers cette nouvelle société, accroître son activité, à la fois vis-à-vis des résidents européens et des entreprises multinationales implantées au Maroc. Au-delà, IMA veut, en plus du marché marocain, faire de cette nouvelle société une tête de pont pour le continent africain et particulièrement pour l’Afrique francophone. Côté tarifications, Antoni estime que son organisation est bien rodée sur ce volet compte tenu de sa présence dans plusieurs pays (55.000 prestataires dans le monde). «Au Maroc, à travers cette structure, nous allons avoir une cellule spécifique, qui travaillera dans un premier temps en collaboration avec notre cellule française, et deviendra autonome à terme», explique Antoni. Par le biais de ce partenariat, IMA met à disposition de Wafa Assurance les services d’assistance ainsi que leur mise en œuvre. De son côté, l’assureur les distribue. 
La création de cette nouvelle entité permettra, par ailleurs, au groupe Attijariwafa bank d’élargir ses activités à l’assistance, mais surtout de consolider son positionnement dans le domaine de l’assurance et de l’assistance au Maroc, au service du marché marocain et des Marocains résidant à l’étranger. Selon Mohamed Ramses Aroub, PDG de Wafa Assurance, «cette population n’est équipée qu’à 15% en produits d’assistance». En plus des MRE, AWB ambitionne d’équiper également les Africains résidents à l’étranger qui présentent «un potentiel encore inexploité». Au final, cette société commune d’assistance a aussi pour vocation d’accompagner le développement de la stratégie africaine du groupe.



source http://www.leconomiste.com/article/wafa-assurance-se-lance-dans-l-assistance

samedi 26 mars 2011

RÉSULTATS ANNUELS SALAFIN FAIT MIEUX QUE LE MARCHÉ

Evoluant dans une conjoncture sectorielle difficile, Salafin fait preuve de prudence dans l’objectif de préserver ses marges. La filiale de crédit à la consommation du groupe BMCE Bank a su consolider sa position dans le secteur du crédit à la consommation. En dépit d’une année marquée par la baisse de la production du secteur (-5%), de même qu’une forte montée des risques crédit au 1er semestre 2010, «Salafin a stratégiquement ralenti son rythme de production au profit d’une rentabilité saine», est-t-il indiqué auprès de la société. En effet, l’encours financier se stabilise à 2,6 milliards de DH, suite notamment à un repli de 16% de la production. Salafin affiche un produit net bancaire (PNB) à fin 2010 de 288 millions de DH en hausse de 7%. Cet agrégat a été porté essentiellement par la marge d’intérêt qui a progressé de 15%. Le résultat brut d’exploitation (RBE), quant à lui, avance de 7% à 215 millions de DH. Il est à noter que les charges d’exploitation s’inscrivent en hausse de 11% à 77 millions de DH. Selon la société, «le coefficient d’exploitation de 27% a été maintenu à son plus bas niveau. Il est gage d’une maîtrise exceptionnelle du niveau des charges». D’autre part, «la montée du risque nous a amené à renforcer notre stock de provisions». Une dotation aux provisions pour risques client nettes de reprises a été affectée de l’ordre de 60 millions de DH s’inscrivant en hausse de 34% par rapport à un an auparavant. A cet effet, le niveau de couverture des créances en souffrance nettes de garanties s’établit à 90%. Malgré l’effort de provisionnement réalisé et affaibli par un recouvrement significatif, le résultat net se stabilise à 100,43 millions de DH contre 100,96 millions de DH en 2009. La solvabilité de la société suit le même trend. Les fonds propres enregistrent une légère hausse de 2% à 605 millions de DH. «Les fonds propres confortent le coefficient de solvabilité de 20,07%. Un niveau reflétant la solidité financière de l’entreprise». De plus, «si le secteur reprend, nos fonds propres nous permettrons de doubler les encours sans pour autant procéder à une augmentation de capital», clame Mohamed Erraoui, DAF de Salafin. Il ajoute d’ailleurs «que la prise de participation en 2010 du RCAR de près de 5% du capital de Salafin représente un gage de confiance pour notre société». Dans ces conditions, le directoire de Salafin compte proposer la distribution d’un dividende unitaire de 34 DH. Un dividende ordinaire de 21 DH et un autre exceptionnel de 13 DH par action. 

CIH RACHÈTE 34% DE MAROC LEASING

IL REPREND LA PART DE LA CDG
COÛT DE L’OPÉRATION: PLUS DE 519 MILLIONS DE DH
PROCHAINE ÉTAPE: SOFAC

PREMIÈRE étape du deal entre la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et le Crédit immobilier et hôtelier (CIH). La banque vient en effet d’acquérir la totalité de la participation de la Caisse dans Maroc Leasing. Un bloc de plus de 944.100 titres a transigé lors de la séance boursière du jeudi 24 mars entre les deux organismes. Montant de la transaction plus de 519 millions de DH soit près de 34% du capital de la société de leasing. «Nous entrons dans le tour de table aux côtés de la Banque Populaire qui reste majoritaire», confie à L’Economiste Ahmed Rahhou, président-directeur général du CIH. En parallèle, le management assurera la vice-présidence du conseil d’administration et probablement la charge du comité d’audit. Pour Rahhou, cette prise de participation n’est en aucun cas une opération financière, il s’agit au contraire d’un élargissement de la palette des produits et services que propose le CIH. En effet, dans le cadre de la banque universelle que veut développer l’établissement, le leasing prend une place importante pour «le recrutement» d’une clientèle de professionnels et entreprises. 
Déjà sur les particuliers, le PDG indique que l’offre de CIH destinée à cette clientèle a été complétée en 2010. «Aujourd’hui notre offre pour les particuliers est équivalente à celle des autres banques de la place au niveau de toutes les composantes», affirme Rahhou. Ainsi, CIH a complété les parties assurance et cartes bancaires puis a créé un autre OPCVM. «Avec cette prise de participation, nous sommes en train de compléter notre offre pour les entreprises».  Pour ce qui est de la seconde partie du deal CDG/CIH, qui concerne Sofac, «l’opération risque d’être plus longue». Et pour cause, il s’agit d’une prise de majorité puisque CIH compte prendre la place de CDG qui est actuellement l’actionnaire de référence de la société de crédit à la consommation.  Pour ce qui est du montage financier, l’acquisition de ces deux entités passera par une augmentation de capital, dont l’AGE statuera au plus tard fin mai. «La réalisation de l’opération se fera courant juin/juillet».  La banque voudrait solliciter ses actionnaires pour un montant de 1 milliard de DH, sachant que le total des deux acquisitions n’atteint pas le montant de l’augmentation de capital. «Le reliquat sera affecté aux fonds propres de la banque». Question de ne pas détériorer les ratios de solvabilité du CIH.

vendredi 25 mars 2011

Delta Holding jouit de la diversification de ses marchés en 2010


Le Groupe Delta Holding, avec ses 25 sociétés spécialisées dans les métiers d'infrastructures, d'environnement, de métallurgie, de para-chimie et de services immobiliers, a publié officiellement ses résultats financiers de l'année 2010.
Selon un communiqué du Conseil d'Administration, le Groupe rappelle sa participation aux projets de tramway de Rabat et Casablanca, au tunnel des oudayas, aux autoroutes Fes-Oujda et Rabat-Casablanca. Delta Holding participe aussi aux projets des stades de Tanger et de Marrakech, des barrages Taakoult et El Maleh et de Renault-Tanger.
Le groupe, qui a remporté le premier prix national de l'innovation l'année dernière, a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 12.1% et un résultat net croissant de 6.3%. Dans ses perspectives pour l'année 2011, la société compte s'investir dans la gestion déléguée des services publics et des énergies renouvelables.

De la BCP au Groupe Banques Populaires, un pilier du secteur bancaire s’élève..


Après la tenue de son Conseil d’Administration le 14 mars dernier, le groupe Banques Populaires a présenté ses résultats 2010, lundi 21 du mois courant. M. Benchaâboun a commenté l’activité bancaire du groupe qu’il préside, mettant en exergue ses faits marquants de 2010 et ses résultats dégagés en les comparant positivement à ceux du secteur bancaire. Dans cet exercice devenu habituel, on est obligé de constater que le groupe BP a évolué et que l’appréciation de son activité se fait à un autre niveau. En effet, après la fusion-absorption, en octobre dernier, par la Banque Centrale Populaire de la Banque Régionale de Casablanca et l’intégration des banques régionales dans le périmètre de consolidation de la Banque Centrale Populaire, les états financiers publiés présentent des comptes consolidés du groupe Banques Populaires comprenant et la nouvelle banque agrandie de Casablanca , les 10 BPR, les Sociétés de financement, filiales de la BCP et les Banques à l’international. Et, on reconnaîtra aisément que la lecture des comptes ainsi consolidés devient plus facile pour cerner l’ensemble de l’activité du groupe et donner une dimension plus réelle du Groupe Banques Populaires.

L’excellence des résultats

Ainsi, les comptes consolidés du groupe BCP font ressortir un PNB de 10 milliards de dirhams, en hausse de 12,1% par rapport à 2009, un coefficient d’exploitation qui prouve la productivité du personnel du groupe bancaire, puisqu’il s’améliore en baissant de 1,1 points à 45,8%, un résultat d’exploitation de 4,6 milliards de dirhams, en hausse de 6,4% , un RNPG ( résultat net part du groupe) de la BCP de 1,8 milliard de dirhams, en hausse de 16,2%, et un Résultat Net qui dépasse pour la première fois les 3 milliards de dirhams. L’évolution du PNB du groupe se décomposant comme suit :
- La marge sur les revenus d’intérêt s’améliore de 11,1%, à 7,9 6 milliards de dirhams. Elle contribue à hauteur de 78,2 % dans le PNB, conséquence de l’effet volume enregistré au niveau des crédits à la clientèle.
- La marge sur commissions évolue pour sa part, de 13,1%, pour un montant de 988,0 millions de dirhams avec une quote-part de 9,8%, tandis que les revenus sur activités de marché s’améliorent de 29,4%, à 983,2 millions de dirhams, sous l’effet des plus-values réalisées sur le portefeuille titres de la banque et contribuent pour 9,8%. Au niveau de la collecte des dépôts à la clientèle, on peut observer une amélioration des dettes envers la clientèle de 4,0% pour un encours de 169,8 milliards de Dhs. Cette progression trouve son origine dans l’évolution de 8,0% des dépôts rémunérés pour un encours de 63,7 milliards de Dhs. Les dépôts non rémunérés ont évolué, quant à eux, de 1,9% pour un encours de 103,7 milliards de Dhs, ramenant leur contribution à 61,9% des dépôts globaux, soit une baisse de 1,4 points par rapport à 2009. Il se confirme ainsi que le groupe Banques Populaires joue un rôle déterminant dans la collecte des dépôts et il n’a pas de mal à le démontrer compte tenu de sa représentation régionale très active. Sur le volet de l’activité de crédit, le groupe BP parvient à améliorer sa contribution au financement de l’économie. En témoigne la hausse des encours des prêts et créances à la clientèle de 10,3% pour un montant global de 131,8 milliards de Dhs. Cette performance s’explique par la progression de l’octroi des crédits à l’équipement de 25,0% et des crédits immobiliers acquéreurs de 12,0%, pour des encours respectifs de 30,4 milliards de Dhs et 29,0 milliards de Dhs. Au niveau des crédits à la consommation et des crédits immobiliers promoteurs,ce groupe bancaire, à l’instar du secteur, limite son exposition en raison du contexte économique moins favorable marqué par la hausse de la contentialité sur ces segments. D’ailleurs, en 2010, le groupe BCP affiche un taux de contentieux de 3,2% contre une moyenne observée de 5,2% pour le secteur. Dans le même sens, la même tendance est observée au niveau du taux de provisionnement qui s’établit en fin d’exercice à 62,9 % contre une moyenne de 71,5% pour le secteur. Pour sa part, le résultat brut d’exploitation évolue de 14,5% pour atteindre 5,4 MMDh, résultat amélioré par l’évolution faible des charges d’exploitation comme le montre la baisse du coefficient d’exploitation de 1,1 % par rapport à l’année précédente.

Le coût du risque en hausse

Sur le volet risques, le groupe bancaire a procédé en 2010 à la constitution de dotations aux provisions de l’ordre de 828,2 MDh, en hausse de 409 MDh d’une année à l’autre. Sur la base de ce montant, le coût du risque s’établit à 0,5%, en hausse de 20 points de base par rapport à 2009. Cet effort de provisionnement est lié à la forte croissance constatée ces dernières années en termes de distribution de crédits, tendance qui devrait inévitablement se poursuivre dans les années à venir pour rétablir les indicateurs de gestion des risques aux standards sectoriels relativement raisonnables. Le Groupe Banques Populaires est reconnu pour être celui qui ne souffre pas d’insuffisance de liquidités bancaires du fait de son large réseau de collecte, fort de ses 10 Banques Populaires Régionales, son réseau d’agences qui s’est encore étoffé cette année de 150 agences et de sa décentralisation territoriale. Le Groupe Banques Populaires est aussi celui dont le taux d’emplois des ressources est le plus faible, s’établissant à 85% contre 100% pour d’autres banques et donc celui qui recourt le moins aux avances de la Banque Centrale. Le Groupe détient également un portefeuille de titres de placements, en Bons du Trésor notamment qui constituent un réel « trésor de guerre ». Pour toutes ces bonnes raisons donc, le Groupe Banques Populaires s’affirme comme un pilier du secteur bancaire. Et, l’intégration des 10 autres BPR à la Banque Centrale devrait renforcer encore plus sa position en affichant sa puissance réelle…

Salafin anticipe la baisse des crédits à la consommation


La filiale Salafin du Groupe BMCE, spécialisée dans l'octroi de crédit à la consommation, nous fait part de son bilan financier de l'année 2010. Son Président, Amine Bouabid, explique que l'année dernière est la deuxième année consécutive marquant une baisse de la production de l'ensemble du secteur du crédit à la consommation (-5%) et de recul des ventes de voitures neuves (-3%). Pire encore, l'administration constate une montée de 70% des risques-crédit du secteur en général.
Malgré cette conjoncture, la société a réussi a dégager un résultat net stable, avec 100.43 MDH contre 100.96 MDH en 2009. Les fonds propres de Salafin affichent de leur côté une légère hausse de 2%, indiquant la solidité financière de l'entreprise.
En attendant une relance de la consommation, la société compte cette année poursuivre le développement d'activités de services pour compte de tiers (gestion du back office et gestion de recouvrement) génératrices de revenus complémentaires à l'activité de financement traditionnels.

Résultats financiers 2010 de CIH

Ahmed Rahhou, président-directeur général du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), organisera une rencontre avec la presse.


Ahmed Rahhou, président-directeur général du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), organisera une rencontre avec la presse. Selon un communiqué de presse, l’événement sera l’occasion pour la présentation des résultats annuels 2010 du CIH. Dans ce sens, la rencontre aura lieu, mardi 29 mars, à Casablanca, rapporte la même source.


DELATTRE LEVIVIER DES RÉSULTATS DOPÉS PAR L’EXCEPTIONNEL

  • DOUBLEMENT DES BÉNÉFICES NETS
  • SOUS-ACTIVITÉ AU SECOND SEMESTRE DE 2010
  • UN CARNET DE COMMANDES PLEIN POUR LE PREMIER TRIMESTR
Le résultat non courant sauve les indicateurs de Delattre Levivier Maroc (DLM) au terme de l’exercice 2010. L’acteur de la construction métallique lourde au Maroc a procédé à la vente d’un terrain à Aïn Sebaâ courant 2010. Cette cession exceptionnelle a porté le résultat net à 48,1 millions de DH soit un bond de 126,8%. D’où une marge nette qui ressort à 8,6% en hausse de 4,6 points. Le chiffre d’affaires suit le même trend. Il s’établit à 563,2 millions de DH en progression de 5,8%. «Dans un contexte économique difficile, marqué par une baisse de l’activité en raison principale des reports de certains contrats en 2011, nous avons su faire les choix stratégiques qui nous ont permis de nous adapter à la conjoncture et d’améliorer les performances », indique-t-on auprès de DLM. En parallèle, le résultat d’exploitation chute de 94,6% à 1,9 million de DH. «Cette variation est due essentiellement à une sous-activité au second semestre de 2010». Dans ce sillage, le métallurgiste compte préserver tous les emplois pour faire face à la reprise constatée début 2011. Dans ces conditions, la marge opérationnelle avoisine un niveau quasi nul de 0,3%. Par ailleurs, les fonds propres ont connu une augmentation de près de 19% à 217,1 millions de DH. Cela s’explique par le financement de l’extension de l’usine de Tit Mellil. Dans ces conditions, le management proposera le versement d’un dividende ordinaire de 21 DH par action. Ce montant est majoré d’un dividende exceptionnel de 18 DH, soit au total 39 DH. Côté perspectives, DLM poursuit son développement technique, notamment la conception et la fabrication d’équipements de haute technologie pour le marché français. Aussi, une nouvelle organisation par Business Unit, orientée client, a été mise en place. A cet effet, DLM affiche au terme du 1er trimestre un carnet de commandes évalué à 1,2 milliard de DH. Dans ce cadre, la société continue à renforcer sa présence dans le segment de l’éolien et du pétrole offshore. Le lancement de la deuxième tranche de l’usine de Tit Mellil confirme cette stratégie. Montant de l’investissement: 100 millions de DH étalés sur 2011 et 2012.
Sur le plan boursier, le titre DLM réalise à fin 2010 une performance annuelle négative de -2,67%. Le volume d’échange de l’action au terme de 2010 est de 39,8 millions de DH et 30.454 titres échangés.