jeudi 21 avril 2011

Lancement de BMCE Forfait Pro pour les professionnels

BMCE Bank lance le BMCE Forfait PRO. L’offre porte sur une solution qui inclut tous les services bancaire pour le professionnels, notamment cartes, lignes d’autorisation de débit, services de banque à distance et assurances. La banque propose dans le même cadre un  accompagnement personnalisé par une équipe spécialisée de conseillers de clientèles professionnels 

BMCE Bank renforce son positionnement dans le marché des professionnels par l’introduction d’une nouvelle offre. La banque vient en effet  d’annoncer le lancement d’un forfait bancaire, BMCE Forfait Pro pour les professionnels et commerçants.  Cette solution  inclut tous les services bancaires, appuyée par  un conseiller dédié pour la gestion à moindre coût des opérations financières aussi bien personnelles que professionnelles des clients.  

« Avec BMCE Forfait Pro, ils bénéficient d’un ensemble de produits et services bancaires innovants et adaptés à leurs activités, notamment cartes, lignes d’autorisation de débit, services de banque à distance et assurances », explique le management de la banque marocaine. 

Selon la même source, cette offre packagée permet aux clients de maîtriser les frais bancaires liés aux opérations quotidiennes et d’éviter les surprises en fin de mois et ce grâce à la tarification forfaitaire, jugée transparente et avantageuse. « BMCE Forfait Pro est aussi un accompagnement personnalisé, des professionnels et commerçants, par une équipe spécialisée de conseillers de clientèles professionnels », soulignent les responsables BMCE Bank. Ceux-ci estiment que leur solution est la première offre d’une nouvelle génération de produits conçus spécialement pour accompagner les professionnels et les commerçants dans la réalisation de leurs projets personnels et professionnels. 

« Elle s'inscrit en droite ligne avec la promesse de la banque "faire plus de place à l'avenir", car en facilitant la gestion de leurs comptes bancaires les professionnels pourront ainsi se consacrer pleinement au développement de leur activité » résume le management de la banque. 

source maroceco.com

Maroc Telecom : retour d'AG

Maroc Telecom a tenu son assemblée générale ordinaire des actionnaires le lundi 18 avril 2011 au siège social de Maroc Telecom, Hay Riad Rabat. 


L`Assemblée générale ordinaire a approuvé : 

-les rapports et les états de synthèse annuels de l`exercice clos le 31 décembre 2010, 

-les comptes consolidés de l`exercice clos le 31 décembre 2010, 

-les conventions visées par le rapport spécial des Commissaires aux Comptes, 

-l`affectation des résultats de l`exercice 2010 et la mise en distribution du dividende, 

-la ratification de la cooptation de Monsieur Samir Mohammed TAZI en qualité de membre du Conseil de surveillance, en remplacement de Monsieur Abdelaziz TALBI, 

-le renouvellement du mandat de Monsieur Abdelaziz ALMECHATTen qualité de Commissaires aux comptes, 

-l`autorisation à donner au Directoire pour opérer sur les actions de la Société, 

-et les pouvoirs pour l`accomplissement des formalités. 

Conformément aux dispositions de la circulaire du CDVM no01-08, la date de détachement du dividende est fixée au 20 Mai 2011 et la date de paiement au 31 Mai 2011. Le montant brut du dividende est de 10,58 dirhams par action. 

Les comptes sociaux et consolidés de Maroc Telecom, audités et arrêtés au 31 décembre 2010, ainsi que les rapports des Commissaires aux Comptes, tels qu`ils ont été publiés n`ont fait l`objet d`aucune modification. 


Le Gabon, un lingot d’or pour Managem

L’information a été rapportée par l’agence officielle gabonaise. Managem, holding royale des mines, filiale de la SNI (Société nationale d’investissement), attaquera l’exploitation des mines d’or au Gabon en juillet prochain.
Managem, qui exploite aussi plusieurs mines dont la mine d’or d’Akka dans le Sud du Maroc, avait signé la convention d’exploitation avec le gouvernement gabonais en mai 2010.
Selon la convention, la production annuelle est estimée, à 56000 tonnes de minerais et les coûts d’investissements sont évalués à 13 milliards de francs Cfa (près de 20 millions d’euros). La nouvelle mine d’or de Bakoudou, est située dans la province du Haut-Ogooué (Sud-est).
Le chiffre d'affaires consolidé de Managem a progressé de 29% en 2010, pour s’établir à 2,87 milliards de dirhams.

Alerte : SNI mandate Credit suisse pour Cosumar

Nous venons d’apprendre que SNI a mandaté la banque d’affaires Crédit Suisse, pour la vente de sa filiale spécialisée dans le sucre Cosumar, 2ème sur la liste des sociétés à céder après Lesieur. Rappelons que la SNI avait annoncé, en mars 2010, son repositionnement en fonds d’investissement, abandonnant ainsi le contrôle opérationnel de ses filiales, d'abord les plus matures (celles de l'agroalimentaire), puis, a terme, celles de la grande distribution, télécoms et mines.

Attijariwafa Bank au Cameroun : enfin le visa officiel

L’acquisition par Attijariwafa Bank de Crédit Agricole du Cameroun, filiale camerounaise du Crédit Agricole dans le cadre d’une vaste opération de rachats conclus fin 2008, se heurtait jusque-là à certaines exigences des autorités camerounaises. Celles-ci n’avaient pas apprécié le fait de n’avoir pas été avisées officiellement du deal entre le Crédit Agricole et la banque marocaine. L’Etat camerounais, qui ne disposait pas de droit de péremption, voulait être privilégié dans le rachat des parts de la banque française. Dans un premier temps, le Ministère des finances a réclamé aux repreneurs une part de 10%. Puis c’est au tour du personnel de déterrer le code camerounais du travail, qui stipule qu’en cas de reprise d’une entreprise par une autre, le personnel a le droit de démissionner, puis d’être réembauché dans le cadre d’un nouveau contrat. Une exigence saisie au vol par le Crédit Agricole, qui entendait le généraliser à toutes ses filiales cédées à Attijariwafa Bank. Au passage, il est demandé aux Camerounais qui le souhaitent de démissionner, d’abord pour percevoir les indemnités stipulées dans le contrat de travail. Compte tenu des faibles opportunités d’embauche du marché camerounais, les employés ne se sont pas bousculés au portillon. Finalement, les deux parties (Crédit Agricole et syndicats) sont parvenues début avril  à un accord, entérinant la délivrance du visa officiel des autorités camerounaises. 

BMCE Bank courtise les MRE… dans les hôtels Kenzi

La BMCE Bank et le Groupe Kenzi Hôtels viennent de signer une convention de partenariat en faveur des Marocains résidant à l’étranger, rapporte Les Echos (Maroc). Elle permet aux MRE clients de la banque bleue de bénéficier de 35% de réduction sur les 11 hôtels du Groupe Kenzi, présent dans 5 villes marocaines (Casablanca, Marrakech, Agadir, Ouarzazate, Errachidia).
Cette convention est aussi une occasion pour la banque d’élargir son offre Pack Dawli et la liste des partenaires de la cartes Avantages destinées aux Marocains résidant à l’étranger.

mardi 19 avril 2011

Le groupe marocain Alliances affiche des résultats en nette progression

MAROC. Le groupe marocain Alliances, présent dans l’immobilier et la construction, a annoncé une hausse de 15% de son chiffre d’affaires en 2010, à 2,61 mds de dirhams (environ 223 M€). 

Le résultat net part du groupe (RNPG) est en progression de 17%, à 424 millions de dirhams (37 M€). 

Le pôle économique et intermédiaire représente près de 40% du chiffre d’affaires et 58% du résultat.
Alliances est engagé dans la construction de 110 000 logements sociaux. 

Dans la promotion immobilière de haut standing, Alliances est désormais l’ultime actionnaire de la station balnéaire de Port Lixus, après avoir repris les parts du fond d’investissement H Partners. Station du Plan Azur, Port Lixus devrait être achevée en 2017. 

Le groupe immobilier détient également une participation de 20% dans la future station de Taghazout, dans le sud du Maroc, aux côtés de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), de la Société marocaine d’ingénierie touristique (Smit) et de Sud Partners ; un projet de 6 mds de dirhams (524 M€). 

Alliances est par ailleurs engagé à hauteur de 50% dans l’aménagement du parc de loisirs Sindibad à Casablanca, dont l’ouverture est prévue fin 2013. 

Le groupe poursuit la réalisation de resort golfiques, comme Al Maaden et Akenza à Marrakech. 

Malgré le contexte régional, Alliance affiche un optimisme à toute épreuve. « C’est vrai que la conjoncture de la rue arabe affecte quelque peu l’économie marocaine. Depuis deux ou trois mois, nous voyons moins d’acheteurs dans nos projets golfique », reconnaît Alami Lazraq, président du groupe. 

Pour autant, Alliances table sur un chiffre d’affaires en hausse de 47% en 2012 et sur une croissance de 70% de son RNPG. 

« Nous avons des projets dans l’hôtellerie économique, où la demande est très forte. Nous souhaitons créer une chaine marocaine, avec une gestion marocaine », indique le président d’Alliances. Dix premiers hôtels devraient ainsi voir le jour. 

Le groupe s’accorde par ailleurs le temps de la réflexion, après que Risma, la filiale marocaine du groupe Accor, ait proposé à Alliances de se joindre à elle pour développer les hôtels de la chaine Etap. 


Le marché des ciments en perte de vitesse


S'il y a bien un secteur qui connaît un essoufflement, c'est certainement celui des Bâtiments et Travaux Publics. Il n'y a qu'à analyser l'évolution du marché du ciment pour s'en rendre compte. En effet, la consommation nationale de ciment a enregistré l'année dernière une progression timide de 0.4%. Selon la publication officielle des résultats financiers de Ciments du Maroc, cette quasi-stagnation serait due au retard du lancement des programmes de logements sociaux.
Mais ce n'est pas tout, l'administration du Groupe se plaint aussi de la forte augmentation des cours mondiaux des combustibles impactant de facto les prix d'achat du coke de pétrole.
Le Groupe est par ailleurs confronté à un redéploiement de sa stratégie de pénétration face aux quatre géants du ciment marocain, et doit faire face à la forte progression des revenus générés par la participation financière stratégique dans le capital de Suez Cement Company, qui est le premier producteur égyptien, tout en tenant compte des charges non courantes relatives à la fermeture de l'usine d'Agadir à Anza.
Résultats contrastés
Malgré toutes ces contraintes, Ciments du Maroc sort son épingle du jeu, avec une augmentation de 2.9% du volume vendu, pour s'établir à 3.8 millions de tonnes. Cette augmentation résulterait de “la montée en puissance des capacités de production de clinker et de ciment” comme l'indique l'administration.
Cependant, l'évolution de ces ventes reste très contrastée d'une région à l'autre. C'est ainsi que la plus forte hausse est enregistrée dans la région du Souss-Massa-Drâa, avec une hausse de 12.3% contre la plus forte baisse de 15.2% dans la région Doukkala-Abda. Les principales régions du Maroc, comme Rabat, Casablanca ou Marrakech, n'ont que très faiblement évolué, sauf Tanger qui a enregistré une baisse du volume des ventes de 8%.
Du côté des grandes réalisations de Ciments du Maroc, notons la mise en service de l'usine d'Aït Baha qui, après le démarrage du premier broyeur à ciment en novembre 2009, a finalisé l'ensemble de la structure à fin 2010. L'administration du groupe rappelle aussi la mise en service en mai 2010 du second broyeur à ciment du centre de broyage de Laâyoune.
Perspectives
Dans ses perspectives pour l'année en cours, le Groupe base son optimisme sur les incitations fiscales pour la construction de logements sociaux, les réalisations des travaux d'infrastructures déjà engagés et la campagne agricole satisfaisante, mais reste prudent compte tenu de la lente sortie de crise sur le plan international et le surenchérissement des cours mondiaux des combustibles.
L'agenda du groupe sera tout de même chargé pour cette année. D'abord, l'achèvement, au cours du premier semestre 2011 du parc éolien du centre de broyage de Laâyoune avec un investissement de 110 MDH, et de l'amélioration de l'investissement de capacité de production et de modernisation des différentes usines existantes.
Le groupe compte aussi poursuivre les travaux entamés pour la construction de barrages à Marrakech et Essaouira, et de lancer de nouveaux chantiers de barrages à Ouarzazate et à Taroudant. Enfin, notons les nombreuses infrastructures touristiques, hôtels, stations balnéaires, des programmes autoroutiers, de la centrale thermique de Safi, et de l'extension des centrales de Jorf Lasfar et de l'Office Chérifien de Phosphates.

BMCI : Nouveau programme de rachat d’actions

BMCI relance son programme de rachat d’actions. La filiale de BNP Paribas qui n’en n’est pas la première opération veut racheter 5% de son capital soit un maximum de 663.942 titres. La fourchette varie entre un prix maximum d’achat de 1250 DH et un prix minimum de vente de 900DH. Ce programme s’étalera sur 12 mois à compter du 21 mai 2011.

lundi 18 avril 2011

Maroc leasing : BMCE Capital recommande d’alléger le titre dans les portefeuilles

Maroc Leasing a confirmé son leadership en 2010. Ses réalisations commerciales au 31 décembre son satisfaisantes, lui permettant de conserver sa part de marché à 27,2%. En effet, la production de la filiale commune de la BCP et du CIH s’est bonifiée de 3,7% pour s’établir à 3,88 milliards de DH grâce à la poursuite de l’effort d’investissement public en 2010. Cette croissance s’est traduite par une augmentation de 12,3% de l’encours net comptable de la société, à 10 milliards de DH, dont 65% en crédit-bail mobilier et 30% en crédit-bail immobilier. Parallèlement, son encours  de refinancement s’est apprécié de 10,7%, à 9,36 milliards de DH, tiré essentiellement par l’accroissement de 13,6% des dettes interbancaires.
Cela dit, la rentabilité de Maroc Leasing a été fortement altérée. Impacté par l’harmonisation des méthodes comptables post-fusion entre la société et Chaâbi Leasing, le produit net bancaire (PNB) s’est en effet replié de 34,4%, à 163,1 MDH. Cette dégradation traduit l’alourdissement de 15% de la charge nette d’intérêt et un retrait de 5,4% du résultat des opérations de crédit-bail. Hors impact de la fusion, la croissance du PNB ressort à 10,1%.
Au registre de la productivité, les efforts consentis en termes d’optimisation des charges ont permis aux frais généraux de baisser de 9,5%, à 64,5 MDH. Malgré cela, le coefficient d’exploitation s’est dégradé de 10,9 points, à 39,6% sous l’effet de la forte baisse du PNB. Et en dépit d’un coût du risque qui a reculé de 87,7%, à 1,3 MDH, la capacité bénéficiaire s’affaisse de 43,7% pour s’établir à 61,8%. Notons toutefois qu’à périmètre constant, le résultat net aurait progressé de 33,2%.
Compte tenu de ces réalisations, les analystes ont revu leurs recommandations sur le titre Maroc Leasing. Ceux de BMCE Capital préconisent d’alléger la valeur dans les portefeuilles et lui fixe un cours cible de 402 DH, ce qui présente une surcote de 6,4% par rapport au cours du 11 avril.
Il reste que les perspectives à moyen terme de la société sont encourageantes. Celle-ci devrait profiter de la dynamique de l’économie marocaine soutenue par un budget d’investissement étatique conséquent pour l’année 2011. Et compte tenu de la faible rentabilité de la société, son management doublera d’effort pour optimiser les frais généraux et maîtriser le coût du risque. Parallèlement, et face à la recrudescence de la concurrence, Maroc Leasing devrait poursuivre sa politique commerciale visant l’exploitation du réseau de distribution de ses deux actionnaires de référence, à savoir la Banque Populaire et le CIH.
Notons enfin que malgré la baisse de la rentabilité en 2010, le management de Maroc Leasing a décidé de distribuer un dividende de 20 DH par action, soit le même niveau qu’en 2009, ce qui confère à l’action un rendement de 4,6%

Programme de rachat d'actions d'IAM (Maroc Telecom)

Le Conseil de déontologie des valeurs mobilières (CDVM) de la Bourse des valeurs de Casablanca a visé, jeudi 31 mars, une notice d'information (référence VI/EM/007/2011) relative à l'engagement de Maroc Telecom (Ittissalat Al Maghreb) pour un prochain rachat des ses actions, sur une période de dix-huit mois (du 13 juin 2011 au 13 décembre 2012), à opérer, en une ou plusieurs fois, au Maroc ou à l'étranger, en vue d'une régularisation des cours.
Le directoire, représenté par son président M. Ahizoune, atteste qu'à sa connaissance les données de la présente notice d'information, dont il assume la responsabilité, « sont conformes à la réalité ».
Dans le cadre de cette autorisation, l'assemblée générale ordinaire décide que l'achat des actions, en vue de la régularisation des cours, ne devra pas dépasser 1,82% du capital, que le prix unitaire d'achat ne devra pas être supérieur à 210 DH, ou sa contre-valeur en euros, et que le prix unitaire de vente ne devra pas être inférieur à 135 DH, ou sa contre-valeur en euros, hors frais de cession.
Etant également coté sur la place boursière de Paris, les dispositions du Titre IV, Livre II du règlement général de l'Autorité des marchés financiers (AMF), ainsi que celles de la décision du 22 mars 2005 concernant l'acceptation des contrats de liquidité en tant que pratique admise par l'AMF, s'appliquent à Maroc Telecom.
De ce fait, Maroc Telecom peut conclure un contrat de liquidité avec un prestataire de services d'investissement.

Attijariwafa Bank, bien fière de sa filiale tunisienne

Mohamed El Kettani, président du groupe marocain Attijariwafa Bank, était à Tunis vendredi dernier pour présenter les performances de sa filiale tunisienne Attijari Bank. Performances qui font la fierté de la maison mère puisque cette filiale a réussi à dépasser ses objectifs inscrits dans le business plan. Ce succès, Attijariwafa Bank le doit à l’ensemble de son personnel, souligne et insiste M. El Kettani. Rien n’aurait pu être transformé et assaini dans la Banque du Sud, sans ce personnel magnifique qui a accepté le changement de la culture d’entreprise, qui a tiré les enseignements du passé et éviter les écueils. L’objectif unique de la banque a été de ramener le client au centre des préoccupations. 

Cinq ans après son rachat, plus personne ne parle de Banque du Sud, mais d’Attijari. C’est désormais ancré dans les mémoires. 
Cinq ans après, les résultats sont là et dépassent les objectifs initiaux. 
Les dépôts ont doublé entre 2005 et 2010 passant de 1716 MDT à 3235 MDT. 
Le PNB est passé de 76,9 MDT à 167,4 MDT contre un objectif de 148,3 MDT. 
Le résultat net est passé d’un déficit de 176,4 MDT en 2006 (un record dans l’histoire bancaire tunisienne) à un bénéfice de 60,6 MDT en 2010, contre 53,9 MDT promis initialement. 
Le nombre d’agences est passé de 93 à 172 entre 2005 et 2010 et devra dépasser les 185 dans les deux mois à venir. 

Quelle a été la réaction des Marocains au lendemain de la révolution tunisienne du 14-Janvier ? 
« Dès le mois de janvier, nous avons eu une réunion avec les cadres d’Attijari Bank qui s’interrogeaient si l’on devait continuer à respecter le programme initial, dit M. El Kettani. Non seulement, notre réponse a été positive, mais on a pris la décision de renforcer ce programme et d’accélérer le développement, car l’environnement économique est plus sain. »
Il en a d’ailleurs parlé avec le gouverneur de la Banque Centrale et le ministre des Finances. Il insiste même sur la nécessité de renforcer le recrutement (70 prévus en 2011 dans sa banque) puisque l’objectif numéro un du pays est de ne pas perdre d’emplois et l’objectif numéro deux est d’en créer davantage.

A propos de la notation de la Tunisie par les agences internationales, le président d’Attijariwafa Bank a relativisé la situation en indiquant qu’il ne s’agit pas d’une dégradation notoire attirant l’attention sur la chute vertigineuse de la notation grecque qui n’a rien à voir avec la Tunisie.

vendredi 15 avril 2011

Microdata maintient une rentabilité élevée et une rétribution généreuse


“Microdata n’est pas un distributeur, ni un grossiste de matériel informatique, mais un corporate dont le métier est l’infrastructure informatique », dixit M. Hassan Amor, PDG de Microdata. Cette mise au point, le PDG de la société y tient pour bien marquer son territoire et éviter ainsi toute confusion entre l’activité de sa société et celle des distributeurs de matériel informatique auxquels sa société est souvent comparée. Il faut reconnaître que cette distinction est fondamentale pour comprendre les marges élevées qu’affiche la société comparativement aux distributeurs de matériels informatiques. En effet, grâce à son business model, Microdata s’approvisionne directement chez les constructeurs (HP, Dell, etc.) et éditeurs de logiciels pour livrer directement à sa clientèle composée majoritairement de grands comptes présentant de faibles risques. En plus, en tant que corporate, Microdata fournit à sa clientèle, en plus du matériel informatique, un service global à valeur ajoutée. Et c’est ce positionnement de Microdata qui permet à la société d’afficher de très bonnes marges et une rentabilité élevée comme en atteste les principaux indicateurs de la société.

Ainsi, au titre de l’exercice 2010, Microdata a réalisé un chiffre d’affaires en recul de 1,28 % à 257 MDH. Cette baisse s’expliquant essentiellement par la morosité du marché consécutive à la conjoncture économique difficile qui a poussé nombre d’institutions financières à diminuer leurs dépenses en attendant d’avoir plus de visibilité. L’effet de la conjoncture a été atténué par l’impact de nouveaux marchés dont l’équipement des salles de langues (ministère de l’Education Nationale), Fours Seasons, ministère de l’Economie et des Finances, etc. Malgré cette légère baisse, la société a réalisé un résultat d’exploitation en légère amélioration (+0,09 %) à 35,76 MDH, grâce à la maîtrise des charges d’exploitation, dégageant ainsi une marge opérationnelle de 14 %. Mieux, le résultat net s’est bonifié de 1,8 % à 25,05 MDH faisant ressortir la marge nette de la société à 9,75 %. Des indicateurs qui font dire à M. Amor que « Microdata est l’entreprise la plus rentable de son secteur ».

Un dividende de 57 dirhams

Par ailleurs, pour l’année en cours, Microdata compte poursuivre sa stratégie et accrocher davantage de PME/PMI. Selon M. Salim El Jaï, Directeur Marketing & Développement des Ventes, « les PME/PMI constituent un gros foyer de croissance pour Microdata mais avec des risques plus importants comparativement aux grands comptes. Toutefois, les tendances technologiques actuelles peuvent atténuer les risques et accélérer notre déploiement sur ce marché où les marges sont plus intéressantes ». En plus, pour cette catégorie, Microdata a opté pour une approche régionale avec une démarche grand compte. Dans le sillage, Microdata compte aussi attaquer le segment de l’informatique domestique via une approche différente de celle des autres distributeurs. Microdata qui compte 5 agences et 9 centres techniques table sur l’ouverture de nouvelles agences à même de satisfaire la demande domestique tout en apportant le services après vente nécessaire. La première agence pilote sera lancée à Fès très prochainement. Enfin, confiant en l’avenir du secteur qui sera certainement la convergence entre les secteurs NTIC et l’apparition de nouvelles applications à fortes valeurs ajoutées et en l’absence d’une opportunité de croissance externe, le management de Microdata a décidé de poursuivre sa politique généreuse de distribution de dividende en proposant un dividende de 57 dirhams, contre 56 dirhams en 2009, soit un montant à distribuer de 23,94 MH correspondant à un pay-out de 95,57 %. Ce niveau de dividende offre aux actionnaires de Microdata un rendement brut très satisfaisant de 10,55 % (cours de référence à fin décembre 2010).

Stand TIMAR sur le salon LOGIMA (mai 2011)

TIMAR sera présent à la 6ème édition du LOGIMA (Salon International des métiers du transport et de la logistique) du 5 au 7 mai prochain, à Casablanca, au Centre d’Expositions de l’Office des Changes, route d’El Jadida.


source timar.ma

Ciments du Maroc maintient le cap

Ciments du Maroc entame le deuxième trimestre de l’année avec un moral en béton. L’impact de la crise conjoncturelle que vit le secteur et la baisse de régime subie en 2010 n’ont pas eu raison de l’optimisme du management. Pour le PDG, Mohamed Chaibi, l’exercice 2011 sera meilleur, grâce aux nouveaux chantiers lancés, notamment dans les zones d’influence de Ciments du Maroc. «Les perspectives sont prometteuses, grâce au plein rendement du nouveau dispositif industriel», soutient-il. En effet, l’effort d’investissement et la fermeture de l’ancienne usine d’Anza ont grevé les résultats de 2010, qui s’affichent en baisse.
En effet, le résultat net s’est établi à 872 millions de DH à -10,2% et le résultat brut d’exploitation a régressé de 4,5% par rapport à 2009, à 1,448 milliard de DH. Pourtant, en termes de ventes, la cimenterie a fait mieux que le marché, puisqu’elle a enregistré une hausse de 2,9% au moment où le marché n’a évolué que de 0,4%. Pour l’exercice en cours, les revenus devront progresser avec la hausse des prix de vente qui s’établit actuellement à + 3%, est-il indiqué. Toutefois, «le prix réel net, qui inclut notamment les charges de transport, devrait baisser au cours des années à venir», tempère le management de la société. La maîtrise des coûts est d’ailleurs le maître mot de la stratégie du groupe en 2011 pour améliorer ses performances. À titre d’exemple, Ciments du Maroc met en avant la fin des travaux du parc éolien, qui permettra d’alimenter le centre de broyage de Laâyoune en électricité à faible coût dès le premier semestre. Mais la performance attendue pour l’exercice en cours viendra surtout du renforcement de la capacité de cette unité de production grâce à un investissement de 400 millions de DH et l’entrée en service, en mai, du second broyeur à ciment, doublant ainsi la capacité d’ensachage. L’autre force de frappe de Ciments du Maroc viendra de la modernisation de l’usine de Marrakech, grâce au nouveau système de dépoussiérage du four, qui s’opérera au cours du second semestre 2011.  La mauvaise nouvelle vient de l’unité d’Anza qui, suite à sa fermeture, a nécessité une sortie d’argent assez importante, qui a ramené le résultat exceptionnel de 267,2 millions de dirhams à un déficit de 96,8 millions de DH.
De plus, la mise hors service sous-tend le redéploiement progressif des broyeurs et la réhabilitation de l’unité, du fait que la sociéé n’est que locataire. À ce titre, Mohamed Chaibi, a précisé que «la carrière sera réhabilitée dans un premier temps afin de s’aligner sur le nouveau schéma directeur de la région, qui la prédestine à une zone touristique ou résidentielle. La démolition, pour laquelle nous avons passé un appel d’offres, nécessitera une enveloppe comprise entre 60 et 70 millions de DH». Afin d’assurer son financement, ajoute-il, «la société est en train d’étudier plusieurs scénarii, dont le rapprochement avec un promoteur immobilier pour la valorisation du terrain».  Les filiales de Ciments du Maroc affichent quant à elles une bonne santé financière et des perspectives intéressantes. Ainsi, Bétoma entend renforcer ses capacités de production avec l’ouverture d’une nouvelle carrière de granulats dans la région de Casablanca, l’extension de la capacité de production de la carrière d'Ouled Abbou et l’augmentation des réserves des carrières exploitées actuellement dans la région de Casablanca. Axim Maroc, quant à elle, envisage de renforcer sa présence sur le marché des adjuvants.

jeudi 14 avril 2011

L'ADM lance une émission obligataire d'un milliard de dirhams à 20 ans


Il s'agit d'obligations in fine à 20 ans, d'un taux d'intérêt variant entre 4.55 pc et 4.58 pc, le mode d'adjudication à la "hollandaise" ayant été retenu, indique mercredi un communiqué de l'ADM.
Selon la même source, Attijariwafa Bank et CDG Capital ont agi en qualité de chefs de file de cette émission, alors que la BMCE Capital et la Banque Centrale Populaire étaient membres du syndicat de placement.
"Le franc succès de cette opération, qui a rassemblé un carnet d'ordres au-delà de 10 milliards de dirhams, conforte l'ADM dans ses choix de financement en assurant un rééquilibrage entre dette concessionnelle en devises et dette obligataire non soumise au risque de change", ajoute le communiqué.
"Les emprunts obligataires lui permettent de rallonger la maturité moyenne de sa dette et de dégager des ressources supplémentaires pour poursuivre son développement", souligne la même source.
L'ADM est engagée dans un lourd programme d'investissement, prévoyant la maintenance et l'exploitation à l'horizon 2015 de 1800 Km d'autoroutes. Son budget pour l'année en cours s'établit à plus de 9 milliards de dirhams, dont 7 milliards de dirhams pour l'investissement.

MAROC TELECOM : Mise à disposition du document de référence 2010


Le document de référence 2010 de Maroc Telecom a été déposé le 12 avril 2011 auprès de l'AMF sous le numéro d'enregistrement D.11-0284.


Conformément à l'article 212.13. II du Règlement général de l'AMF, ce document est tenu gratuitement à la disposition du public ; il peut être consulté à tout moment par toute personne qui en fait la demande au siège de Maroc Telecom. Une copie du document sera adressée sans frais à toute personne qui en fera la demande.


Par ailleurs, le document de référence 2010, qui intègre également les informations relatives aux honoraires versés aux commissaires aux comptes, ainsi que le Document d'information annuel, est mis en ligne sur le site de l'AMF (www.amf-france.org) et sur celui de la société (www.iam.ma).

DETACHEMENT DE DIVIDENDE DE LA VALEUR MAGHREB OXYGENE ‘MOX

Casablanca le, 11 avril 2011
AVIS N°31/11
RELATIF AU DETACHEMENT DE DIVIDENDE
DE LA VALEUR MAGHREB OXYGENE ‘MOX’  

Vu le dahir portant loi n°1-93-211 du 21 septembre 1993 relatif à la Bourse des Valeurs,
modifié et complété par les lois n°34-96, 29-00, 52-01 et 45-06, et notamment son article 7
bis ;
Vu les dispositions du Règlement Général de la Bourse des Valeurs, approuvé par l’arrêté du
Ministre de l’économie des Finances n°1268-08 du 7 juillet 2008  modifié et complété par
l’arrêté du Ministre de l'économie et des Finances n° 1156-10 du 7 avril 2010 et notamment
ses articles 3.2.6, 3.8.4 et 3.8.7 ;
Vu la circulaire n°01/08 du CDVM du 25 mars 2008 relative au traitement des opérations sur
titres portant sur les actions cotées à la Bourse des Valeurs ;
Vu la décision de l’assemblée générale ordinaire de la société MAGHREB OXYGENE tenue
le 04/04/2011 et notamment la résolution relative à l’affectation du résultat de l’exercice
2010;

Il a été arrêté ce qui suit :

ARTICLE 1

Les modalités retenues pour l’opération de paiement des dividendes de l’exercice 2010 de la
société MAGHREB OXYGENE sont les suivantes:
Montant brut en MAD          : 18,00
Date de détachement à la Bourse de Casablanca       : 20/04/2011
Date de paiement           : 29/04/2011
Centralisateur            : Attijariwafa Bank
Ticker de la valeur           : ‘MOX’  2
  
ARTICLE 2
La Bourse de Casablanca procédera, en date du 20/04/2011 :
• A la purge du carnet d’ordres de la valeur MAGHREB OXYGENE ‘MOX’ ;
• Et à l’ajustement du cours de référence de la valeur MAGHREB OXYGENE selon la
formule suivante : Cours de référence ajusté = Dernier cours traité ou ajusté de la
valeur MAGHREB OXYGENE – montant  du dividende brut (MAD 18,00) de la
valeur MAGHREB OXYGENE ;
Direction des Opérations Marchés

mercredi 13 avril 2011

La Caisse d’Epargne étudie l’extension de son partenariat avec le CIH marocain

Le partenariat avec le CIH marocain, initié et géré par la Caisse d’Epargne Alpe Provence Corse, pourrait être étendu à toutes les Caisses d’Epargne françaises.Une réunion est prévue dans une dizaine de jours pour l'envisager.


près une mauvaise année 2009 où, conséquence de la crise, les résultats avaient tout juste été à l’équilibre, 2010 a été l’année du rebond pour la Caisse d’Epargne Alpes Provence Corse(CEPAC). 
La banque mutualiste a en effet réalisé un résultat net de 111 M€ pour un produit net bancaire de 560 M€, en progrès de 13%. 

Tous les métiers sont en amélioration, la banque de détail progressant de 7%, la banque de développement régional de 36% et les activités financières de 25%. La forte croissance des encours de crédit et d’épargne allié à la maitrise des charges et à un contexte de marché favorable avec une courbe de taux « pentue », permettant de bonne marge d’intermédiation ont permis de réaliser ces bons résultats, expliquent les dirigeants de l’établissement. 

Grâce au rapprochement des Caisses d’Epargne avec la Banque Populaire pour donner naissance au groupe BPCE, la CEPAC peut s’appuyer sur les participations de BPCE pour envisager de se développer au sud de la Méditerranée. « C’est pour nous un marché naturel que nous observons évidemment avec intérêt », commente Alain Lacroix, le président du directoire. « Mais avec la crise actuelle qui secoue ces pays, cela ne se traduira pas de façon concrète dans un avenir immédiat », précise-t-il.

Implantation à Mayotte à l'étude

Pour l’heure, la CEPAC bénéficie déjà de la participation de 20% de BPCE dans le Crédit Immobilier et hôtelier (CIH) au Maroc et de la participation majoritaire dans la Banque Koweito Tunisienne en Tunisie. 
La première s’accompagne d’un partenariat entre la CEPAC et CIH qui permet à un titulaire d’un compte dans l’une des banques d’avoir les même services dans l’autre établissement. Ce partenariat facilite ainsi les transferts de fonds entre les deux zones. Initié et géré par la CEPAC, il pourrait être étendu aux autres Caisses d’Epargne. Une réunion doit avoir lieu sur ce sujet dans une dizaine de jours à Paris. 

Mais La CEPAC qui a aidé le CIH à implanter un bureau de représentation à Marseille, réfléchit à une implantation propre au Maroc. La CEPAC est dans le réseau mutualiste, l'une des rares caisses à avoir une expérience internationale puisqu’elle est présente à la Réunion, la Martinique et la Guadeloupe. Elle étudie également l’éventualité de s’implanter à Mayotte.

Financement du Vélodrome

Avec un marché de 4 millions d’habitants, 2,2 millions de clients, 2,2 mrds € de fonds propres et 2 860 salariés, c’est le premier établissement bancaire de l’arc méditerranéen. 
Il a créé un service spécial pour être capable de structurer et de monter de grosses opérations sur son territoire, fait unique en France car dans les autres réseaux ce type d’opération remontent à Paris. 

Ainsi, la CEPAC a participé aux financements du nouvel hôpital sur le site d’Euroméditerranée à Marseille (60 M€), du Palais Omnisport de Marseille (45 M€), de l’opération Green Yellow avec le groupe Casino (100 M€) ou encore du stade Vélodrome à Marseille (300 M€).

Casablanca : Addoha reprend du foncier militaire


ouvelle conquête foncière pour le groupe Addoha. L’empire immobilier dirigé par Anas Sefrioui vient de se positionner sur une zone on ne peut plus stratégique sur l’avenue Ibn Tachfine, près du quartier Hay Mohammadi à Casablanca. Il  s’agit selon des sources concordantes des deux casernes militaires situées dans le rond point, que les casablancais appellent Junkers. Une zone où le mètre carré bâti se négocie à plus de 10.000 DH.
Selon des habitants du quartier, le patrimoine foncier en question s’étend sur « une surface immense ». Mais on ne connaît pas exactement la superficie exacte des deux casernes.

Le groupe immobilier  se fait pour le moment discret. Il n’intervient actuellement que sur une petite partie du foncier en question. Les équipes d’Addoha n’opèrent que sur une petite partie de ce nouveau patrimoine foncier. Sefrioui et son groupe attendraient que les militaires terminent leur déménagement. Ils iraient théoriquement vers la nouvelle zone  militaire d’Aïn Harrouda, à 17 kilomètres de Casablanca. Les premiers bâtiments de cette zone son déjà visible à l’entrée du périmètre urbain de Casablanca.

Rappelons que le groupe Addoha a annoncé, en février 2011, la création d’une société commune avec ALEM (agence de logement et d’équipement militaire). Un partenariat qui permettra entre autre la délocalisation des installations militaires des centres de trois villes à savoir Casablanca, Oujda et Kenitra. D’ailleurs, 37.000 logements seront développés dans les trois villes, dont 18.500 à Casablanca et 10.600 à Oujda.

Selon un communiqué de la société, émis à l’occasion, ce partenariat aller permettre « d’optimiser la valorisation du patrimoine foncier de l’Alem en vue de la réalisation d’autres infrastructures militaires et sociales ». A noter que le capital de société, dont le montant n’a pas été annoncé, sera réparti à parts égales entre Addoha et Alem.

Managem : Bonne mine !

Un chiffre d'affaires consolidé de 2,8 Mds de DH, soit une hausse 
de 654 MDH.
Un investissement de 5 milliards de DH sur les trois prochaines années.
Après avoir connu des hauts et des bas, la société se réconcilie avec des résultats positifs. Ainsi, l'entreprise a enregistré en 2010 un chiffre d'affaires consolidé de 2,8 Mds de DH, en hausse de 654 MDH. Une évolution qui s'explique par la hausse des cours des matières premières, mais aussi par la maîtrise de l'effet de change, grâce à un rebond important de la parité DH/$ suite à la baisse de l'Euro, affecté par la crise liée aux dettes souveraines en Europe.
Pour ce qui est du chiffre d'affaires argent, il enregistre une hausse de 60% et s'établit ainsi à  733 millions de DH. Les branches cuivre et métaux précieux représentent à eux seuls 1,27 milliard de DH de chiffre d'affaires en 2010, soit une croissance de 33%. Cette progression a été largement favorisée par l'augmentation des cours à l'international, mais aussi  par la hausse de la demande. Leur contribution au revenu global de l'entreprise passe de 41 à 43%. 
Rappelons, à ce titre, que les explorations de l'année passée ont permis la découverte de plus de 500 tonnes de métal d'argent, soit «l'équivalent de deux années d'exploitation», relève Abdelaziz Abarro, président Directeur général de Managem, à l'occasion de la présentation des résultats annuels. De même, plus de 3 millions de tonnes de cuivre (l'équivalent de 4 ans d'exploitation) ont également été découvertes.
Pour sa part, l'excédent brut d'exploitation passe de 623 millions de DH à 1,1 milliard de DH, tandis que le résultat net part du Groupe s'établit à 222,3 MDH, soit une hausse de 875%.  Il sera proposé la distribution d'un dividende de 12 DH par action. 
Perspectives 
En dehors des projets au Maroc, notamment l'extension de la capacité de production de SMI, ou encore le développement du gisement cuprifère de Jbal Laasal, le groupe accélère ses réalisations sur le continent. Il est présent aujourd'hui dans six pays. 
Concernant les projets les plus avancés, Managem prévoit le démarrage de la production, en août ou septembre prochain, de la mine d'or de Bakoudou au Gabon. Plus de 40.000 onces d'or par an devraient en sortir. 
En République Démocratique du Congo (RDC), les ressources estimées sur le projet Pumpi atteignent 121.231 tonnes de métal pour le cuivre.  Les ressources en cobalt, quant à elles, ressortent à 53.176 tonnes de métal, soit «deux fois le potentiel de la mine de Bouazza», confirme Abarro.  Le démarrage de la production à Pumpi est prévu durant le second semestre 2013. Toujours en RDC, les recherches dans la région d'Etéké ont permis d'identifier 500.000 onces d'or.  Un investissement de 5 milliards de DH sur les trois prochaines années est prévu pour le déploiement de son plan de développement.  
W. M. 
*  SMI : Sauveur  
Pour ce qui est de la filiale SMI, son chiffre d'affaires s'est établi à 740 millions de DH en 2010, soit une progression de 59%. Sur la même tendance, l'EBE a crû de 105% à 406 millions de DH. Au terme de l'exercice, ses bénéfices sont ressortis à 221 millions de DH (+50%). 
A cet effet, un dividende de 100 DH par action, en augmentation de 40 DH, sera versé aux actionnaires.