lundi 25 octobre 2010

Des cartes monétiques pour les fellahs

Le Crédit Agricole tente une première expérience avec la Cosumar.

La bancarisation gagne progressivement les campagnes. Après l’expérience des agences mobiles, disposées dans les souks hebdomadaires pour permettre aux petits producteurs de verser directement leur recette dans leur compte le jour même, le Crédit Agricole du Maroc (CAM) tente une autre nouveauté, dans la monétique cette fois-ci. Tamwil El Fellah, la nouvelle filiale du CAM dédiée au financement de la petite agriculture, envisage de doter les exploitants de cartes bancaires monétiques d’un genre particulier.

Le produit s’adressera aux exploitants faisant partie de grands projets d’agrégation et qui approvisionnent régulièrement les industriels. L’idée est de les doter de cartes sur lesquelles leurs clients leur verseront directement le produit de leur vente, évitant ainsi à l’agriculteur de manipuler de l’argent liquide avec tous les risques que cela engendre. Le principe est simple : chaque fois que l’agriculteur livrera une cargaison à l’industriel, ce dernier lui versera la contrepartie en créditant son compte à travers ladite carte. Une première expérience est en cours de finalisation avec les agriculteurs qui approvisionnent les différentes sucreries du groupe Cosumar.

Pour l’instant, le produit n’est pas tout à fait opérationnel. Les équipes de la Cosumar et de la banque travaillent encore sur les aspects techniques pour sécuriser le dispositif. Selon une source au CAM, une fois le système avec les sucreries testé, il sera généralisé à toutes les autres filières, notamment le lait, l’olivier, les agrumes, les céréales. Tamwil El Fellah, rappelons-le, a pour mission de financer exclusivement les petits agriculteurs qui bénéficient de projets dans le cadre du Plan Maroc Vert


source lavieeco.com

Aïn Aouda : 14 milliards d'investissements

C’est mardi 26 octobre que devraient être dévoilés les contours du futur projet de ville nouvelle de Aïn Aouda, située au Sud-est de Rabat. Un challenge énorme puisqu’il s’agira de faire émerger de terre, en sept ans seulement, 40 000 logements qui nécessiteront 14 milliards de DH d’investissements et qui transformeront la bourgade actuelle de 30 000 habitants en une véritable agglomération dont la population frôlera les 150 000.

Mené à parts égales entre Addoha et la CGI, le projet, qui s’étalera sur une superficie de 500 ha, comprendra à la fois des logements tout standing mais également des activités commerciales, des immeubles de bureaux, des équipements socio-collectifs et même-concession faite à la province de Skhirat/Témara- une académie du sport qui devrait occuper 10% de la superficie du projet.
Auprès des promoteurs du projet, on insiste sur le fait qu’il ne s’agira pas d’une ville-dortoir mais d’un véritable centre de vie qui, promet-on, sera intégré à son environnement.

BCP : Une performance de 56,4% et encore du potentiel de hausse, selon BMCE Capital

La Banque centrale populaire (BCP) affiche l’une des meilleures performances boursières de cette année. Son cours a en effet progressé de 56,4% entre fin 2009 et le 18 octobre 2010. On peut croire, au vu de cette hausse vertigineuse, que le potentiel de croissance du titre est épuisé. Les analystes ne sont pas en tout cas du même avis, puisqu’ils recommandent toujours la valeur à l’achat. Ceux de BMCE Capital Bourse lui fixe un objectif de cours de 442,70 DH. Ce qui, au vu de son cours boursier du 18 octobre (380,15 DH), présente un potentiel de croissance supplémentaire de 16,4%. Le titre BCP a donc encore de beaux jours devant lui, d’autant plus que ses fondamentaux sont des plus solides.

D’abord, les réalisations semestrielles de la banque, publiées fin septembre, témoignent de sa bonne santé et de sa capacité de résistance dans une conjoncture économique délicate. Ses crédits consolidés se sont appréciés de 20,7% par rapport au premier semestre 2010, à 47,3 milliards de DH, et ses ressources consolidées ont progressé de 4,5%, à 102 milliards de DH. Dans ce contexte, le produit net bancaire consolidé s’améliore de 24,7% pour atteindre 1,7 milliard de DH, suite à l’augmentation de 67,8% de la marge d’intérêt et de 58,9% de la marge sur commissions. Cette évolution tient également compte de la dépréciation de 45,5% du résultat des activités de marché, compte tenu de la volonté de la banque d’orienter son activité et ses ressources vers le financement des grands projets. Au final, le résultat net part du groupe s’apprécie de 6,8%, à 767 MDH.

Mais ce n’est pas uniquement la bonne récolte semestrielle de la BCP qui explique les avis favorables des analystes sur son titre boursier. Le projet de fusion de la banque avec la Banque populaire de Casablanca (BP Casa), initié fin septembre, en est également à l’origine. En effet, le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) a visé la note d’information relative à l’augmentation de capital de la BCP en vue d’absorber BP Casa, et les assemblées générales extraordinaires des deux entités se réuniront à la fin de ce mois pour approuver définitivement le rapprochement. A son issue, la BCP aura changé de dimension et occupera un positionnement plus important sur la place de Casablanca, qui concentre plus de 40% des dépôts et plus de 63% des crédits du pays. Elle réalisera également d’importantes économies d’échelle en fusionnant plusieurs fonctions, et améliorera ses services vis-à-vis de sa clientèle.

Citons enfin la stratégie de développement à l’international de la BCP qui conforte l’avis favorable des analystes. La banque a concrétisé courant 2010 l’acquisition des participations minoritaires de Bank Al-Maghrib dans quatre banques basées en Europe, et a finalisé la due diligence de sa prise de participation conjointe avec Attijariwafa bank dans le capital de BNP Paribas Mauritanie.

source lavieeco.com

Bourse : hausse pérenne ou artificielle ? Les analystes restent partagés

La Bourse de Casablanca reprend des couleurs. Après la période baissière qui a duré de fin mai à la mi-août, et l’accalmie qui s’est installée au-delà avec l’avènement du mois de Ramadan, les indices de la place se sont réorientés à la hausse au cours de ces dernières séances. Entre le 5 et le 19 octobre, le Masi, indice de toutes les valeurs cotées, a pris 3,7%, et le Madex, baromètre des titres les plus liquides, en a gagné un peu plus. Les performances depuis le début de l’année s’affichent désormais respectivement à 15,55% et 16,37%.
Les professionnels du marché se réjouissent de ces réalisations, d’autant plus que le volume des transactions affiche une nette amélioration par rapport à 2009. Les échanges sur le marché central ont totalisé jusqu’au 19 octobre 88,9 milliards de DH, soit une hausse de 54% par rapport à la même période de l’année dernière, et la moyenne quotidienne des volumes s’établit à 438 MDH, contre 291 MDH seulement un an auparavant. Néanmoins, analystes et investisseurs professionnels restent perplexes par rapport à la pérennité de la reprise et la bonne santé du marché.
Le report de la cession des 8% de Maroc Telecom et le lancement du Dow Jones Mena expliquent la reprise

D’abord, il faut savoir que la récente hausse des indices boursiers est due principalement à des facteurs techniques. Le premier est le lancement, le 7 octobre, par la Bourse de New York, de l’indice Dow Jones Mena. Ce baromètre, qui mesure le rendement des grosses capitalisations sur les principales places de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient,  et qui servira de base pour les produits financiers spécialisés dans les pays émergents, retient seize valeurs marocaines, notamment les banques, les sociétés immobilières, les cimenteries et Maroc Telecom. «L’annonce a boosté les échanges sur ces valeurs et a profité à leur cours, les investisseurs ayant voulu renforcer leurs positions avant une éventuelle arrivée d’institutionnels étrangers», explique un gérant de portefeuille.
Le deuxième élément concerne, lui, Maroc Telecom. Il s’agit certes d’une seule valeur, mais dont la pondération est de 20% dans l’indice du marché. L’annonce du report de la cession des 8% du capital de l’opérateur a de fait augmenté son cours boursier de plus de 2% en une seule séance, et par la même occasion la valeur du Masi. Il faut savoir que les échanges sur le titre s’étaient calmés ces dernières semaines, induisant une tendance baissière de son cours, car les investisseurs espéraient voir venir un flot de nouvelles actions Maroc Telecom, à travers la cession des 8%, à un prix intéressant. «Avec l’annonce du report de l’opération, les investisseurs ont rapidement repris position sur la valeur», affirme un trader.
En dehors de ces deux facteurs techniques, plusieurs analystes ne trouvent aucun élément favorable, qu’il soit économique ou de marché, qui confirmerait la tendance haussière de la Bourse.

Les résultats semestriels ont déçu le marché


Pourquoi ce pessimisme ? D’une part, les résultats semestriels des sociétés cotées, publiés tout au long du mois de septembre, n’ont pas manqué de décevoir les investisseurs. La capacité bénéficiaire de la cote n’a progressé que de 2% par rapport au 30 juin 2009, et les réalisations de plusieurs sociétés cotées pesant lourd sur le marché étaient pour le moins mitigées. Maroc Telecom a vu son résultat net baisser de 4,1%, le secteur agroalimentaire a réduit ses bénéfices de 4,9%, les sociétés de financement ont réalisé des gains en recul de 18,3% et le secteur du BTP a fait du surplace par rapport au premier semestre 2009. D’autre part, la faible liquidité du marché dénature ses fondamentaux et le rend risqué et difficile à analyser.
Les étrangers ne s'intéressent plus au marché marocain


A ces élements s’ajoute celui de la nature même du marché. Le manque de papier frais, consécutif à l’absence d’opérations d’introduction en Bourse depuis juillet 2008, augmente en effet la pression sur les principales valeurs du marché, à la hausse comme à la baisse. «Il suffit que les souscriptions ou les rachats soient importants sur un OPCVM de taille pendant une semaine pour que le marché actions augmente ou baisse de 1% à 2%», fait savoir un directeur de la gestion. Certes, le distributeur automobile tunisien Ennakl a ouvert le bal des introductions  durant le mois de juillet. Mais la nature de l’activité et la taille de la société n’ont suscité qu’un faible intérêt de la part des investisseurs. Ces derniers, dans ce contexte de faible liquidité, se voient obligés d’adopter une stratégie de placement de buy and hold (acheter et conserver) uniquement parce qu’ils n’ont pas un large choix de valeurs, ce qui dope les cours indépendamment des fondamentaux.
Quant aux investisseurs étrangers, les professionnels assurent qu’ils ne sont plus intéressés par le marché boursier casablancais, vu sa valorisation élevée et sa faible liquidité, et que leur poids dans les transactions devient de plus en plus faible.

38 valeurs affichent une performance supérieure à 10%


Cela dit, d’autres analystes et professionnels du marché voient la situation du marché avec optimisme. Ils attirent d’abord l’attention sur le fait que, quelles que soient les raisons qui alimentent la hausse, celle-ci profite aux investisseurs et concerne la majorité des valeurs cotées.   En effet, 49 titres sur les 73 de la cote affichent au 18 octobre des performances annuelles positives. 38 valeurs ont réalisé des hausses supérieures à 10%, 26 d’entre elles affichent des gains qui dépassent 20% et 14 titres ont progressé de plus de 40% (voir tableau ci-contre).
Ensuite, ces analystes estiment que l’économie marocaine se porte mieux, ce qui ne laisse pas indifférents les investisseurs. Les comptes nationaux du deuxième trimestre 2010 laissent apparaître une augmentation de 3,6% en volume du PIB, redevable à la hausse de 4,9% de la valeur ajoutée non agricole. La baisse continue des réserves de changes, occasionnée par la chute des investissements directs étrangers et la persistance du déficit de la balance commerciale, constitue certes un risque mais la récente levée du Trésor d’un milliard d’euros devrait permettre au pays de continuer à financer ses chantiers stratégiques tout en apaisant les tensions sur les liquidités bancaires. De plus, la rentrée supplémentaire escomptée de l’augmentation de capital de BMCE Bank réservée à la Banque fédérative du crédit mutuel (2,5 milliards de DH), et la cession de 40% du capital de Meditelecom à France Telecom pour près de 7 milliards de DH devraient renforcer davantage les réserves de change du Maroc.
Les bénéfices des sociétés cotées devraient croître de 10% à fin décembre

Dans un autre registre, l’annonce des principales mesures de la loi de finances 2011 a apaisé les craintes des opérateurs économiques et financiers, avec un effort d’investissement public toujours important et des incitations fiscales en faveur de l’épargne longue qui ne manqueront pas de porter leurs fruits. Il y a également la relance des programmes de logements sociaux qui devrait profiter dès l’année prochaine à plusieurs activités économiques, cotées notamment, dont les sociétés immobilières, les cimenteries, la sidérurgie et le secteur bancaire.
Enfin, les prévisions des résultats annuels des sociétés cotées restent malgré tout positives. Les analystes de BMCE Capital estiment que la capacité bénéficiaire de la cote devrait croître de 9,9% à fin décembre pour s’établir à 30,3 milliards de DH.
Ce sont là autant d’éléments qui poussent à l’optimisme, mais qui ne résoudront pas le problème de la liquidité du marché boursier. Ce n’est qu’à travers la relance du processus des introductions en Bourse que le marché deviendra de plus en plus efficient. Les professionnels espèrent à ce titre que l’offre publique de CNIA-Saâda, prévue pour les prochaines semaines, marquera le redémarrage de la dynamique d’introductions. Des noms circulent déjà pour 2011, comme S2M, Stroc Industrie, CBI et Finatech.


source lavieeco.com

samedi 23 octobre 2010

Maroc : Sonasid sanctionné par le gendarme du marché

Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) a adressé un avertissement assorti d’une sanction pécuniaire à la SONASID. Une action qui a valeur pédagogique pour les sociètés cotées.

C’est en s’appuyant sur un solide arsenal législatif prévu à cet effet que le Conseil déontologique marocain des valeurs mobilières (CDVM) a décidé d’adresser un avertissement à la Société Sonasid. Motif avancé, la société, cotée à la Bourse de Casablanca, n’a pas procédé à l’information du public, dès qu’elle en a pris connaissance, sur la «baisse inhabituelle, substantielle et persistante » de son résultat financier pour le premier semestre de l’exercice 2010 par rapport à l’historique des réalisations et, particulièrement, aux perspectives qu’elle a auparavant annoncées et publiées.
En plus de l’avertissement, la Sonasid écope d’une sanction pécuniaire d’un montant de 67 000 dirhams à régler au Trésor public dans les dix jours suivant la notification de la décision datée du 22 octobre.

Rappelons qu’au terme du premier semestre, le leader marocain de la Sidérurgie accuse une chute de 45,6% de son résultat net consolidé, passé de 152,2 millions à fin juin 2009 à 82,2 millions.
Dans le même sillage, les capitaux propres reculent de 14,39%, passant de 2,648 milliards de dh à 2,267 milliards de dh, et l’EBITDA passe régresse a 223,1 millions de dh après 302 millions enregistrés à la même période de l’année dernière. D’aucuns pensent que ce sont ces mauvais résultats qui ont coûté sa place au président Enrique de la Rubiera et non, comme le prétendait-on, une «ibérité chronique ».

jeudi 21 octobre 2010

Holcim Awards: Une tournée pour la promotion régionale

La Fondation Holcim pour la construction durable reconduit pour la 3e fois le concours international Holcim Awards, doté de 2 millions de dollars et dédié à la construction durable. Pour faire connaître davantage cet événement, Holcim Maroc a entamé mardi 19 octobre à Casablanca une tournée régionale qui concerne cinq villes. Le but étant de sensibiliser les acteurs et intervenants dans la construction à l'importance de la protection de l'environnement. 
Ont assisté à cette rencontre des promoteurs immobiliers, des architectes, des représentants des laboratoires techniques, des bureaux d'études, des urbanistes, des ingénieurs… 

«La construction génère 40% des émissions de CO2, consomme 40% des ressources naturelles et produit 40% des déchets sur la planète. Aussi, pour faire face à ces impacts, il est important d'adopter et d'ancrer une démarche de développement durable dans l'acte de bâtir. La construction durable représente ainsi une approche qui permet de diminuer l'empreinte écologique des bâtiments et d'atténuer leurs impacts sociétaux», argumente Dominique Drouet, PDG de Holcim Maroc.
Pour ce qui est du concours, les inscriptions à la 3e édition des Holcim Awards sont ouvertes depuis le 1er juillet 2010 et se termineront le 23 mars 2011. Cette compétition comprend cinq concours régionaux qui seront étalés sur 2010-2011 ainsi qu'un concours mondial, qui devra se tenir durant l'année 2012. 

Cette compétition récompense les projets les plus innovants qui sont tournés vers la construction durable, en l'occurrence les travaux de génie civil, de planification urbanistique, d'aménagement paysager et de technologie des matériaux, la conception architecturale et les produits de la construction. Elle est divisée en deux catégories. Le concours principal est ouvert à tous ceux qui mènent des projets dans le domaine de la construction durable, en l'occurrence : architectes, ingénieurs, urbanistes, chefs de projets… qui peuvent apporter des réponses durables aux défis technologiques, environnementaux, socio-économiques et culturels de la construction. Seront acceptés les projets ayant atteint un stade de conception avancé, mais dont la réalisation des travaux de construction n'a pas encore commencé au 1er juillet 2010, date de démarrage des soumissions. 
La seconde catégorie «Next generation» est ouverte aux étudiants qui mènent des projets dans le cadre des travaux de fin d'études universitaires (licence, masters et doctorats). 
Les projets seront évalués par des jurys indépendants composés d'experts en architecture et en construction durable et issus de différents pays, dont le Maroc qui sera représenté par Abderrafih Lahbabi. 

A rappeler que durant la deuxième édition du concours, le Maroc a reçu le premier prix (Holcim Awards Gold) pour un projet portant sur le traitement paysager et environnemental du projet de réhabilitation de l'Oued Fès. Ce travail signé par l'architecte marocaine Aziza Chaouni et l'urbaniste japonaise Takako Tajima, comprend une amélioration de la qualité de l'eau, un assainissement de sites contaminés, la création d'espaces verts et l'amélioration des ressources existantes pour le développement économique.
«Le Maroc a réussi durant les deux premières phases de ce concours. J'espère qu'il ira loin lors de cette 3e édition», a souhaité Dominique Drouet, lors de la rencontre de Casablanca. Il a également exhorté les différents acteurs à promouvoir la participation des talents marocains à ce concours mondial organisé par la Fondation Holcim pour la construction durable, qui récompense des projets de construction durable, novateurs, tangibles et orientés vers le futur.


Résultats

Selon les résultats semestriels publiés par Holcim Maroc, les ventes de ciment ont augmenté de 2,1% s'établissant à 1,948 millions de tonnes, à fin juin 2010, alors que la consommation nationale de ciment ne s'est accrue que de 1,11%, vu le ralentissement des chantiers de construction et d'infrastructure. Les ventes des granulats, quant à elles, ont progressé de 49,2% totalisant 685.000 m3. Toutefois, les ventes de béton prêt à l'emploi (BPE) ont fléchi de 15,1% se situant à 248.000 m3 suite à l'arrivée de plusieurs concurrents sur le marché de Fès combinée à la volonté de la société de réduire son exposition au risque client. Compte tenu d'un effet prix quasiment nul sur les granulats et le BPE et limité à +0,7% sur le segment ciment, le chiffre d'affaires consolidé ressort en accroissement de 5,5% à 1.976,8 MDH selon BMCE Capital, Holcim.


source lematin.ma

Tanger: Des Allemands en prospection

Objectif: identifier des niches de prospection et d’investissement 

· Energies renouvelables et recyclage des déchets industriels, les secteurs prometteurs



L’Allemagne commence à s’intéresser au nord du Maroc. Ainsi, un groupe d’investisseurs allemands issus de divers horizons a démarré lundi 18 octobre une visite de prospection. Leur objectif est d’identifier des opportunités d’investissement et de coopération commerciale dans le nord. 
Leur périple a démarré par un tour des importants sites industriels de la région, tel celui de Lafarge Ciments avec son unité de génération éolienne. La visite devrait continuer avec le cœur névralgique de la région, le Port TangerMed. 
Mais c’est au Centre régional de l’investissement (CRI) de Tanger-Tétouan qu’ils ont pu avoir une idée globale des potentialités de la région et surtout des politiques sectorielles que le pays a menées dans le cadre de l’industrie en particulier. Pour la vingtaine d’investisseurs allemands, dont une grande majorité issue de l’émigration marocaine, l’attention s’est particulièrement focalisée sur le développement du pays. 
Des contacts «Be to Be» avec des opérateurs locaux devaient avoir lieu à Tanger free zone également. Si les opérateurs allemands sont encore au stade de prospection, les opérateurs locaux ont une idée claire de ce qui peut les intéresser: l’expérience allemande en matière des énergies renouvelables et du recyclage des déchets, des domaines dans lesquels l’Allemagne se positionne en tant que pionnière. C’est le cas des industriels de la TFZ qui cherchent à valoriser leurs déchets mais qui peinent à trouver un partenaire. 
Pour les industriels de la zone franche de Tanger, les déchets sont un véritable casse-tête. En situation normale, les déchets sont pris en charge par une entreprise de récupération qui les valorise et verse un prix à l’industriel. Or, dans le cas des industriels de la zone franche de Tanger, les choses sont un peu plus compliquées, car toute évacuation doit faire l’objet d’un dédouanement et d’une autorisation d’importation de la part de la société de recyclage. 
Il est attendu que ce type de mission de prospection aide à doper les relations entre les deux pays. Les relations commerciales entre le Maroc et l’Allemagne demeurent assez modestes. Si ce pays est le 8e fournisseur du Royaume, le Maroc pour sa part se place à la 78e position en tant que fournisseur des seize Länders (régions) qui forment la République allemand


source leconomiste.com

Bourse de Casablanca : Le flottant de BMCE Bank passe de 25 à 20%

Maroc Infomediaire) - Suite à l’augmentation du capital de BMCE Bank, réservée à la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM), le flottant arrondi de BMCE Bank est passé de 25% à 20%. Ce flottant prendra effet à partir du lundi 25 octobre 2010.


source biladi.ma

Bourse: Attijariwafa bank et les cimentières en vedette

 
La Bourse accentue ses gains dans un marché assez animé mercredi. Le baromètre de toutes les valeurs s’apprécie de 0,93% à 12.180,35 points. De son côté, l’agrégat des valeurs les plus liquides se bonifie de 0,97% à 9.945,81 points. En conséquence, leurs performances annuelles s’améliorent à 16,63% pour le Masi et 17,50% pour le Madex. Dans la foulée, la capitalisation progresse à 552 milliards de DH. Côté variations, BMCI se distingue avec la plus forte hausse du marché. La bancaire s’apprécie de 4,95% à 1.060 DH. Lesieur Cristal avance de 4,47% à 1.215 DH. HPS s’adjuge 4,29% à 850 DH. Les cimentières ne sont pas en reste. Ciments du Maroc se bonifie de 4,10% à 1.270 DH. Holcim gagne 3,45% à 2.700 DH.
A l’inverse, la plus forte baisse du marché est enregistrée sur la valeur Unimer. Elle cède 3,36% à 1.350 DH. Delattre Levivier se contracte de 3,09% à 628 DH. Contre-performance également pour IB Maroc qui se déprécie de 2,87% à 507 DH. Maroc Leasing recule de 2,24% à 524 DH. Med Paper limite sa baisse à 1,15% à 86 DH.
Au niveau de la physionomie, le marché a traité 51 valeurs parmi lesquelles 30 sont en hausse, 10 en recul et 11 stagnent. Dans ces conditions, le volume d’affaires se hisse à 496 millions de DH, réalisés essentiellement sur le marché central. Attijariwafa bank a drainé un volume global de 97 millions de DH. Ciments du Maroc, Holcim et Lafarge suivent avec respectivement 54 et 37 millions de DH chacun pour les deux dernières. A noter que Diac Salaf est toujours suspendue.

source leconomiste.com

Epargne éducation: Une épée de Damoclès fiscale

 
· Les versements exonérés seraient plafonnés à 300.000 DH 

· Quel traitement appliqué aux contrats en cours?


· Par prudence, il serait sage de saucissonner le capital déjà constitué


Le plan d’épargne éducation (PEE) introduit par le projet de loi de Finances 2011 et présenté comme la «grande mesure d’encouragement de l’épargne», prévoit une exonération des intérêts générés par le capital plafonné à 300.000 dirhams et sous réserve de conserver le PEE pour une période au moins égale à 5 ans.
L’institution d’un plafond défiscalisé pour un produit que les assurances vendent depuis des années en mettant en avant l’argument d’exonération d’impôt (pour les contrats de huit ans au moins) risque de soulever des vagues. Des milliers de ménages souscrivent à ces placements en vue de financer les études supérieures de leurs enfants. La plupart des compagnies commercialisent via les réseaux bancaires, une formule d’épargne éducation aux caractéristiques similaires. Seule l’appellation marketing change d’un guichet à l’autre. Les intérêts que génèrent ces produits de capitalisation sont affranchis d’impôt sans condition de plafond des versements constitués, au contraire de ce qui est prévu dans le projet de loi de Finances (300.000 dirhams). L’exonération est néanmoins assortie d’une condition de durée: depuis le 1er janvier 2009, les contrats doivent être détenus pendant une période supérieure ou égale à 8 et 10 ans pour ceux souscrits avant cette date (entrée en vigueur du nouveau régime fiscal).
Pour l’instant, les professionnels ne semblent guère préoccupés par ce qui pourrait constituer, à court terme, un foyer de réclamations de la clientèle. Comme jadis lorsque le régime appliqué aux produits d’épargne retraite, ils s’exposent aussi à des rachats massifs de la part des clients. Si la condition du plafond du capital constitué concerne aussi les contrats en cours, beaucoup de ménages vont probablement opter pour un retrait immédiat et à une souscription à un ou plusieurs nouveaux contrats de manière à bénéficier de l’incitation fiscale à la sortie.
«Nos produits ne sont pas remis en cause. Ils bénéficient des dispositions prévus pour tout contrat d’épargne par capitalisation», se rassure Bachir Baddou, directeur général de la Fédération nationale des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR). Il ajoute que «ce qui est prévu par le projet de la loi de Finances 2011 concerne les produits qui seront commercialisés par les banques. Nous avons d’ailleurs demandé à être aligné sur le délai de 5 ans».
Aujourd’hui, l’annonce du dispositif pour l’épargne éducation suscite plusieurs interrogations: le nouveau dispositif va-t-il coexister avec les produits commercialisés par les compagnies d’assurances. Y aura-t-il une possibilité de basculer sur le PEE? Sinon, quelle formule sera adoptée?
Pour l’heure et en attendant des précisions sur les PEE, les opérateurs contactés semblent satisfaits par les dispositions fiscales prévues par rapport à l’épargne. «Compte tenu du fait que les financements à mobiliser doivent avoir des maturités ou durée proche de celle des investissements, le gouvernement a entrepris des mesures d'encouragement de l'épargne moyenne et longue. Cette épargne peut être drainée par plusieurs canaux: les marchés financiers désintermédiés, les banques ainsi que les compagnies d’assurances et caisses de retraite», commente Ramses Arroub, directeur général de Wafa Assurance. Même son de cloche auprès de Rachid Lazrak, spécialiste en conseil juridique et fiscal: «Mises en veilleuse depuis quelques années, ces mesures vont encourager l’épargne».
Dans ce projet, le gouvernement a ressorti une vieille disposition des tiroirs: le plan d’épargne action (PEA) et tout le dispositif incitatif qui va avec. Une mesure destinée à favoriser l’investissement boursier pour les particuliers tout en garantissant un cadre fiscal avantageux. Le gouvernement propose l’exonération totale des revenus et profits de capitaux mobiliers réalisés. Mais contrairement aux recommandations de la CGEM, il n’a pas prévu la déduction du salaire imposable à l’IR des sommes qui seront versées par les salariés dans les PEA.
Ainsi en contrepartie des avantages prévus, les versements et les produits capitalisés y afférents doivent être conservés pendant 5 ans au moins à compter de la date de l’ouverture du PEA. Et en cas de retrait anticipé, les revenus et profits réalisés seront imposés au taux de 10% pour les dividendes et de 15% pour les titres cotés. Pour éviter les «aubaines fiscales», les montants des versements dans le PEA ne devraient pas dépasser 600.000 dirhams. Et les titres éligibles au PEA sont les actions et les certificats d’investissements cotés en Bourse et émis par des sociétés de droit marocain. Sont également éligibles au PEA, les droits d’attribution et de souscription afférents auxdites actions ainsi que les titres d’OPCVM actions.
Autre nouveauté, le plan d’épargne logement. La durée du plan est de 3 ans minimum, soit le délai au-delà duquel le souscripteur pourrait profiter des exonérations fiscales. Celles-ci vont concerner les intérêts de l’épargne constituée mais à condition qu’elle soit destinée à l’acquisition d’un logement principal. Dans le cas contraire, un taux d’imposition de 20 ou 30% sera appliqué aux intérêts générés.
Dans le cas du PEL, le montant des versements à effectuer est plafonné à 300.000 dirhams. Il est donc assimilé à une sorte d’outil de base pour constituer un apport financier afin d’acheter un bien immobilier. Il faudra certainement s’attendre, comme cela a été fait ailleurs, à ce que les banques mettent en place tout un package avec des prêts complémentaires à des taux avantageux.

source leconomiste.com

mercredi 20 octobre 2010

Solaire: Nareva et Delta Holding dans la short list

Nareva Holding, fait partie des 18 consortiums pré-qualifiés à l’appel d’offres pour la première unité de 125 MW de la centrale électrique de Ouarzazate. La filiale du groupe ONA, spécialisée dans les métiers de l’énergie, se trouve dans le groupement constitué de International Power, Marubeni Corporation et Siemens Project Ventures GmbH. Tandis que Delta Holding, pré-qualifié, est en compagnie de Energy Consulting Group and Socoin. 


source leconomiste.com

Immobilier : Addoha et CGI vont créer une ville

(Infomediaite Maroc) - Addoha et la CGI, filiale de la CDG, dévoileront cette semaine à Casablanca un projet de ville nouvelle qu’ils construiront à Aïn Aouda. Les travaux, qui seront lancés dans les prochaines semaines, concernent près de 40.000 logements. La nouvelle ville pourra accueillir jusqu’à 30.000 habitants.


source biladi.ma

le groupe Addoha recertifié ISO

Douja Promotion Groupe Addoha maintient le cap de qualité qu’elle s’est fixé il y a dix ans, rapporte un communiqué de presse.


Le groupe, première entreprise du secteur à être certifiée en 2000, a passé et réussi l’audit de renouvellement de la certification conformément au référentiel ISO 9001 2008 réalisé les 22, 23 et 24 septembre 2010 par SGS, organisme certificateur de renommée internationale. Ce processus de certification concerne toutes les activités du Groupe Addoha, de la conception et le développement de biens immobiliers, jusqu’à leur production et leur commercialisation sur le marché. Les activités certifiées concernent aussi bien le segment des logements sociaux et intermédiaires (Addoha) que le haut standing (Prestigia).


Caravane de la retraite
Khalid Cheddadi, président-directeur général de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites (CIMR) et Mohamed Horani, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), organiseront conjointement une conférence de presse pour le lancement de la Caravane de la retraite 2010, rapporte un communiqué des deux entités. L’événement aura lieu jeudi 21 octobre à Casablanca, souligne la même source.


Symposium de la Fondation Suisse-Maroc
La Fondation Suisse-Maroc pour le développement durable (FSMD) organise, le 5 novembre prochain à Genève, la 4ème édition de son symposium économique sous le thème : «Crise financière, convergence entre  économie et écologie», a annoncé la Fondation dans un communiqué. Cette rencontre, qui connaîtra la participation de décideurs et d’entrepreneurs suisses, de hauts responsables marocains et d’éminents experts, vise l’échange de compétences et d’expériences dans l’objectif de contribuer au développement économique durable au Maroc, mais également la mise en œuvre de partenariats socio-économiques, a précisé la FSMD.


Chaouia-Ouardigha à Grenade
La Chambre de commerce, d’industrie et de services des provinces de Settat, Ben Slimane et Berrechid et le Centre régional d’investissement (CRI) de la région de Chaouia-Ouardigha organiseront une mission d’affaires, du 20 au 24 octobre, en Andalousie, a-t-on appris dimanche auprès de la Chambre. Cette mission, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’ouverture à l’international adoptée par la Chambre, est organisée en collaboration avec la Chambre de commerce de Grenade, et ce pour contribuer au développement de la coopération économique bilatérale, indique la même source.


Congrès sur le dialogue social
Le 1er Congrès arabe sur le dialogue social, organisé conjointement par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle et l’Organisation arabe du travail (OAT), se déroulera du 14 au 16 décembre prochain à Rabat. Ce congrès, dont l’organisation a été annoncée vendredi lors d’une conférence de presse à Rabat avec le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani et le directeur général de l’OAT, Ahmed Mohamed Lokman, ambitionne de promouvoir, institutionnaliser et réglementer le dialogue social afin qu’il puise sa force des législations nationales et des normes de travail arabes et internationales.

source aujourdhui.ma

Le Masi gagne 0,21%

La Bourse se ressaisit mardi après la contre-performance de la séance de la veille. Le baromètre de toutes les valeurs s’apprécie de 0,21% à 12.067,79 points. De son côté, l’agrégat des valeurs les plus liquides se bonifie de 0,22% à 9.850,47 points. En conséquence, leurs performances annuelles s’améliorent à 15,55% pour le Masi et 16,37% pour le Madex. Dans la foulée, la capitalisation se hisse à 547 milliards de DH.
Côté variations, Maghreb Oxygène se distingue avec la plus forte hausse de la séance. Il se bonifie de 6% à 255,45 DH. Performance identique pour Involys qui clôture à 212 DH. Dans de moindres proportions, Aluminium du Maroc s’apprécie de 4,61% à 1.474 DH. Label’Vie s’adjuge 3,90% à 1.200 DH. Maghrebail avance de 3,57% à 726 DH. A l’inverse, HPS enregistre la plus forte baisse du marché. Il recule de 4,68% à 815 DH. Crédit du Maroc se déleste de 3,06% à 855 DH. Colorado suit la même tendance avec une contre-performance de 2,64% à 107,1 DH. Lesieur Cristal cède 1,11% à 1.163 DH. Stokvis Nord Afrique limite sa baisse à 1,10% à 59,34 DH.
Au niveau de la physionomie, le marché a traité 52 valeurs parmi lesquelles 33 sont en hausse, 12 en recul et 7 stagnent. Dans ces conditions, le volume d’affaires ressort à 357 millions de DH. Label’Vie enregistre le plus gros flux transactionnel avec 79 millions de DH. Delta Holding et Holcim ont drainé respectivement 61et 28 millions de DH.


source leconomiste.com

Alerte : Unimer annonce de gros changements

(Infomediaire Maroc) - Le Conseil d’Administration d’Unimer, qui s’est réuni lundi sous la présidence de Said El Alj, a adopté plusieurs décisions. Ainsi, il a été décidé de proposer à l’Assemblée Générale d’opter pour le mode d’exercice de la Direction Générale selon lequel cette dernière sera assumée sous la responsabilité du Président du Conseil d’Administration.
Sur un autre volet, le Conseil d’Administration d’Unimer a approuvé la réduction de la valeur nominale de l’action Unimer, réduisant ainsi cette dernière de 100 à 10 DH, et a validé la date d'effet rétroactif de la fusion-absorption de ''La Monégasque Vanelli Maroc'', fixée au 1er avril 2010 au lieu du 1er janvier 2010.
Enfin, le Conseil a décidé de soummettre à l'Assemblée Générale la modification de la date de clôture de l'exercice social, actuellement fixée du 1er avril au 31 mars, en la fixant au 31 décembre de cahque année


source biladi.ma

mardi 19 octobre 2010

Bourse: Le portefeuille de BMCE Capital

32 valeurs sur un total de 74 ont été traitées par BMCE Capital Bourse (BKB), qui vient de publier son portefeuille de recommandations pour le mois d’octobre.
Dans ce benchmark de la place de Casablanca, la banque d’affaires n’émet aucun jugement sur les titres Alliances Développement, Sothema et BMCE Bank. Elle recommande de vendre CIH et d’alléger son portefeuille de la valeur Managem. Côté achat, BKB invite à se porter sur les actions Addoha, BCP, Ennakl et Eqdom. Par ailleurs, elle préconise d’accumuler 9 valeurs (IAM, SMI, Cosumar, CMT et Centrale Laitière…) et d’en conserver 14 parmi lesquelles Attijariwafa bank, CGI, Ciments du Maroc, Sonasid, Wafa Assurance.

source leconomiste.com

Le prochain programme de rachat s'étalera sur 18 mois En 2010, Al Qudrah est sorti du capital d'ADI.

Une fois son programme de rachat, lancé du 17 février 2009 au 17 août 2010, bouclé, la société Alliance Immobilier (ADI) décide d'entamer un autre programme qui s'étalera sur une période de 18 mois, du 9 novembre 2010 au 8 mai 2012, soit la durée maximale autorisée par la loi. Le prix maximum d'achat se situe à 1.000 DH, tandis que le prix minimum de vente est fixé à 650 DH. 
Il convient de noter que sur la période allant du 24 août 2009 au 23 août 2010, les échanges portant sur le titre ADI ont atteint 1.748.282 actions, pour un volume global de 2,54 MMDH au cours moyen pondéré de 726,6 DH. La moyenne quotidienne des volumes traités s'établit à près de 10,1 MDH correspondant à 6.938 titres négociés en moyenne par séance. Au cours de cette période, le volume maximum par séance a été de près de 232,2 MDH enregistré le 15 avril 2010, soit 160.416 titres ADI échangés à un cours moyen de 724 DH.
A l'opposé, au cours de cette même période, le volume minimum par séance s'est établi à près de 198,6 KDH, enregistré le 15 mars 2010, soit 150 titres ADI échangés à un cours moyen de 662 DH.

Pour sa part, le taux de cotation sur la période d'observation de l'action ADI se fixe à 100%. En effet, le nombre de jours de cotation du titre ADI s'élève à 252 jours contre 252 jours de bourse. Entre le 24 août 2009 et le 23 août 2010, le titre ADI a connu différentes tendances. 
Ainsi, du 24 août 2009 au 16 mars 2010, le titre ADI a évolué selon une tendance baissière (accompagnée de rebonds haussiers) atteignant un minimum de 645 DH, soit un recul de 7,3% sur la période. Du 17 mars 2010 au 18 mai 2010, le titre ADI a enregistré une progression avec un maximum de 790 DH. 

La croissance du titre sur la période s'est établie à 21,5%. Le pic enregistré en avril 2010 s'explique par la sortie d'un des actionnaires (Al Qudrah) du capital d'ADI, alors que du 19 mai 2010 au 23 août 2010, le titre ADI a évolué suivant une tendance baissière, avec quelques rebonds haussiers. Le titre atteint un minimum de 741 DH. Sur la période considérée, le titre a enregistré une baisse de 4,6%. 
Au cours de cette période, le cours moyen pondéré de la valeur ADI ressort à 726,6 DH avec des extremums de clôture de 790 DH et de 645 DH. Le titre ADI a connu une croissance de 6,9% contre des progressions de 4,8% pour le Masi et de 4,9% pour le Madex.
La volatilité historique du titre ADI traduit des fluctuations plus importantes que celles du Madex, indice regroupant les valeurs les plus actives du marché boursier marocain, et celles du Masi. 

En effet, entre le 24 août 2009 et le 23 août 2010, la volatilité historique se situe à 15,7% pour ADI contre 10,5% pour le Madex. Les volatilités historiques sur 1 mois et 3 mois ressortent, pour leur part, respectivement à 8,9% et 12,9% pour ADI comparativement à 6,6% et 9,8% pour le Madex. L'analyse de la volatilité relative indique que le titre ADI est corrélé positivement au marché (au Madex et au Masi). 
Sur 3 mois, la corrélation est faible (0,41x et 0,40x, relativement au Masi et au Madex). Sur les autres périodes considérées, la corrélation est supérieure ou égale à 0,59x.

S'agissant de la répartition du capital, la famille Lazraq détient 60,2% du capital et des droits de vote. Les investisseurs institutionnels, quant à eux, possèdent 12,8% du capital et des droits de vote de la société. Le flottant, enfin, regroupe 27,1% du capital et des droits de vote de Alliances développement immobilier. 


Résultats de bonne facture

Au terme du premier semestre 2010, ADI a annoncé une croissance de 63% de son chiffre d'affaires au cours des six premiers mois passant de 961 MDH durant la même période de 2009 à 1.571 MDH. Ce résultat est boosté par les réalisations des deux pôles «logement intermédiaire» et «Services». Le résultat d'exploitation, quant à lui, a enregistré une augmentation de 9% pour s'établir à 391 MDH. Par ailleurs, le résultat net part groupe s'est élevé à 223 MDH en hausse de 6% par rapport au 30 juin 2009. 

Le top management tient à préciser que la hausse relative du RNPG n'est pas en corrélation avec celle du chiffre d'affaires consolidé du fait des niveaux de marge plus réduits de la prestation de services liés à des chantiers à moins forte valeur ajoutée et du décalage des produits du Pôle Construction lié aux intempéries du premier trimestre 2010. Les fonds propres de l'ensemble consolidé s'élèvent, quant à eux, à 2.645 MDH au 30 juin 2010 comparativement à 2.508 MDH au 30 juin 2009, en progression de 5%.


source lematin.ma

Nexans s’intéresse à son concurrent néerlandais Draka

Le fabricant français de câbles envisage de lancer une OPA sur l’entreprise. Il a déjà engagé des discussions avec l’actionnaire principal de Draka le fonds Flint Beheer qui voit l’opération d’un bon oeil. Nexans serait prêt à mettre730 millions d’euros sur la table. Pour Nexans le rapprochement des deux groupes permettrait d’améliorer la compétitivité des activités européennes. Draka compte 68 usines dans 31 pays. Il emploie un peu moins de 10 000 personnes.


source france-info.com

Bourse: Trend toujours haussier

La Bourse poursuit sa bonne phase pour terminer la semaine en hausse. A la clôture du vendredi, le baromètre de toutes les valeurs gagne 0,26% à 12.113,52 points. Il franchit le seuil de résistance à la hausse de 12.100 points. De son côté, l’agrégat des valeurs les plus liquides réalise la même performance pour terminer à 9.887,10 points. En conséquence, leurs performances annuelles sont portées à 15,99% pour le Masi et 16,81% pour le Madex. Dans la foulée, la capitalisation se hisse à 550 milliards de DH. 
Côté variations, Zellidja se distingue avec la plus forte hausse de la séance. Le titre se bonifie ainsi de 5,84% à 960 DH. Dans des proportions équivalentes, Crédit du Maroc avance de 5,20% à 870 DH. Loin derrière, Snep s’apprécie de 3,49% à 415 DH. Performance également pour M2M Group qui enregistre une progression de 3,44% à 500 DH. Dans des proportions similaires, Afriquia Gaz s’adjuge 3,28% à 1.415 DH.
A l’inverse, Fertima est le principal contributeur de la baisse du marché. Il cède 4,76% à 218 DH. Contre-performance également pour Maghrebail qui se déleste de 3,18% à 701 DH. IB Maroc suit la même tendance. La valeur se replie de 2,51% à 505 DH. Contre-performance équivalente pour HPS, qui perd 2,30% à 850 DH. Brasseries du Maroc a limité la casse avec une baise de 1,96% à 2.450 DH.
Au niveau de la physionomie, le marché a traité 57 valeurs parmi lesquelles 31 sont en hausse, 23 en recul et 3 stagnent. Dans ces conditions, le volume d’affaires se redresse pour s’élever à 490 millions de DH, réalisés principalement sur le marché central. Addoha enregistre le plus gros flux transactionnel avec 82 millions de DH. Elle est suivie de CDM et d’Alliances Développement qui drainent respectivement 78 et 47 millions de DH. A noter que la valeur Diac Salaf a été suspendue en raison d’une éventuelle reprise de la société par Crédit Agricole du Maroc. 


source l'economiste.com

Le 4è Symposium de la Fondation Suisse Maroc pour le Développement Durable, le 5 novembre à Genève

Genève, 18/10/10 - La Fondation Suisse Maroc pour le Développement Durable (FSMD) organise, le 5 novembre prochain à Genève, la 4ème édition de son symposium économique, sous le thème : "Crise financière - convergence entre Economie et Ecologie", a annoncé la Fondation, dans un communiqué.
Cette rencontre, qui connaîtra la participation de décideurs et d'entrepreneurs suisses, de hauts responsables marocains et d'éminents experts, vise l'échange de compétences et d'expériences dans l'objectif de contribuer au développement économique durable au Maroc, mais également la mise en oeuvre de partenariats socio-économiques, a précisé la FSMD.
Les participants y traiteront, de thèmes importants, à savoir "La crise et le développement vert", la "Relance économique et protection de l'environnement", la "Gouvernance et développement humain durable", le "Changement climatique et développement".
Le communiqué a ajouté que durant ce symposium, plusieurs conventions tripartites, relatives au traitement de déchets, aux énergies renouvelables, à la bonne gouvernance et à l'E-gouvernement, seront signées entre la FSMD, la Commune Urbaine de la Ville d'Oujda, Holcim Maroc, SGS et la Fédération Internationale des Régions vertes.
Dans le cadre de la quatrième édition de ce symposium économique, la Fondation Suisse Maroc pour le Développement Durable compte également nouer des partenariats stratégiques en Suisse et au Maroc, notamment avec l'Arab-Swiss Chamber Of Commerce and Industry (CASCI), l'Agence Marocaine de Développement des Investissements, ainsi qu'avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).
D'après la FSMD, cette quatrième édition du Symposium économique, peut intéresser un grand nombre de sociétés, de décideurs et d'organisations suisses et internationales.
La Fondation souhaite garantir, à l'horizon 2012, un accompagnement immédiat pour toute personne physique et morale souhaitant s'établir au Maroc et participer au développement socio-économique et au développement durable du Royaume.
Ce Symposium servira en effet, a précisé la Fondation, de passerelle permettant la rencontre et l'échange d'idées de différents acteurs économiques.
La FSMD, ainsi que ses partenaires clés, conseilleront et orienteront les participants vers des spécialistes suisses, marocains et internationaux, qui pourront répondre directement à leurs attentes et garantir le suivi et la réalisation de leurs projets.
Durant ce Symposium, la Fondation compte sensibiliser les acteurs stratégiques soucieux de s'engager dans la voie de l'investissement socialement responsable et du développement durable entre la Suisse et le Royaume du Maroc.
Reconnue d'utilité publique depuis 2004, la Fondation Suisse Maroc pour le Développement Durable est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) à but non lucratif qui a son siège à Genève et qui se propose de sensibiliser des acteurs suisses et internationaux, en vue de contribuer à la mise à niveau économique du Royaume du Maroc.
Elle s'assigne pour mission de créer des emplois locaux, renforcer les infrastructures, promouvoir le transfert de connaissances et de compétences et de favoriser le développement dans les milieux pédagogiquement défavorisés afin de faciliter l'accès au savoir.
Elle établit des partenariats avec le secteur privé et les organisations de la société civile, en vue de réduire la pauvreté dans certaines régions et favorise toutes les activités allant dans le sens du développement humain durable.
Avec la vocation de "Relier compétences suisses et marocaines pour réaliser des projets durables entre les deux pays", la FSMD vise la mise en place de projets de développement durable (économiques, écologiques et sociaux) pour assurer le transfert de connaissances et de compétences, a fait savoir la FSMD.
Le Conseil de la FSMD est composé de personnalités suisses, marocaines, françaises et espagnoles provenant de milieux économiques, académiques et politiques. Chacune de ces personnalités s'engage activement à renforcer le lien existant entre la Suisse et le Maroc et à soutenir la réalisation de projets humains durables retenus dans le cadre du programme de la Fondation.
La Fondation agit dans différents domaines du Développement Durable : Droits de l'Enfant et Droits de l'Homme, Education et Formation, Social et Santé, Economie sociale, Environnement, Recherche scientifique et Innovation technologique.
L'octroi du statut consultatif spécial ECOSOC - Conseil Economique et Social des Nations Unies - à la FSMD a été confirmé officiellement par l'ONU lors de la session du 19 juillet dernier à New-York.

source map.ma

lundi 18 octobre 2010

Devises : Othman Benjelloun introduit 800 millions d’euros en 6 mois

(Infomediaire Maroc) - En à peine 6 mois, pas moins de 800 millions d’euros ont été introduits au Maroc par Othman Benjelloun. Ainsi, entre l’augmentation du capital de BMCE Bank réservée au Crédit Mutuel français et la cession de 40% du capital de Meditel à France Telecom, le patron de FinanceCom a donné un grand coup de pouce aux investissements étrangers au Maroc.

source bladi.ma

Ruée des promoteurs sur les logements sociaux à 250 000 DH ! 300 000 déjà planifiés

Une trentaine de conventions ont été signées avec l'Etat dans le cadre du plan de relance.
En neuf mois, les mises en chantier projetées ont atteint l'objectif fixé par l'Etat pour les 10 prochaines années.
Addoha, CDG, Alliances, Palmeraie Développement…, les grands groupes s'y sont impliqués.
Presque toutes les villes sont concernées.


Des logements à 200 000 DH, à 140 000 DH ou plus récemment à 250 000 DH. Depuis quelques années, le Maroc a multiplié les initiatives pour tenter de répondre à la demande toujours croissante de logements à prix abordable. Le succès des logements à 200 000 DH, défiscalisés à la construction et à la vente, a d’ailleurs prouvé que le besoin existait, puisqu’en dix ans, les 89 conventions signées entre l’Etat et les promoteurs portaient sur la construction de 200 000 logements sociaux. La disparition des avantages fiscaux, en janvier 2008, avait d’ailleurs donné un coup de frein à l’activité du secteur. Et il a fallu, deux ans plus tard, et devant la crainte d’un effondrement du marché, revenir avec une nouvelle formule, plus en phase avec la réalité du marché (voir encadré). En janvier 2010 donc, le gouvernement mettait en place un dispositif fiscal attrayant et les premiers résultats semblent au-delà de toute espérance. L’intérêt des bâtisseurs réside certainement dans le fait que le marché potentiel est très large. En janvier 2010, lors d’un dîner-débat sur le sujet organisé par La Vie éco, Taoufik Hejira, ministre de l’habitat, faisait état d’une demande en logements pour le pays qui dépasse les 125 000 unités par an, dont 60% pour le social, sachant que 70% de cette demande vient des nouveaux ménages et que le reste irait résorber progressivement le déficit existant (700 000 logements). Autre information, 63% de la demande en logements se concentre sur cinq régions, à savoir Casablanca, Rabat, l’Oriental, Souss-Massa-Draâ et Marrakech.

15 conventions signées par le seul Addoha !

Où en est-on aujourd’hui ? Auprès du ministère de l’habitat, on se montre discret, en préférant sans doute attendre une occasion officielle pour faire l’annonce du total des projets programmés. Mais, chez la profession, c’est véritablement la ruée sur ce type de produit. Car, contrairement aux logements à faible valeur immobilière totale (VIT) de 140 000 DH destinés aux ménages dont les revenus sont inférieurs à 3 000 DH par mois (généralement les bidonvillois, les habitants des logements menaçant ruine, les porteurs d’uniforme ainsi que certains employés des secteurs privé et public), les logements sociaux à 250 000 DH s’adressent à toutes les catégories socioprofessionnelles et sans condition particulière de revenu.
Dans tous les cas, selon les estimations de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers, plus de trente conventions ont déjà été signées avec l’Etat et, dans l’ensemble, les 300 000 logements visés par l’Etat sur une période de 10 ans sont déjà visés par les promoteurs à l’issue de 9 mois d’existence du cadre incitatif. Dans le lot des signataires, le groupe Addoha a pris de l’avance. «Nous avons conclu une quinzaine de conventions avec le gouvernement relatives au nouveau dispositif légal et fiscal de logements à
250 000 DH. Ces conventions portent sur plus de 100 000 logements situés dans différentes villes du Royaume, entre autres Casablanca, Tanger, Marrakech et Salé», se réjouit un responsable du groupe. «A Casablanca, le programme en commercialisation actuellement, Al Farah, connaît un succès sans précédent. Plus de 10 000 unités de logements à 250 000 DH ont été écoulées durant les dernières semaines uniquement», précise la même source. Ces projets font partie d’un programme global de 150 000 logements à 250 000 DH à réaliser sur les cinq prochaines années annoncé par le groupe en juin dernier. Des logements répartis sur treize villes du Royaume. En tête de liste figurent Casablanca et Marrakech avec 35 000 unités chacune. Tanger verra la mise en chantier de 24 000 logements. La ville nouvelle de Aïn Aouda, initiée par le groupe Addoha dans le cadre de son partenariat avec la Compagnie générale immobilière (CGI), abritera quant à elle 17 000 logements, alors que Tamesna connaîtra la construction de 10 000 autres unités. A Kénitra, le promoteur immobilier compte réaliser 6 000 unités. Egalement présentes sur le planning du groupe immobilier, les villes de Fès, Agadir et Meknès qui verront la construction de 5 000 logements chacune. Enfin, le groupe a décidé de s’implanter, pour la première fois, dans quatre villes. Il compte construire 3 000 unités à Oujda et 5 000 autres réparties entre Béni-Mellal, Safi et El Jadida. Le foncier y afférent a déjà été identifié. Il est en cours d’acquisition. A côté du programme de logements à 250 000 DH, le groupe Addoha continue à proposer à ses clients des logements sociaux à 200 000 DH, prévus dans les programmes dont les conventions ont été signées avec l’Etat avant 2008 (ancien cadre incitatif). Les chantiers y afférents ne prendront fin qu’ en 2013 et concernent des projets sociaux développés dans les villes suivantes : Tanger, Fès, Meknès, Salé et Kénitra, indique le service communication du groupe.

Les petites villes bénéficient également d'une attention des promoteurs

Filiale de la holding CDG Développement, Dyar Al Mansour figure également parmi les opérateurs marocains ayant conclu des conventions relatives au logement social avec l’Etat. «Avec l’adoption de la nouvelle loi sur le logement à 250 000 DH et la volonté de la CDG de se positionner en tant qu’acteur de référence dans le logement social, Dyar Al Mansour a amorcé sa réorientation stratégique pour se mettre en position de réaliser
100 000 logements à l’horizon 2020», explique Taieb Naciri, dg de l’entité. Cette société a débuté son activité en 2002 avec le projet Douar Al Kora composé de 2 200 unités de relogement, 650 commerces et 850 logements de péréquation. Pour le moment, une convention a déjà été signée pour la réalisation de 5 500 logements à 250 000 DH dans la ville de Témara. Toujours sur le même segment, trois projets sont en cours d’étude et d’autorisation. Il s’agit de «8 600 logements à Rabat, 6 283 à Casablanca et 300 à Khémisset», indique
M. Naciri.
Chez Alliances, l’autre gros mastodonte du secteur, le
DG Karim Belmaachi indique qu’une dizaine de conventions ont été signées avec l’Etat, dont une concerne le logement à faible VIT et, tout le reste, des logements à 250 000 DH. Un programme de 80000 logements est annoncé par le groupe qui compte les réaliser à Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès, Kénitra, Larache, Meknès et M’diq. «Ca avance très bien. La demande est là», se réjouit M. Belmaachi.
Même état d’esprit du côté de Espaces Saada, la filiale du groupe Palmeraie développement qui a manifesté son intention de jouer un rôle plus actif dans le segment. Certes, «la première convention signée avec l’Etat dans le cadre des logements à 200 000 DH l’a été en 2002, et, depuis, plusieurs autres ont été contractées. La dernière convention en date a été signée durant l’année en cours dans le cadre de la loi de finances 2010» , indique Samir Bennani, DGA de Espaces Saâda. Et de poursuivre: «depuis, nous nous sommes engagés dans des programmes qui comptent chacun quelques milliers de logements dans les principales villes du pays, à savoir Agadir avec les projets Adrar et Aït Melloul, Marrakech avec Saada 2 et Tamansourt, Casablanca avec Nouacer, Médiouna et Lakhyayta et Tanger avec Boughaz. Nous avons également plusieurs autres projets majeurs en cours de développement avec un foncier sécurisé à Casablanca, Marrakech, Fès et Agadir». M. Bennani ajoute, en substance, que Espaces Saâda comptent livrer plus de 20 000 logements d’ici à fin 2012, et que la volonté de la société est d’accentuer cette cadence. Ce qui est d’ailleurs déjà en cours avec une augmentation conséquente des mises en chantier. Le Dga de Espaces Saâda fait en outre savoir que la clarification des volets fiscal et juridique de ce segment incite l’entreprise à envisager la prochaine décennie avec beaucoup d’ambition.
A noter, bien entendu, que ces groupes ne sont pas les seuls à se lancer dans la course. De nombreux promoteurs se sont engagés avec l’Etat dont, par exemple, le groupe Jamaï. Auprès de ce dernier, on affirme avoir plusieurs chantiers en cours mais sans toutefois en révéler l’ampleur.
Il est vrai que les pouvoirs publics essaient de faire de leur mieux pour réduire les goulets d’étranglement. En plus des dispositions juridiques et des amendements fiscaux incitatifs contenus dans la loi de finances 2010, qui encouragent les promoteurs immobiliers à mieux s’impliquer dans des projets d’habitat social, une circulaire conjointe, émanant des ministères des finances et de l’habitat datée du 6 juillet 2010 incite à la facilitation des dérogations, notamment pour l’habitat social. «Nous avons senti une professionnalisation et une transparence croissantes au niveau des autorités locales, preuve d’une volonté de modernisation de l’administration publique. De même notre fédération s’est considérablement structurée, ce qui a permis d’alimenter le dialogue et l’adaptation entre les parties et de faciliter le métier de promoteur immobilier», conclut Samir Bennani de Espaces Saâda.

source lavieeco.com

Bourse des Valeurs de Casablanca Une percée spectaculaire

La bourse de Casablanca a vécu une semaine euphorique avec une hausse de deux points confortant par la même occasion son trend haussier constaté depuis un mois environ.

Les performances annuelles cumulées atteignent ainsi 15,7% pour le MASI à 12.082 points et 16,5 % pour le MADEX à 9684 points. Par ailleurs, la capitalisation boursière du marché a gagné plus de 10 milliards de DH pour se chiffrer à 549 Milliards de DH.

Au cours de la séance du jeudi 14 octobre, le marché des valeurs continue sur sa lancée en enregistrant une importante hausse de 0,69% pour l’indice MASI et de 0,7% pour le MADEX.

Lors de la même journée, la physionomie de la bourse a été caractérisée par le traitement de 50 valeurs, dont 31 ont évolué à la hausse, 13 en baisse et 6 en stagnation.

Le volume échangé a atteint une valeur de 347 millions de DH, entièrement conclue sur le marché central. Ce volume a été concentré plus particulièrement sur Itissalat Al Maghrib avec des transactions de 66 millions de DH, Addoha pour 56 millions de DH et Alliances Développement pour 53 millions de DH.

Pendant cette séance du jeudi, les plus fortes hausses ont porté sur Maroc Leasing qui a pris la première place avec une progression de 5,95% et un titre traité à 552 DH. Il est immédiatement suivi par Fenie Brossette dont la valeur a augmenté de 5,82% à 517 DH et Managem qui s’est appréciée de 5,4% à 527 DH.

A l’opposé, les plus fortes baisses ont concerné la SCE qui s’est dévalorisée de 5,08% puis la CDM qui a chuté de 5,05% et Ennakl dont le recul a été de 1,64%.


source aufaitmaroc.com