jeudi 26 mai 2011

BCP : 2 augmentations de capital encore à venir

Après la cession de 20% de la BCP par le trésor aux profit d’un consortium des Banques Populaires Régionales (BPR), le président du comité directeur du Crédit populaire, Mohamed Benchaaboun, a annoncé hier que la Banque Centrale Populaire (BCP) compte procéder à une augmentation de son capital de 10% à travers la bourse et de 5% réservée au personnel. Benchaaboun a ajouté aussi que la banque prévoit, dans une étape ultérieure, l'intégration dans son capital d'un institutionnel, national ou étranger, dans une fourchette comprise entre 5 et 15%. L’OCP, qui détient déjà un peu plus de 5% du capital, est pressenti pour être l’heureux bénéficière de cette cession. A suivre !


source infomediaire.ma

Cession de 20 % du capital de la BCP

Apport de 5,33 MMDH à la caisse de l'Etat


Le ministre de l'Economie et des Finances a expliqué que cette opération intervient après celle réalisée en 2002 conformément aux dispositions de l'article 59 de la loi 12/96 portant réforme du crédit populaire.


La cession au profit des banques populaires régionales de 20 % du capital de la Banque centrale populaire ne s'inscrit pas dans la logique de financement des besoins du trésor. C'est ce qu'a tenu à souligner d'emblée l'argentier du Royaume lors d'un point de presse hier à Rabat destiné à la cession de l'Etat de 20 % du capital de la BCP aux banques populaires régionales soit 13.282.150 actions.
Il faut dire que dès l'annonce de l'opération qui apportera à la caisse de l'Etat quelque 5,332 milliards de dirhams, on a estimé de part et d'autre qu'il s'agit d'une réponse aux dépenses supplémentaires engagées récemment par l'Etat en dehors des prévisions de la loi de finances 2011 notamment les engagements pris dans le cadre du dialogue social ainsi que les 15 milliards de dirhams supplémentaires de la caisse de compensation.
« C'est vrai que cette opération tombe à point nommé. Mais, ce n'est pas la raison essentielle. L'on en a déjà parlé l'an dernier. », a-t-il précisé.

Le ministre de l'Economie et des Finances a expliqué que cette opération intervient après celle réalisée en 2002 conformément aux dispositions de l'article 59 de la loi 12/96 portant réforme du crédit populaire. Elle vise à renforcer la cohésion du crédit populaire du Maroc et le rapprocher des standards et normes des grands groupes mutualistes internationaux où les banques régionales détiennent la majorité voire la totalité du capital de leur banque centrale. A l'issue de cette opération, les banques populaires régionales deviendront l'actionnaire de référence de la banque centrale populaire avec près de 40 % de son capital tandis que l'Etat et les banques populaires régionales continueront à détenir, ensemble, la majorité du capital de la BCP conformément à la loi .Les actions seront réparties entre les 10 BPR à hauteur
de 2 % chacune. L'opération sera réalisée sur le marché de bloc. Le prix unitaire est de 402 dhs.
Pour accompagner cette nouvelle configuration, le président du Groupe Banques Populaires, Mohamed Benchaaboun a signalé que la BCP envisage de procéder à une augmentation de son capital : une augmentation de 10 % à travers une offre publique de vente ainsi qu'une augmentation de 5% réservée au personnel. Dans une étape ultérieure, on procédera à l'intégration d'un institutionnel national ou étranger dans une fourchette comprise entre 5 et 15 %.

Par ailleurs, il est à noter que l'opération de cession s'inscrit dans la logique de régionalisation avancée. «Nous préparons les banques régionales à devenir des structures beaucoup plus impliquées dans cette dynamique ayant trait à la régionalisation. », a indiqué Salah Eddine Mezouar.
Sur le même registre, M.Benchaâboune a expliqué que les banques régionales contribuent largement au développement des régions aussi bien par la mobilisation de l'épargne que par le financement de l'économie avec des parts de marchés supérieures à 30 %.
Il existe 10 banques populaires régionales couvrant tout le territoire national. Ce sont des banques coopératives dont le capital est entièrement détenu par leurs clients. Elles ont pour mission de contribuer au développement économique de leurs régions à travers la mobilisation de l'épargne et son utilisation au niveau des régions où elle est collectée. Elles disposent d'une grande expertise dans la banque de détail tant sur le plan de la mobilisation de l'épargne ou du financement des particuliers, des professionnels ou de la PME. Elles bénéficient d'un apport majeur de leurs clients sociétaires aussi bien sur le plan de développement de leurs activités qu'au niveau de leur gouvernance.

Capital

Si le capital des banques populaires régionales est détenu dans sa quasi-totalité par les clients sociétaires, le capital de la BCP, quant à lui, a toujours été détenu majoritairement par l'Etat :
-Jusqu'en 2002, le capital de la BCP a été détenu, dans sa quasi-totalité, par l'Etat, directement ou indirectement
-La loi 12/96 a prévu une première ouverture à travers la cession, par l'Etat aux BPR, de 21 % du capital de la BCP à un prix préférentiel, tout en stipulant que la majorité du capital doit toujours être détenu entre l'Etat et les BPR.
-D'autres opérations devraient suivre pour rapprocher le Crédit populaire du Maroc des standards des groupes mutualistes internationaux.
Il est à noter que le groupe Banque populaire est une structure identique à celle des grands groupes mutualistes internationaux.



source http://www.lematin.ma/actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=151415

Nominations à Wafa Assurance

Le Conseil d'Administration de Wafa Assurance réuni le 18 mai 2011, sous la Présidence de M.Mohamed Ramses ARROUB, renouvelle sa confiance à M. Jean-Charles FREIMULLER et reconduit M. Jean-Charles FREIMULLER dans ses fonctions de Direction Générale pour une nouvelle période de 3 ans.
Monsieur Jean-Charles FREIMULLER possède une expérience de plus de trente ans dans le secteur des assurances où il a dirigé, entre autres, les filiales des AGF et de Zurich en Italie, en Belgique et au Canada pour ensuite évoluer vers la responsabilité régionale de toute l’Amérique latine. Il rejoint Wafa Assurance en 2008 en qualité de Directeur Général.
Le Conseil d'Administration nomme Monsieur Abdelmajid TAMIM Directeur Général Délégué en charge de l’Assurance des Entreprises.
M. TAMIM est titulaire d’un DEA en droit public de l’Université de Tours, il intégra Wafa Assurance en 1985. Fort de plus de 25 ans d’expérience dans le domaine des Assurances, expert reconnu du Secteur, Monsieur Abdelmajid TAMIM a fortement contribué au développement du segment Entreprise au sein de Wafa Assurance.
Le Conseil d'Administration nomme Monsieur Slimane ECHCHIHAB Directeur Général Délégué en charge de l’Assurance des Particuliers et des Professionnels.
M. ECHCHIHAB est titulaire d’un Doctorat en Finance, il démarra sa carrière en France en tant que Maître Assistant à INSEAD. De retour au Maroc en 1985, il rejoint la BCM dans le contrôle de gestion. Depuis 1989 chez Wafa Assurance, Monsieur Slimane ECHCHIHAB se chargea en premier lieu de l’activité Groupe vie ensuite du développement de la Bancassurance où il en a fait une réussite et un modèle de référence. En 2008, il se voit confier la responsabilité des Réseaux Agents et Courtiers en plus des réseaux Bancassurance.
Ces nominations renforcent les structures de Wafa assurance afin de mieux servir ses clients et réseaux partenaires et porteront la forte ambition de développement de Wafa Assurance.





Sofac "dope" sa communication

Sofac, une enseigne de crédit à la consommation et automobile, «rafraîchit» sa communication et se dote d’une nouvelle plateforme d’expression visuelle et identitaire. La société vient en effet de créer une nouvelle mascotte «Super Héros», porte-parole de la marque. Dans un communiqué de la société, on parle de «rupture de ton». L’objectif est à la fois de moderniser l’image de SOFAC et de se rapprocher de la clientèle

source http://www.lesechos.ma/component/content/article/2-les-echos-du-jour/11208-sofac-ldoper-sa-communication.html

mardi 17 mai 2011

SCB CAMEROUN / ATTIJARIWAFA BANK :LE PERSONNEL EST « RASSURÉ »

Ils se disent satisfaits des repreneurs marocains de la société camerounaise des banques (Scb Cameroon). Et espèrent une meilleure prise en charge.
10h30 ce lundi à la Scb Cameroun, agence de l’avenue Vogt à Yaoundé. Dans la salle d’attente de la dite banque, quelques clients attendent d’être reçus. Dans des bureaux, quelques employés de la banque sont installés derrière leurs ordinateurs. L’atmosphère est plutôt calme. La concertation qu’a eue le nouveau repreneur de la société camerounaise des banques, « Attijariwafa Bank » et le personnel de la Scb Cameroun semble porter ses fruits. Les employés sont maintenant plus calmes et plus confiants. « La grève n’aura plus lieuAujourd’hui le personnel est content du départ des Français. Ils avaient mis un système en place pour privilégier leurs avantages. Maintenant, il faut juste régler certains problèmes sociaux  » a lancé, avec un brin de sourire sur les lèvres, Martin Paul Bidias Mboro, délégué du personnel à la Scb Cameroun. Pour ce dernier, c’est un nouveau vent qui souffle au sein de l’entreprise bancaire, en attendant de juger le groupe Attijariwafa Bank dans la façon donc elle procèdera pour régler les différents problèmes.
Pour Isaac Bissala président du syndicat national des employés de banques, la reprise de la Scb Cameroun par la banque marocaine n’est pas un phénomène nouveau. «  Dans tous les pays du monde, on voit des banques qui sont reprises par d’autres banques. Cela dépend de la nouvelle politique du crédit agricole France qui ne veut plus avoir des agences en Afrique. Elle est en train de faire donc ce qu’on appelle la cession d’acquisition, c'est-à-dire qu’elle elle vend cette filiale en Afrique à d’autres banques. C’est comme cela qu’Attijariwafa Bank a repris la filiale du Cameroun ». Cependant, le syndicaliste exprime son inquiétude face au sort des employés. Car la reprise d’une banque se fait toujours avec une restructuration, ce qui n’exclurait pas que le nouveau propriétaire anticipe le départ de certains travailleurs. Il explique « pour le moment, Attijariwafa banque nous dit, non il n’y aura rien, mais nous savons que d’ici quelques années elle sera appelée à restructurer le personnel. Quand on sait que la pyramide des âges de la Scb est renversée, cela veut dire que le personnel est vieillissant ; et comme nous savons que toutes les banques veulent rajeunir, certainement que d’ici peu de temps, Attijariwafa Bank dira qu’il y aura des départs volontaires pour essayer de renouveler ses effectifs ».
Un nouvel air
Augmentation du taux de bancarisation, extension de son réseau en dédoublant le nombre d’agences (de 17 à 35) en 2 ans, offre de produits et services financiers pour les ménages et les petites et moyennes entreprises (Pme) et le financement des projets structurants. Telle est la feuille de route bien chargée que Mohamed El Kettani, le président directeur général du groupe Attijariwafa Bank a dévoilée lors de sa conférence de presse. La banque marocaine qui vient d’acquérir 51% du capital de la Scb Cameroun compte relever le niveau de l’ex première banque du Cameroun, qui est aujourd’hui au 4ème rang. « Je rentrerai à Casablanca extrêmement mobilisé pour relever le défi du progrès », a rassuré le directeur général de la banque marocaine.
Né en 2003 de la fusion entre Attijari (commercial) et Waffa (fidélité) deux banques marocaines, le groupe Attijariwafa Bank a suffisamment roulé sa bosse dans le secteur bancaire. Il possède 30% du marché dans le secteur bancaire marocain. Il a étendu ses filiales en Afrique de l’Ouest et en occident dont 12 en Afrique et 7 en Europe. Pour le moment la nouvelle charte graphique de l’alliance entre les deux banques est déjà faite. Une charte reprenant les couleurs du groupe Attijariwafa Bank, traduisant sa volonté d’être une entreprise à la fois moderne et enracinée dans la culture africaine.

Auto Hall : Un programme d’investissement ambitieux

Le marché international des véhicules industriels commence à reprendre des couleurs et à progresser après la crise.
La part de marché des véhicules utilitaires s’est établie à 21,8%.
Auto Hall vient de dévoiler à la presse ses résultats au titre de l’exercice 2010. Une année qui a été marquée par une conjoncture internationale difficile qui s’est néanmoins améliorée par rapport à l’exercice précédent.
Ainsi, après une forte baisse enregistrée en 2009, le marché des véhicules industriels a légèrement repris. En effet, à fin 2010, la situation des plus grands marchés s’est présentée comme suit : Etats-Unis +10%, Union européenne +9% et Japon +3%.
Sur un marché national où tous les segments se sont inscrits en baisse, Auto Hall a pourtant réussi à tirer son épingle du jeu. Hormis les véhicules industriels qui  ont vu leur part de marché baisser pour s’établir à 40% alors qu’elle était de 47% en 2009, la part de marché des autres segments a augmenté. En effet, la part de marché des véhicules utilitaires s’est établie à 21,8%,  celle des voitures particulières à 6,1% et celle des tracteurs agricoles à 31%, alors qu’elles étaient respectivement en 2009 de l’ordre de 17%, 4,7% et 30%.
Du côté des résultats, le chiffre d’affaires consolidé a néanmoins baissé de 10%, s’établissant à 2,62 Mds de DH en 2010. Même tendance pour le résultat opérationnel qui a diminué de 15%, s’établissant ainsi à 263,35 MDH, alors qu’il était de 311,47 MDH.
Pour sa part, le résultat net consolidé s’est établi à 191,87 MDH, soit une baisse de 8%.
Stratégie de développement  
«Nous prévoyons d’atteindre 50 succursales à l’horizon 2013», annonce le management d’Auto Hall. En effet, plusieurs succursales et terrains sont en cours d’achat  ou d’aménagement afin d’agrandir au mieux les parcs automobiles et d’offrir le plus de choix pour cibler le plus de clientèle possible.
En effet, le comité exécutif d’Auto Hall avait prévu, en 2008, d’allouer un budget de 600 millions de DH pour les investissements.
Actuellement, 400 millions de DH ont été engagés pour l’achat de terrain, la construction et l’aménagement de nouvelles succursales. Pour ce qui est du personnel, Auto Hall affirme que «la richesse et la valeur sûre est sans aucun doute le personnel dont elle dispose». En cela, une rémunération attrayante et des conditions de travail encourageantes ont été mises en place afin de les fidéliser et les aider à développer au mieux leurs compétences.
D’ailleurs, le management d’Auto Hall explique que la baisse de l’effectif entre 2008 et 2010 n’est due en aucun cas à des licenciements : c’est plus des départs dus à la mauvaise conjoncture qu’a connue le secteur en cette période. Il faut signaler que cette baisse touche plus spécialement les commerciaux et que la rémunération de ces derniers, pour la grande majorité, est variable et dépend entièrement des objectifs fixés.. 

Imtiaz : La BMCE assure

14 % de PDM pour Moussanada et 33 % pour Imtiaz : la BMCE confirme par les chiffres son ambition d’accompagner les PME.
Depuis le lancement des différents programmes d’appui et de renforcement de la compétitivité des PME, le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, avait multiplié les rencontres pour vulgariser ces programmes auprès de la population cible, à savoir les patrons. Et quelques jours après la tenue des 2ème Assises de l’industrie, Reda Chami a été invité par la BMCE pour faire le point sur ces programmes et pour les vulgariser auprès des 150 clients/PME de la banque conviés pour l’occasion.
Le ministre, après avoir rappelé le contexte de lancement de ces différents programmes, à savoir l’accompagnement du Plan National du Pacte Emergence, a axé son intervention sur les résultats enregistrés par chaque programme.
Pour ce qui et du volet de l’amélioration du climat des affaires, le ministre a insisté sur le fait que la Commission nationale dédiée travaille à développer le cadre réglementaire. D’ailleurs, la loi sur la simplification de la  SARL est actuellement en cours d’étude à la deuxième Chambre. La deuxième loi concerne les délais de paiement qui posent un sérieux problème aux PME. L’idée en cours d’étude est celle de demander aux commissaires aux comptes de signaler dans leur attestation si les établissements publics et autres respectent les délais de paiement. «Cela pourrait être une garantie de plus pour les PME et, avec une disposition pareille, on peut vérifier si cette loi est respectée ou pas», souligne Chami. La généralisation du guichet unique est également une action qui va dans le sens de l’amélioration de l’environnement des affaires, dans la mesure où il évite aux PME de se perdre dans les méandres de l’administration.
Le ministre a également présenté l’offre en formation proposée aux PME désireuses de renforcer leurs ressources humaines. Avec à la clé la création d’instituts spécialisés pour accompagner notamment les métiers mondiaux du Maroc et un fonds d’aide à la formation. Dans ce sens, le ministre n’a pas caché sa fierté de voir les résultats probants de l’INMAA, l’usine pilote qui propose aux entreprises, sous forme de formation pratique, d’améliorer leur process de production. 
Mais l’essentiel de la présentation de Réda Chami a concerné le financement.
Le financement, clé de voûte 
Le financement de la PME est l’une des problématiques majeures dont souffre le tissu industriel au Maroc. Il fallait donc lui trouver une solution en associant à la fois les PME et les banques. Il y a lieu d’ailleurs de citer la création de deux fonds d’investissements public-privé pour un total de 850 millions de DH dédiés aux PME.
Et puis, il y a les deux programmes Moussanada et Imtiaz. D’abord, pour Mousanada, qui concerne une plus large assise, le ministre a assuré que ce programme, sous ses trois déclinaisons, a un impact certain sur la PME. Et ce sont 308 PME qui en ont profité pour un total de 43,1 MDH. Dans ce sens, la BMCE  a accompagné 42 PME avec 7 MDH, soit 14 % de PDM de Moussanada. Puis Imtiaz qui a l’ambition de financer la croissance des PME. Ce programme dont la 3ème édition se poursuit jusqu’au 13 juin 2011, a profité à 33 entreprises en leur apportant un soutien de 113,15 MDH sur un investissement total de plus de 666 MDH. Pour ce programme, la BMCE arrive en tête en ayant accompagné 33 entreprises.
Au-delà de la présentation des performances des différents outils, le ministre a également profité de son passage à la BMCE, et de la présence des clients PME, pour approfondir le débat sur les ajustements éventuels à apporter à chaque programme pour une meilleure efficience

Les particuliers et les étrangers vendeurs en Bourse

Les dernières statistiques relatives à la ventilation des transactions boursières par catégorie d’investisseurs confirment les révélations faites par certains analystes au cours de ces derniers mois. Les particuliers et les investisseurs étrangers sont bel et bien vendeurs en Bourse, tandis que les OPCVM sont plutôt acheteurs. En effet, les opérations d’achat réalisées par les particuliers au cours du premier trimestre 2011 totalisent 1,5 milliard de DH, alors que leurs opérations de vente atteignent 1,9 milliard de DH. Les ordres d’achat émis par les particuliers via le réseau bancaire ont, pour leur part, totalisé 154 MDH, au moment où leurs ordres de vente ont porté sur 350 MDH.
Les personnes morales étrangères ont, elles, acheté pour 1,17 milliard de DH d’actions, sachant que leurs ventes ont totalisé 1,6 milliard de DH. Et, dans une moindre mesure, les opérations d’achat des particuliers étrangers ont porté sur 69 MDH, alors que leurs opérations de vente ont totalisé 84 MDH.
Seuls les OPCVM étaient acheteurs au cours du premier trimestre, avec un volume de 4,8 milliards de DH contre des ventes totalisant 3,5 milliards.
IAM : résultat opérationnel en baisse de 7,2% au premier trimestre 2011
Résultats trimestriels pour le moins mitigés pour l’opérateur historique Maroc Telecom. Les comptes arrêtés au 31 mars 2011 font apparaître un chiffre d’affaires consolidé de 7,53 milliards de DH, en hausse d’à peine 1,2% par rapport à mars 2010. Cette augmentation s’explique par l’expansion de 17% du parc clients du groupe, qui atteint désormais 26,2 millions. Le parc mobile au Maroc a progressé de 6,9%, tandis que celui des filiales africaines s’est apprécié de 56%.
Cette faible croissance du chiffre d’affaires s’est transformée en une baisse sur le plan opérationnel. L’excédent brut d’exploitation a en effet reculé de 5,7%, à 4,04 milliards de DH, et le résultat opérationnel a régressé de 7,2%, à 2,97 milliards, impacté en plus par la poursuite des investissements dans les réseaux et les systèmes. La marge opérationnelle se maintient tout de même à un niveau élevé, à 39,5%.
Malgré ses réalisations, Maroc Telecom maintient ses perspectives pour le reste de l’année. Il table sur une légère croissance du chiffre d’affaires et sur une marge opérationnelle toujours élevée.
Malgré leur amélioration, les ratios boursiers de la place de Casablanca restent élevés
La Bourse de Casablanca affiche l’une des plus fortes contre-performances des places émergentes. Son indice a reculé de 5,5% depuis le début de l’année, alors que les cours sont en progression comme en Turquie, en République Tchèque et en Chine, ou en légère baisse comme en Argentine et au Mexique. Malgré cela, et en dépit de la réalisation par les sociétés cotées marocaines de bénéfices en hausse de 8,8% au titre de 2010, les ratios boursiers de la place casablancaise demeurent élevés par rapport à ceux des autres Bourses émergentes. En effet, selon la dernière édition de la Revue mensuelle de la conjoncture de Bank Al Maghrib, le PER (capitalisation boursière rapportée à la masse bénéficiaire) de la Bourse de Casablanca se situe aux alentours de 17, alors qu’il est inférieur à 13 en Turquie, en Chine, en République Tchèque et en Argentine. Le Price to book, qui est le rapport entre la capitalisation boursière et les fonds propres comptables des sociétés cotées, est pour sa part proche de 4 au Maroc, alors qu’il est de 1,5 en Russie, de 2,2 en République Tchèque et en Turquie, et de 2,5 en Chine et en Argentine.


Les ROE des sociétés cotées restent élevés : jusqu’à 52% en 2010 !

Près de 20 sociétés de la cote affichent un ROE 2010 supérieur à 20%. Agma Lahlou Tazi, CMT et Maroc Telecom sont toujours les plus rentables, avec un ROE de plus de 50%. La rentabilité financière des cimenteries en recul, celle des banques se maintient.

La rentabilité financière des sociétés cotées, que l’on mesure par le ROE (Return on Equity, rapport entre le bénéfice net et les fonds propres), s’est maintenue à un niveau élevé en 2010. Hormis les 9 sociétés qui ont dégagé un déficit de l’exercice écoulé (Sonasid, Taslif, Sofac, Mediaco...), les autres affichent des ratios de rentabilité globalement en ligne avec les prévisions. Seules 9 entreprises ont un ROE 2010 inférieur à 10%, alors que dix-huit sociétés dépassent les 20%.

Agma Lahlou Tazi est, encore une fois cette année, la société la plus rentable de la cote, avec un ROE de près de 52%. La nature peu capitalistique de son activité (courtage en assurances) garantit à ses actionnaires un retour sur fonds propres très élevé, et ce, malgré une activité et des bénéfices qui progressent faiblement d’une année à l’autre. En effet, le chiffre d’affaires de cette filiale d’Ona Courtage n’a augmenté que de 1,7% en 2010, et son bénéfice net n’a crû que de 3,1%.
La Compagnie minière de Touissit (CMT) affiche à peu près le même niveau de ROE qu’Agma (51,5%). Elle devance de loin les autres sociétés du secteur minier, qui dégagent tout de même un niveau de rentabilité satisfaisant (31% pour Managem et 27% pour la SMI). Il faut dire que CMT a profité durant la crise internationale de couvertures favorables des prix des métaux, ce qui l’a préservé de la chute des cours mondiaux en 2008 et 2009, contrairement à Management et SMI. En 2010, la société a pu profiter de la tendance du marché qui était favorable aux prix des métaux. Ceci alors que les filiales minières de Sni n’ont fait que rattraper le retard enregistré en 2008.
La troisième société la plus rentable de la cote n’est autre que Maroc Telecom. Son ROE a certes baissé d’un point par rapport à 2009, mais il se maintient à un niveau élevé de 50%. L’opérateur historique bénéficie toujours du faible poids de ses investissements par rapport à ses revenus récurrents. Sa marge opérationnelle (résultat d’exploitation rapporté au chiffre d’affaires) est en recul en raison d’une concurrence sectorielle plus forte, mais elle se maintient à plus de 40%, ce qui lui permet de financer ses investissements de renouvellement et de maintenance tout en préservant un bon niveau de rentabilité pour ses actionnaires.
Ce trio de tête (Agma, CMT et IAM) devance de loin les autres sociétés de la cote, dont les ROE les plus élevés tournent autour de 30%. C’est le cas de Microdata, la plus rentable du secteur informatique, avec une rentabilité financière de 34,7%, et de Centrale Laitière qui affiche un ROE de 31,4%. Si le niveau de rentabilité de la première société s’explique par la nature peu capitalistique de son activité et son orientation vers le segment des grands comptes (à fortes marges), celui de la filiale laitière de Sni est exceptionnellement élevé pour une entreprise industrielle. Il faut croire que le plus gros des investissements de la société est déjà en place et que ses efforts d’amélioration de la productivité et de réduction des charges opérationnelles lui permettent de faire face à la concurrence et à l’augmentation des prix des matières premières agricoles.
Chez les banques, des taux de rentabilité aussi élevés relèvent carrément du fantasme. Car, malgré la forte augmentation des bénéfices de certains établissements (Attijariwafa bank et la BCP notamment), l’obligation d’augmenter les fonds propres pour se conformer aux règles prudentielles de Bank Al-Maghrib limite les ROE du secteur aux alentours de 11%.
Pour les cimenteries, la rentabilité financière est en recul, suite à la baisse des résultats en 2010 consécutivement au tassement de la consommation de ciment et à l’arrivée de nouveaux opérateurs. Mais elle demeure toujours élevée, surtout pour Holcim (30,8%) et Lafarge (26,9%).
Notons enfin que dans l’immobilier, les ROE sont en amélioration, avec 17,9% pour Addoha et 15,6% pour Alliances. Seule la CGI a vu sa rentabilité baisser à 8,8%, en raison de bénéfices en recul de 11% en 2010

lundi 16 mai 2011

Crédit du Maroc : Une banque privée pour des clients d’exception

Le Crédit du Maroc a lancé son nouvel espace de banque privée dédié aux clients privilégiés haut de gamme. Une clientèle distinguée pour un espace raffiné. 


Le Crédit du Maroc (CDM), filiale du Crédit Agricole (France), a inauguré sa première banque privée au Maroc. En effet, la date du mardi 10 mai aura marqué un tournant dans l’histoire du CDM. En ce jour, la banque a fêté, en soirée, l’ouverture de son nouvel espace de banque privée «Villa Val d’Anfa» dédié aux clients haut de gamme après avoir donné une conférence de presse en matinée. «À l’image d’une banque suisse et dans la continuité des offres proposées par Crédit Agricole (France), CDM propose une offre innovante de produits bancaires et de solutions financières en réponse aux attentes de la clientèle patrimoniale», a expliqué Driss Didi El Houari, directeur de la banque privée de CDM. Dans ce sens, la filiale marocaine semble avoir trouvé la bonne formule. «Notre banque privée est la seule à combiner une structure d’accueil dédiée, une offre innovante de produits bancaires et de solutions financières et des équipes de conseillers en gestion de patrimoine et de fortune de haut niveau», a souligné Pierre-Louis Boissière, président du directoire du CDM. Le renforcement des offres du CDM était prévisible suite à la montée en puissance de la banque française dans le capital de sa filiale marocaine. En effet, le Crédit Agricole SA France avait annoncé fin 2010 l’acquisition, sur le marché de blocs à la Bourse de Casablanca, de 2.002.456 actions du CDM. Une transaction qui s’est faite alors au cours unitaire de 816,32 dirhams. Suite à cette transaction, selon le communiqué du Conseil déontologique des valeurs mobilières marocain (CDVM), le Crédit Agricole SA France détient désormais 76,66% du capital de CDM. Ainsi, la filiale marocaine était destinée d’emblée à l’innovation en offre bancaire et sa nouvelle banque privée s’inscrit dans la continuité des choses. «Notre banque s’engage à offrir aux clients patrimoniaux un excellent niveau de qualité qui se perçoit dès l’accueil avec une grande disponibilité du personnel, des conseils personnalisés, des relations privilégiées avec la clientèle et beaucoup de confidentialité et de transparence», a précisé M. Boissière. Ainsi, les clients éligibles, à partir d’un seuil de 1 million de dirhams, auront le privilège d’être accueillis dans un espace qui se veut sobre, chic et moderne. 

Le marocain Attijariwafa Bank prend officiellement possession de la SCB-Cameroun

APA-Yaoundé (Cameroun) Le groupe marocain Attijariwafa Bank a, jeudi, officiellement pris possession de 51% du capital de la Société commerciale de banque du Cameroun (SCB-Crédit agricole-Cameroun), a constaté APA sur place.

Les autres 49% du capital seront détenus par l’Etat du Cameroun.

Selon le président-directeur général du groupe, Mohamed El Kettani, qui s’exprimait face à la presse, la politique du repreneur consistera à participer à l’augmentation du taux de bancarisation du pays, qui tourne actuellement autour de 7%.

Attijariwafa Bank ambitionne de doubler, dans les deux années, le nombre d’agences de la SCB-Cameroun qui en compte actuellement 17.

Mohamed El Kettani n’a pas souhaité révéler le montant du rachat de l’établissement camerounais, aujourd’hui classé en 4è position des banques du pays.

Mais Attijariwafa Bank devra, très vite, être confrontée à une grogne sociale latente des quelque 520 employés de l’ex-SCB-CA, qui exigent la liquidation de leurs droits par leur ancien employeur avant, éventuellement, la signature de nouveaux contrats de travail avec le repreneur.

Ils demandent notamment une prime de bonne séparation, mais aussi l'apurement du reliquat de la prime pour service rendu avant la reprise, intervenue en 2005, de la SCB-Crédit Lyonnais par le français Crédit agricole.

Dans un mémorandum adressé il y a deux années au gouvernement, les employés de la banque demandaient en effet le calcul de leurs droits sociaux, au vu de la nouvelle donne, qui induit un changement de dénomination et donc de propriétaire.

Un comité de réflexion interne avait été mis sur pied par le gouvernement, dont les résultats n’ont jamais été rendus publics.

jeudi 12 mai 2011

Cimar pâtit de la flambée des prix des combustibles

Malgré un chiffre d’affaires en légère hausse, la rentabilité affiche une baisse à deux chiffres, suite à la hausse des prix des combustibles et des coûts fixes de l’usine d’Aït Baha.


Ciments du Maroc retrouve le chemin de la croissance commerciale. Après avoir fait moins que le marché pendant des années, la filiale d’Italcementi surperforme le secteur en termes de ventes. Ses écoulements ont en effet marqué une progression de 2,9% en 2010, dans un marché qui n’a évolué que de 0,4%. Cette croissance est due, entre autres, à la mise en service de la nouvelle usine d’Aït Baha ainsi qu’au bon comportement de la consommation de ciment dans la région du Sud.
Dans ce contexte, le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’établit à 3,6 milliards de DH, en hausse de 0,9% par rapport à 2009. Cette faible croissance par rapport à celle des ventes n’est nullement due à un effet prix négatif, le chiffre d’affaires de l’activité ciment ayant progressé de 6,1%. Ce sont donc les autres activités du groupe (béton, plâtre...) qui ont limité la croissance du chiffre d’affaires global.
Cela dit, le résultat d’exploitation évolue à contre-sens et marque un recul de 15,5% pour s’établir à 1,12 milliard de DH. Ciments du Maroc explique cette baisse par la flambée des prix des combustibles solides et l’augmentation des coûts fixes relatifs à la nouvelle usine d’Aït Baha qui a démarré au cours de 2010. Par conséquent, la marge opérationnelle se contracte de 6 points, pour se fixer à 30,6%.
Au final, le résultat net part du groupe s’établit en 2010 à 865 MDH, en baisse de 10%. Ce qui ramène la marge nette à 23,8% contre 26,7% en 2009. En dépit de ce retrait, le dividende qui sera versé aux actionnaires au titre de 2010 est en hausse de 10%, soit 30 DH par action. Il faut dire que le management du groupe est confiant quant à l’évolution du marché et la maîtrise de son outil industriel en 2011, et ce, même si les coûts risquent d’être impactés par des prix des combustibles toujours en hausse.



source http://www.lavieeco.com/news/societes-cotees/Cimar-patit-de-la-flambee-des-prix-des-combustibles-19490.html

Lafarge gênée par les nouvelles capacités de production

Ses ventes ont reculé de 4,7% en raison d’une consommation de ciment en baisse dans la région du Nord et du démarrage de nouvelles usines dans les régions du Centre et du Sud.


C’est une première. Les ventes de Lafarge Ciments ont enregistré une baisse de 4,7% en 2010, dans un marché qui est resté en quasi-stabilité. De fait, le contexte n’est plus le même pour le leader du secteur. La région du Nord, son marché de prédilection à côté de celui de Casablanca, a connu une baisse de la demande de plus de 8%, et l’arrivée de nouvelles capacités de production à Agadir (Ciments du Maroc) et Ben Ahmed (Ciments de l’Atlas) a créé un déséquilibre pour le groupe au niveau de la demande dans les régions du Centre et du Sud.
C’est ainsi que le chiffre d’affaires 2010 de Lafarge a enregistré une baisse de 1,6% pour s’établir à 5,3 milliards de DH. Ce retrait a été accentué au niveau de l’exploitation par le net renchérissement du coût des combustibles et par l’augmentation des amortissements relatifs à la seconde ligne de fabrication dans l’usine de Tétouan, mise en service mi-2009. Le résultat d’exploitation courant a en effet reculé de 12%, s’établissant à 2,4 milliards de DH. De ce fait, le groupe perd 5,3 points de marge opérationnelle qui se fixe désormais à 45%.
In fine, le résultat net part du groupe ressort à 1,67 milliard de DH, en baisse de 9,7% par rapport à 2009. Ce qui ramène la marge nette à 31,3%. Dans ce contexte, le management a décidé de distribuer le même niveau de dividende qu’en 2009, soit 66 DH par action.
A l’instar des autres opérateurs, Lafarge est confiante quant au comportement du marché du ciment en 2011, avec notamment la relance du logement social. C’est dans ce sens, ainsi que dans le but de faire face à la concurrence qui devient de plus en plus forte, que le groupe compte renforcer ses capacités en entamant la réalisation d’une nouvelle cimenterie dans le sud du pays

mercredi 11 mai 2011

Séance du 11/05/2011

Libellé Cours Var (%) Ouverture + Haut + Bas Volumes
Acred 684 0 - 684 684 -
Afriquia gaz 1 581,00 0 - 1 581,00 1 581,00 -
Agma lahlou-tazi 2 998,00 0 - 2 998,00 2 998,00 -
Alliances 689 -0,14 674 689 673 110
Aluminium du maroc 1 471,00 0 - 1 471,00 1 471,00 -
Atlanta 68,5 0,73 68 68,7 68 6 927
Attijariwafa bank 388 -0,01 387,6 388 386 16 600
Auto hall 86,98 -1,27 88 88,76 86,98 1 885
Auto nejma 1 450,00 0 1 450,00 1 450,00 1 450,00 50
Balima 217,3 0 - 217,3 217,3 -
Bcp 404 -0,12 402,1 405 402,1 1 031
Berliet maroc 192,95 -0,54 185 192,95 185 11
Bmce bank 218,5 0,22 217 218,5 217 954
Bmce j01/01/2011 214 -2,95 - 214 214 -
Bmci 970 -1,52 970 970 970 3 015
Branoma 2 560,00 0 - 2 560,00 2 560,00 -
Brasseries du maroc 2 244,00 0 - 2 244,00 2 244,00 -
Cartier saada 19,04 0 - 19,04 19,04 -
Cdm 858 0 - 858 858 -
Centrale laitiere 1 340,00 0 - 1 340,00 1 340,00 -
Cgi 1 310,00 0,76 1 290,00 1 310,00 1 290,00 408
Cih 270 0 270 270 270 55
Ciments du maroc 1 055,00 0 - 1 055,00 1 055,00 -
Cnia saada 1 110,00 0,9 1 100,00 1 110,00 1 100,00 339
Colorado 84,6 -0,47 84,56 86 84,56 5 458
Cosumar 1 850,00 0 - 1 850,00 1 850,00 -
Credit eqdom 1 695,00 0 - 1 695,00 1 695,00 -
Ctm 305 0 - 305 305 -
Dari couspate 798 0 - 798 798 -
Delattre levivier maroc 591 -5,74 595 595 591 18
Delta holding 81,74 0,91 80,2 81,74 80,2 610
Diac salaf 65,5 3,96 62,08 65,5 62,08 69
Disway 460 0 440,1 460 440,1 7
Douja prom addoha 101,5 0 101,9 101,9 100,8 94 118
Ennakl automobiles 39,38 -0,15 39,38 39,38 38,9 26
Fenie brossette 460 0 - 460 460 -
Fertima 191,7 3,62 185 191,7 185 24
Holcim (maroc) 2 470,00 0 - 2 470,00 2 470,00 -
Hps 650 0 - 650 650 -
Ib maroc.com 360 3,47 335 360 335 15
Involys 192 -0,46 192 192 192 1
Itissalat al-maghrib 154 -0,64 155 155 154 213 979
Label vie 1 180,00 0 - 1 180,00 1 180,00 -
Lafarge ciments 1 620,00 0,43 1 620,00 1 620,00 1 620,00 4
Lesieur cristal 126,5 4,97 127,3 127,3 122,1 4 244
Lydec 356 2 356 356 356 2
M2m group 428 0 - 428 428 -
Maghreb oxygene 263,9 0,03 263,9 263,9 263,9 136
Maghrebail 722 0 - 722 722 -
Managem 922 0,54 919 935 919 4 651
Maroc leasing 428 0 - 428 428 -
Med paper 47 -5,84 49,86 50,88 47 11 474
Mediaco maroc 65,8 -5,97 65,82 65,82 65,8 13
Microdata 647 -1,22 647 647 647 66
Miniere touissit 1 880,00 -0,94 1 845,00 1 880,00 1 845,00 7
Nexans maroc 316 0 316 316 316 3
Oulmes 652 0 - 652 652 -
Promopharm s.a 847 0 847 847 847 54
Realis. mecaniques 484 0 - 484 484 -
Rebab company 380,05 0 - 380,05 380,05 -
Risma 234 5,66 233 234 233 228
S.c.e 275 0 - 275 275 -
Salafin 690 0,14 680 690 670 46
Samir 615 0 610 616 610 1 799
Smi 2 827,00 0,82 2 897,00 2 900,00 2 827,00 268
Snep 336,5 -2,13 336 344,85 336 243
Sofac 265 0 - 265 265 -
Sonasid 1 461,00 0,06 1 460,00 1 461,00 1 460,00 45
Sothema 1 221,00 0 - 1 221,00 1 221,00 -
Stokvis nord afrique 40 0 39,4 40,5 37,72 3 579
Taslif 660 0 - 660 660 -
Timar 394 0 - 394 394 -
Unimer 178,55 0 - 178,55 178,55 -
Wafa assurances 2 910,00 0 - 2 910,00 2 910,00 -
Zellidja s.a 861 0 - 861 861 -