vendredi 26 août 2011

Maroc Leasing reprend des couleurs


Alors que ses résultats 2010 étaient en deçà des attentes escomptées, suite à sa fusion avec Chaabi Leasing, la filiale de la Banque populaire et de la CDG rebondit à l’issue des premiers mois de 2011 et parvient à signer des performances semestrielles positives. Ainsi, au terme des six premiers mois de cette année, Maroc Leasing est-elle parvenue à afficher des réalisations semestrielles en phase avec son business plan. En dépit d’un contexte difficile pour le secteur du leasing, marqué notamment par un repli du niveau de la production, Maroc Leasing a capitalisé sur les effets directs de la fusion en renforçant ses parts de marché et en affichant des résultats en nette progression.
À fin juin 2011, l’encours de financements distribués par la société s’est élevé à 10,2 MMDH,  en hausse de 13,23% par rapport aux 9 milliards de l’année précédente. Le produit d’exploitation s’établit à 1,7 MMDH, en progression de 6,9%. Le produit net bancaire (PNB) s’est apprécié de 1,32% à 88 millions de DH, sous l’effet combiné de l’augmentation des encours et de la maîtrise des charges d’exploitation bancaires. Ce qui n’a pas manqué d’influer positivement sur le coefficient d’exploitation, qui est passé de 35,64% à 34,94%. Le résultat net, quant à lui, a pris 2,39% pour atteindre quelques 37 MDH. Il faut dire que ces réalisations se rapprochent des estimations annoncées au lendemain de la fusion. Celles-ci  tablaient en effet sur un PNB 2011 de 210 MDH, pour une capacité bénéficiaire de 76 MDH.
Des réalisations qui seront confortées par les performances commerciales de la société, lui permettant de maintenir sa position de leader sur le marché du leasing, sans oublier la dynamique économique soutenue par le budget d’investissement étatique conséquent pour l’année en cours. Selon les analystes, «le management est également appelé à redoubler d’efforts afin d’optimiser l’ensemble de ses charges, notamment les frais généraux et le coût du risque pour améliorer sa rentabilité». Parallèlement, et face à une recrudescence de la concurrence, la société de leasing devrait poursuivre sa politique commerciale visant l’exploitation du réseau de distribution de ses deux actionnaires de référence, à savoir la Banque populaire et le Groupe CDG via sa filiale bancaire le CIH. Le management de Maroc Leasing demeure serein pour le second semestre avançant que la société «se situe dans une tendance de continuité dans l'évolution de son activité, grâce au professionnalisme de son personnel et au développement de synergies avec ses partenaires».
À ce rythme, la société avance sûrement pour atteindre les objectifs qui l’ont poussée à fusionner avec Chaabi Leasing, notamment le maintien de sa marge d’intermédiation à 4%, le taux de créances en souffrance de 3%, un niveau de rentabilité des fonds propres supérieur à 20% et un coefficient d’exploitation optimisé à 25%. En outre, à l’horizon 2012, la société compte atteindre 30,1% de part de marché, dont 60% générés en direct par le réseau commercial propre et 40% par le biais des banques régionales.


source http://www.lesechos.ma/finances/13822-maroc-leasing-reprend-des-couleurs.html

Lancement de la 4e édition de la compétition

L'Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) lancera, vendredi, l'appel à projets relatif à la quatrième édition du programme Imtiaz, qui vise à appuyer la compétitivité des PME dans le cadre du Pacte National pour l'Emergence Industrielle.

Selon un communiqué de l'ANPME, cette édition sera mise en œuvre avec le concours de six banques partenaires, à savoir Attijariwafa Bank, la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE Bank), la Banque centrale populaire, BMCI group BNP Paribas, Crédit du Maroc et la Société Générale.
Le dépôt de dossier de candidature par la banque partenaire auprès de l'ANPME est fixé au plus tard le 31 octobre 2011, précise le communiqué, ajoutant que les entreprises ayant un chiffre d'affaires annuel hors taxe relatif au dernier exercice inférieur ou égal à 175 millions de dirhams (MDH) sont dorénavant éligibles au programme Imtiaz.

Les entreprises sélectionnées bénéficient d'une prime à l'investissement qui complète le montage financier de leur projet, indique la même source, notant que cette prime constitue 20 % du montant de l'investissement total et peut atteindre 5 MDH par entreprise. Pour les entreprises retenues, elles sont tenues d'apporter au minimum 20 % en fonds propres du financement du projet de développement, le reliquat étant octroyé par une banque partenaire d'Imtiaz.

Le programme Imtiaz cible les entreprises nationales à fort potentiel de croissance, porteuses de projets de développement et nécessitant un appoint financier pour accéder au crédit bancaire.
Il permet aux entreprises bénéficiaires d'atteindre des paliers supérieurs en termes de chiffre d'affaires, de valeur ajoutée, de création d'emplois, de bénéficier de l'introduction de nouvelles technologies ou d'induire un impact structurant sur les branches ou les filières dans lesquelles elles opèrent.



source lematin.ma

Maroc Telecom : La direction et les syndicats signent un accord social

Maroc Telecom annonce, dans un communiqué parvenu hier tard dans la soirée à l’Infomédiaire, la signature d’un accord social entre la direction de l’opérateur historique et les syndicats les plus représentatifs, la CDT et la FDT. L’accord porte sur l'arrêt des mouvements sociaux dans l'entreprise et l'engagement des parties à entamer une réflexion approfondie, axée notamment sur les 3 points suivants : le déroulement des carrières, la mise en oeuvre de nouvelles règles disciplinaires et l'amélioration des conditions matérielles et professionnelles des salariés. Maroc Telecom ajoute aussi qu’une étude portant sur les rémunérations au sein de l'entreprise par rapport au marché de l'emploi, qui sera confiée à des experts indépendants, viendra nourrir les échanges

source infomaroc.net

jeudi 25 août 2011

double opération sur le capital de taslif

Taslif appure ses comptes. La société vient en effet de procéder à une opération pour le moins inhabituelle sur le marché marocain. Il s'agit en fait de la concrétisation de l'augmentation du capital de Taslif de 71,57 MDH pour le porter à 253,25 MDH, avant de le réduire à 178,93 DH par absorption du report à nouveau négatif. L'objectif de cette opération est de solder les pertes antérieures de la société


source www.lesechos.ma

mercredi 24 août 2011

Le rachat de Managem n’aura pas lieu

Une simple rumeur sur l’éventualité du rachat de Managem de ses propres actions et le titre flambe avant même que celle-ci ne soit confirmée. Détails

Une simple rumeur infondée et l’action Managem, voit son cours flamber. En effet, jeudi dernier, une information circule sur le marché financier selon laquelle la société minière Managem procéderait prochainement au rachat de ses propres actions. L’impact a été immédiat. Le cours de l’action s’envole et enregistre   la plus forte hausse de la séance. De façon générale, « les valeurs minières ont été très convoitées ces dernier jours, alors que l’or et les métaux de façon générale atteignaient de nouveaux sommets ». Mais, « pour le moment c’est cette « rumeur » qui fait flamber le titre Managem surtout depuis  l’euphorie de jeudi dernier où le titre a pris +6% », nous explique un analyste financier. Du point de vue des analystes de la place, « grand nombre d’investisseurs  se positionnent sur le titre car, plus il prendra de la valeur plus la société sera contrainte d’acheter au prix fort au bonheur des détenteurs ». Ceci dit, cette information n’a fait état d’aucune précision sur la date ou les modalités de ce rachat. De plus, aucune source n’a été mentionnée. Ceci nous a poussés à douter de sa crédibilité.
Nous avons, alors, contacté Managem pour en savoir plus sur l’opération en question. Et, aujourd’hui le Soir échos peut démentir cette rumeur. « Nous n’avons connaissance d’aucune opération de ce genre », nous confie le management de Managem joint au téléphone. Ce dernier révèle au Soir échos que, depuis des mois, l’équipe financière travaille, uniquement sur le projet d’augmentation de capital. Une opération sur laquelle la société a déjà communiqué.
Rumeur infirmée
Pour  nous assurer de l’exactitude de l’information fournie par Managem, nous  nous sommes, alors, adressés à la Société nationale d’investissement (SNI), maison mère de la société minière.  A l’image de ce qui a été avancé par sa filiale minière, le groupe infirme, à son tour,  toute rumeur d’une éventuelle opération de rachat d’actions. Il est à noter qu’à l’heure où nous mettions cet article sous presse, l’action Managem était en hausse et avait pris, peu après l’ouverture du marché, près de 5,96% à 1 174 dirhams. Un niveau jamais atteint par celle-ci

source www.lesoir-echos.com

Interview : Daouda Coulibaly (Directeur général adjoint SIB)


Dans cette interview, le directeur général adjoint de la Sib revient sur les pertes subies par sa filiale lors de la crise postélectorale, mais aussi tout sur le partenariat avec les transporteurs pour le renouvellement du parc auto. 

« Nous estimons les pertes et manques à gagner entre quatre et cinq milliards de Fcfa »

Q : La semaine dernière à Adjamé, vous disiez que la Société ivoirienne de banque (SIB) se veut une banque universelle et de proximité ? 

R : C'est-à-dire que c’est une banque qui offre des produits et services à tous les segments de clientèle. Notre cible de clientèle part du particulier jusqu’au gros corporate en passant par ceux que nous appelons les PACTE, c’est à dire les Professionnels (architectes, avocats, médecins, pharmaciens, …), les Artisans, les Commerçants et les Très petites entreprises, en couvrant aussi les PMI/PME. Proximité parce que nous voulons que le client soit au centre de notre activité. Nous allons vers le client en termes de disponibilité de nos agents et aussi de développement du réseau. 

Parlant de proximité, vous avez noué un partenariat avec les transporteurs, 5 milliards ont été décaissés pour le renouvellement du parc auto, comment en êtes-vous arrivé à ce mariage et quelles sont les garanties que la Sib a ? 

La Banque à travers le groupe Attijariwafa bank a confiance en l’économie de ce pays. C’est la première garantie, parce que pour faire un crédit c’est d’abord la confiance. Cette confiance aidant et après discussion avec notre partenaire CFAO, nous nous sommes engagé sur ce segment, qui ne suscite pas l’intérêt des banques. Nous avons fait une structuration très simple. Nous avons 2 partenaires dans cette opération qui sont le Ministère des Transports qui nous appui en termes de tout ce qui est démarche administratives et la réalisation de ce que nous prendrons comme garantie et le groupe CFAO à travers sa filiale SARI. Nous avons foi en la politique du Gouvernement et particulièrement du Ministre des Transports, Monsieur Gaoussou Toure. 

Vous avez annoncé 5 milliards comme première ligne de crédit, le ministre Toure Gaoussou a annoncé que 4 milliards de Fcfa ont servi à acheter les 112 premiers véhicules, pouvez-vous expliquer la différence d’écart ? 

Avec l’accord du Conseil d’administration et du dg, Nous avons émis une première enveloppe globale de 5 milliards de Fcfa. Sur ces 5 milliards, 4 milliards ont fait l’objet d’utilisation. Signalons qu’avant de signer le protocole nous avons commencé à travailler en amont avec les partenaires. Nous avons reçu un certain nombre de projet qui sont à l’étude. 

Il est dit que ceux qui ne seraient pas à jour de leurs créances se verront retirer les véhicules, mais vous-même quelles garanties avez-vous pour pouvoir amortir les coûts ? 

Dans le process que nous avons mis en place avec le ministère et notre partenaire, c’est de prendre le nantissement de gage du véhicule. Le transporteur qui ne sera pas à jour se verra retirer son véhicule. La structuration du produit fait que le véhicule financé reste saisissable jusqu’au remboursement total. 

Votre partenariat intervient alors que nous sortons de crise, est-ce que vous n’avez pas subi des préjudices et à combien cela pourrait être chiffrés et est-ce que l’actionnariat a changé ? 

La Sib comme tous les agents économiques a pâti de cette crise. Nous avons perdu quatre agences et trois coffres forts. Cela se chiffre à peu près autour d’un milliard. Il faut aussi signaler que conformément à la décision de l’APB, nous avons reversé aux clients un certain nombre de commissions. Ces reversements se chiffrent à environ 800 Millions de F.CFA. Les pertes indirectes. C’est-à-dire que n’ayant pas travaillé un certain temps, nous avons un manque à gagner au niveau de l’activité. En dernier ressort nous avons des clients qui ont subis des pillages. Nous allons essayer de voir comment les aider, mais la situation de certains est alarmante. En gros nous estimons les pertes et manques à gagner entre quatre et cinq milliards de Fcfa. L’Etat détient toujours 49% et le Group Attijariwafa bank, 51% des actions. Mais nous avons un nouveau Président de Conseil d’Administration, Monsieur N’DIA Coffi Georges. L’Etat reste toujours présent avec trois administrateurs. 

Dans certains établissements financiers des employés ont reçu des demandes d’explication pour avoir outrepassé les consignes de la direction lors de la crise en février, en a-t-il été de même chez vous ? 

Heureusement, nous ne sommes pas dans la situation de certains confrères. Nous n’avons pas été ouverts, par conséquent aucun n’employé n’a travaillé. Une semaine après la réouverture, quasiment tout le staff a repris. Le directeur général Mounir Oudghiri a eu l’occasion de le faire. Nous profitons pour exprimer encore une fois notre solidarité aux confrères qui ont été ouvert de force. 

Nous savons que les salaires des militaires ne sont plus virés à travers les banques, cela ne constitue-t-il pas un préjudice ? 

Effectivement cela pose un préjudice que les salaires ne soient pas passés par les circuits bancaires. Comme tous les agents économiques, ils ont contracté des engagements avec les banques et pendant quelques mois ils sont payés directement à la caisse. Le système bancaire se trouve donc dans l’impossibilité de prélever les échéances de remboursement des crédits contractés. Nous allons discuter avec les Ministres de l’Economie et des Finances, de la Défense et les concernés eux-mêmes pour voir comment nous pouvons rattraper cela. 
Le dernier bilan du groupe dégage un résultat net de 2, 2 milliards d’Dirham avec plus de 2 205 agences, 408 millions de clients, qu’est-ce qui fait la force du groupe ? 

C’est sa croyance en l’Afrique qui est sa zone de développement naturel. C’est un groupe dynamique avec un plan stratégique innovant, des implantations sont réfléchis avec à chaque fois, une volonté de jouer un rôle de leader. 

La côte d’ivoire sort progressivement de la crise, il y a un besoin énorme en financement, que comptez-vous faire et combien comptez-vous investir dans les cinq années à venir ? 

C’est difficile de dire combien nous allons investir dans les cinq ans. Nous finançons les projets qui nous sont soumis. C’est plutôt aux entrepreneurs de monter des dossiers viables. La Sib est prête à jouer son rôle de banque qui favorise le développement en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. Nous sommes prêts à mettre les moyens pour accompagner les acteurs économiques bien organisés et qui méritent notre confiance. La Sib avec à sa tête Monsieur Mounir Oudghiri se tient à la disposition de ses clients

source news.abidjan.net

Addoha fait appel au marché


Le groupe Addoha ne semble pas souffrir du resserrement des lignes de crédits aux promoteurs immobiliers. L’émission de billets de trésorerie, initiée par le groupe, aurait ainsi une motivation stratégique.


Le financement à court terme via le marché de la dette privée a toujours été plébiscité par les grands groupes et entreprises marocaines. Pour preuve : le groupe immobilier Douja (comprenez Addoha) va lancer une nouvelle opération portant sur l’émission de billets de trésorerie. Le plafond de l’émission est fixé à un milliard de dirhams, précise le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) dans un communiqué, ajoutant que la valeur nominale de ces billets, d’une maturité allant de 10 jours à 12 mois, s’élève à 100 000 dirhams. Selon le CDVM, le taux d’intérêt sera déterminé à chaque émission en fonction des conditions du marché.
L’opération est diligentée par BMCE Bank et «les tirages que le Groupe opérera sur la ligne de billets de trésorerie viendront se substituer aux découverts bancaires», nous explique le management du Groupe.
A première vue, cette opération porterait à croire que le groupe immobilier marocain a, à l’image des autres promoteurs du secteur, des difficultés à se financer auprès des banques. Depuis le début de l’année, l’encours des créances réservées à la catégorie de l’immobilier est demeuré en quasi-stagnation, contrairement aux autres catégories de crédit. Selon les professionnels du secteur bancaire, ce resserrement est attribué au retard enregistré par les banques sur plusieurs échéanciers concernant cette catégorie de clientèle. Pas étonnant, au deuxième trimestre 2011, le volume des transactions immobilières a régressé de 17,5% à 10 785 opérations par rapport au précédant trimestre. En glissement annuel celui-ci a reculé de 25,8%.
Une signature de qualité
Ceci dit, il semblerait qu’Addoha, acteur de poids dans le secteur de l’immobilier,  se démarque par rapport à ses confrères. En effet, «notre Groupe n’a jamais rencontré de difficultés pour assurer le financement de ses projets auprès des banques», affirme la direction du Groupe. Ainsi, «la décision d’émettre des billets de trésorerie est motivée à la fois par la souplesse d’utilisation de ce type de financement et par un taux d’intérêt moins élevé comparé à celui des crédits bancaires», nous précise le management du Groupe immobilier. Rappelons-le, le billet de trésorerie est un instrument du marché de la dette privée qui permet à l’entreprise de limiter sa dépendance vis- à -vis du système bancaire en s’ouvrant aux marchés financiers. Ayant une maturité qui ne dépasse pas les 12 mois, cet instrument est principalement utilisé par les entreprises pour optimiser leurs coûts de financement en re -finançant leurs besoins de trésorerie à court terme.
Addoha n’est pas à sa première levée de fonds via cet instrument. Mieux encore, en 2010, la plus importante émission de billets de trésorerie en termes de montant a été celle effectuée par Addoha. Celle-ci a porté sur près de 3 milliards de dirhams. Cette levée de fonds avait pour but de financer l’acquisition d’une assiette foncière de 250 hectares dans la région du Grand Casablanca, destinée exclusivement à la construction de logements à 250 000 dirhams, d’accélérer le rythme de production des projets de haut standing portés par la filiale Prestigia, et de réduire le taux d’endettement du groupe qui dépassait 1,5 fois ses fonds propres. L’opération qui sera initiée prochainement devrait également permettre au Groupe immobilier de poursuivre ses investissements  tout en optimisant ses charges financières


source www.lesoir-echos.com

En 2010, un accent très particulier a été porté dans les infrastructures de télécommunications Fixe, Mobile et Internet


Au total, en 2010, plus de 6,5 milliards de dirhams ont été consacrés à l’extension de la couverture et l’amélioration de la qualité des réseaux. Cela a représenté pas moins du cinquième du chiffre d’affaires global du groupe, un pourcentage considérable.», a tenu à rappeler Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom dans une interview parue sur le portail Menara à l’occasion de la publication du deuxième rapport annuel de développement durable de l’opérateur de télécommunications. Le président du directoire a détaillé les engagements du groupe en faveur des populations les plus isolées en termes d’accessibilité des offres et services d’IAM.
En effet, l’année dernière, un accent très particulier a été porté sur l’investissement de l’opérateur dans les infrastructures de télécommunications Fixe, Mobile, Internet. Un investissement qui a porté ses fruits, puisque le taux de pénétration de l’Internet a considérablement augmenté, en équipant plus d’un million de personnes en Internet ADSL et 3G et en connectant plus de 1 300 établissements scolaires entre 2007 et 2010. Pour leur part, les filiales ont investi massivement dans la couverture Mobile et Internet et, tout comme Maroc Telecom, ont augmenté les débits de l’ADSL sans augmentation corollaire des prix. Sur un autre registre, Maroc Telecom a décidé, en 2010, d’introduire le paiement à vue pour les PME dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 10 millions de dirhams. Il en est de même pour les universités, les associations et les fondations que l’opérateur soutient. En parallèle, plusieurs initiatives humanitaires, sportives, environnementales et culturelles sont organisées par l’opérateur faisant de Maroc Telecom l’une des entreprises citoyennes les plus importantes au Maroc

source www.lesoir-echos.com

mardi 23 août 2011

AWB tire sa croissance de sa filiale assurance


A l’image des résultats semestriels de Wafa assurance, le groupe Attijariwafa bank affiche, à fin juin 2011, une hausse sur l’ensemble de ses indicateurs de rentabilité. Cette nette progression, annoncée en conférence hier, est essentiellement due à sa filiale assurance.
La première des grandes conférences de présentation des résultats semestriels des grands institutions et groupes s’est déroulée lundi à Casablanca. La rencontre fait suite à un début d’exploitation d’Attijariwafa bank particulièrement réussi en 2011 et les résultats annuels sont attendus avec impatience

outenue par la contribution des différents métiers du groupe, Attijariwafa bank affiche en effet un résultat net consolidé en progression de 16,4 % à 2,649 milliards de dirhams, contre 2,276 milliards dirhams à fin juin 2010 : «Ces réalisations sont dues à la conviction des collaboratrices et collaborateurs, dans le monde, dans la force de leur pays mais aussi dans la justesse de la division stratégies régionales et une implication très forte de celle-ci au niveau du terrain», s’est félicité Mohamed El Kettani, président- directeur général du groupe.
Fait marquant, la contribution de la filiale Wafa assurance à la progression des principaux indicateurs de rentabilité du Groupe est très forte. En effet, la hausse de 1,024 milliard de dirhams (soit 14,8 %) à 7,937 milliards de dirhams du Produit net bancaire (PNB) du groupe Attijariwafa bank est à mettre à l’actif de sa filiale assurance. La contribution de celle-ci a effectivement atteint 539 millions de dirhams, soit 7,8 %. De son côté et contrairement à ce qu’on pourrait croire, la filiale Attijariwafa bank a participé à hauteur de 124,4 millions de dirhams (ou 1,8 %) à la progression du PNB, tandis que les filiales internationales, SCB Cameroun et Attijaribank Tunisie ont porté leurs contributions à 110,6 millions de dirhams (1,6 %) chacune. La filiale crédit Wafasalaf n’a quant à elle, concouru que par quelque 34,5 millions de dirhams (0,5 %).
Côté résultat net part du groupe (RNPG), ce denier a marqué un bond de 15,2 % à 2,236 milliards de dirhams contre 1,941 milliard de dirhams à fin juin 2010. Wafa assurance y a été également la principale contributrice, puisqu’elle a apporté plus de 320 million de dirhams, soit 16,5 % à l’évolution de ce dernier. Loin derrière, La filiale CBAO Groupe AWB a contribué avec 29 millions de dirhams, soit 1,5 % à la hausse du RNPG. Pour leur part, Wafasalaf, Wafa LLD et CDC ont respectivement concouru de 1,3 %, 0,6 % et 0,4 %. Enfin, la progression des fonds propres (FP) a été en grande partie due à l’apport la filiale bancaire du groupe. Attijariwafa bank a en effet participé de près de 1,724 milliard de dirhams soit 6,7% à la hausse de 2,653 milliards de dirhams des FP. Suivie par Wafa assurance avec un apport de 30,7 million de dirhams, SCB avec 0,8%, Attijaribank Tunisie 0,7% et Wafasalaf 0,3%.
En effet,«durant le premier trimestre, Wafa assurance qui a gagné du terrain sur le non vie (dans un environnement fortement concurrentiel), a ouvert près de 24 agences ce qui porte son réseau à 179 agences et a signé un partenariat avec Inter Mutuelle Assistance pour la création d’une société d’assistance, quoi que cette dernière n’ait entamé son activité que depuis un mois», nous a précisé le management du groupe. Un présage de bon augure pour la filiale assurance du groupe Attijariwafa bank.◆
source  http://www.lesoir-echos.com

Le secteur minier a le vent en poupe

Les perspectives du secteur minier qui laissent présager une tendance haussière lourde des prix des métaux, les performances financières et la bonne gestion des sociétés cotées représentant le secteur y sont pour beaucoup. Des fondamentaux qui confortent les analystes dans leurs pronostics positifs. Le département Recherche et Analyse d'Attijari Intermediation, qui publiera très prochainement une note sur le secteur minier au Maroc avec des valorisations et des recommandations concernant les trois titres, maintient ses prévisions quant aux perspectives de développement du secteur. Ainsi, il estime que le groupe Managem devrait réaliser une croissance de ses revenus de l'ordre de 22,0 % en 2011 avec un retour progressif à des niveaux de marge opérationnelle élevés, soit 27,5% en 2011. « A terme, la mise en exploitation progressive des nouveaux projets en Afrique à partir du quatrième trimestre 2011 adossée à l'allégement des niveaux de couverture sur les métaux précieux devraient constituer les principaux facteurs de croissance des résultats futurs». A rappeler qu'en 2010, la croissance de l'activité était supérieure aux attentes avec un chiffre d'affaires consolidé en hausse, sur un an, de 29,4% à 2,87 MMDH, un résultat d'exploitation établi à 474 MDH contre 82 MDH en 2009 et RNPG de 222 MDH au lieu de 23 MDH une année auparavant.

La CMT (Compagnie minière de Touissit), qui adopte une stratégie de couverture ne dépassant pas les 40,0% de la production prévisionnelle, parvient à tirer pleinement profit de l'envolée des cours des métaux. En 2011, les analystes d'Attijari Intermediation s'attendent à une nette amélioration des réalisations commerciales et financières. Ils estiment ainsi que compte tenu de la tendance haussière lourde des cours des métaux, la CMT devrait afficher en 2011 un chiffre d'affaires en hausse de 15,7% à 600,0 MDH, un résultat d'exploitation à 373,0 MDH, maîtrisant ainsi la marge opérationnelle à 62,2%. Enfin, un résultat net en progression de 20,0% à 318,0 MDH. A ce titre, il convient de préciser que cette société minière a affiché, en 2010, un résultat opérationnel en hausse de 20,8%, nettement plus élevée que celle de l'activité qui s'est établie à 16,4%. Dans ce contexte, la marge opérationnelle s'est appréciée de 2,3 points à 63,3%.

Cette performance est liée essentiellement à la bonne maîtrise des charges d'exploitation de la part de la CMT compte tenu de sa structure simple ainsi qu'un niveau d'investissement relativement stable. Au final, le RNPG s'est situé à 265 MDH contre 207 MDH un an auparavant. S'agissant de la SMI (Société métallurgique d'Imiter), elle recèle d'après les analystes des perspectives très prometteuses à horizon moyen terme. « Compte tenu des fondamentaux solides de l'Argent qui demeurent, selon nous, toujours sous-évalués, de la baisse progressive des niveaux de couverture et de la maîtrise du niveau du cash-cost, SMI, filiale de Managem, devrait afficher en 2011, un chiffre d'affaires en hausse de 44,6% à 1,1 MMDH, un résultat d'exploitation à 567,0 MDH avec une marge opérationnelle qui passe à 56,7% et un résultat net en progression de 101,0% à 455,0 MDH ».

Forte croissance des résultats en 2012

La semaine dernière, le secteur des mines a fait état des plus fortes variations. Les trois valeurs représentant cette activité ont vu leurs cours grimper de manière considérable. En effet, Minière Touissit a pris 16,16% à 2.149 DH, Managem a augmenté de 15,42% à 1.108 DH et SMI s'est adjugé 11,39% à 3.609 DH. Du coup, ce secteur a vu son indice prendre, sur la semaine, 14,01%, hissant ainsi la performance de son indice depuis le début de l'année à 63,59%. Pour les analystes, la hausse des cours devrait s'accentuer dans les années à venir avec la reprise attendue des économies émergentes qui sont, par nature, consommatrices de matières premières.
De même, le secteur devrait afficher, à l'horizon 2012, une forte croissance de ses résultats.



source lematin.ma

GROS MOUVEMENT SUR BMCE

Marché peu liquide au terme de la dernière séance hebdomadaire. Mis à part le bloc sur le titre BMCE suite au rachat de Finance Com de l’espagnol Caja de Ahorras (lire également De Bonnes Sources), le volume sur le marché central actions s’est limité à 41 millions de DH. Managem a donc été la valeur la plus liquide avec 10,8 millions de DH. Suivie de la BCP et IAM avec respectivement 5,7 et 4,9 millions de DH.
Pour leur part, les indices phares de la place clôturent sur une légère correction. Le baromètre de toutes les valeurs baisse de 0,48% à 11.354,90 points. L’agrégat des valeurs les plus liquides se déleste de 0,50% à 9.284,48 points. Par conséquent, leurs variations depuis le début de l’année se sont ramenées à -10,27% pour le Masi et à -10,17% pour le Madex. Concernant les indices Footsie, le FTSE 15 se déleste de 0,51 % à 11.006,39 points et le FTSE All Liquid recule de 0,94 % à 9.728,87 points. Dans la foulée, la capitalisation s’établit à 522,6 milliards de DH.
Côté variations, Maghrebail se hisse en tête des plus fortes hausses de la séance. Le titre s’apprécie de 6% à 742 DH. Managem poursuit sa percée et se voit reservée à la hausse au cours de cette séance. L’action avance donc de 5,93% à 1.108 points. Maghreb Oxygène et Wafa Assurance progressent respectivement de 5,62 et 5,16% à 263 et 3.260 DH. L’hôtelier Risma ferme la marche avec une hausse de 4,45% à 222,95 DH.
Au niveau des contre-performances, IB Maroc concède 5,99% à 346,90 DH, soit la plus forte baisse du marché. Suivant la même tendance, Maroc Leasing se déleste de 5,97% à 340,75 DH. HPS enregistre une contre-performance de 5,93% à 492 DH. Dans des proportions similaires, Diac Salaf recule de 5,66% à 40 DH. Le promoteur CGI limite sa baisse à 5,33% à 1.136 DH.
Au niveau de la physionomie, le marché a traité 53 valeurs parmi lesquelles 20 sont en hausse, 27 en recul et 6 stagnent.



source http://www.leconomiste.com/article/886350-gros-mouvement-sur-bmce

lundi 22 août 2011

"Maroc telecom", prochainement, en grève

 La tension ne cesse de monter, chez "Itissalat Al-Maghrib" (IAM), premier opérateur téléphonique du Maroc. Le personnel de "Maroc Telecom" observera 3 jours de grève, à compter du 29 août. Dans un communiqué émanant de 4 syndicats représentant le secteur, affiliés à la FDT, la CDT, l’UMT et l’UNTM, la coordination nationale exprime son mécontentement, suite à la décision prise par la direction d’"IAM" d’ajouter une demi-heure à l’horaire normal du mois de Ramadan, violant, ainsi, les articles 11 et 24 du Code du travail. Plusieurs sit-in organisés par le personnel d’"IAM" se sont déroulés, ces derniers jours, et, notamment, devant le siège du groupe, à Rabat.


source http://french.irib.ir

lundi 15 août 2011

Affaires Crotalon-Socotraco et Addoha-Torreblanca : Les relations d’affaires maroco-espagnoles prennent un mauvais pli


Les relations d’affaires hispano-marocaines ne sont plus de tout repos. La multiplication des litiges entre les entreprises de deux rives de la Méditerranée en atteste. 
Après l’affaire opposant Crotalon Construction Maroc à la S.A.R.L Socotraco et au Barreau des avocats de Rabat, c’est au tour de Torreblanca construction Maroc et Douja Promotion Groupe Addoha de s’étriper dans les prétoires. L’entreprise espagnole qui sous-traite des logements sociaux à Tanger pour le compte du groupe Sefrioui l’accuse de chantage et d’extorsion. Dans une lettre adressée à Trinidad Jimenez, ministre des Affaires étrangères de l´Espagne,  Rodrigo Manuel et Rodríguez Dueñas, propriétaires de Torreblanca, ont  fait imputer à Addoha les retards répétitifs de paiement et d’approbation des certifications, du non-règlement des travaux d'excavation, de terrassement et d’enlèvement des fouilles et  d’accaparement illégal d’outils et de matériel de chantier. A en croire les deux hommes d’affaires espagnols, le litige remonte au 11 février 2010 lorsqu’un accord a été signé entre Immolog et Torreblanca d’après lequel l’entreprise espagnole devait construire trois lots d’habitations du programme Al Ikhlasse à Tanger, avec livraison le 25 juin 2011. Cependant, les 5 et 6 mai, les gérants de l’entreprise espagnole ont reçu des menaces verbales et une offre de 1.500.000 DH pour quitter le chantier. Chose faite le 9 mai, lorsque des représentants d’Addoha ont déparqué, accompagnés d’un notaire et ont payé les employés de Torreblanca en les menaçant de prison s’ils revenaient sur les lieux. Selon les gérants de l’entreprise espagnole, la scène s’est déroulée, devant certains agents d’autorité de la ville et d’élus. Ces mêmes représentants, ont ajouté les deux gérants, ont placé des gardiens privés pour empêcher les employés de pénétrer dans le chantier. Mieux, Addoha a fait appel à  une autre société pour achever les travaux en utilisant les engins et les matériaux de construction déjà sur place. Des tentatives de négociations à l’aimable ont été entrepris. Selon la partie espagnole, Addoha a proposé à Torreblanca un dédommagement et une prise en charge des dettes des fournisseurs ; offre qui a été refusée par les Espagnols qui ont déposé plainte au  tribunal de commerce de Tanger et ont perdu leur procès. De son côté, Addoha n’a pas beaucoup attendu pour contre-attaquer. Il vient de publier sur certains journaux, une mise au point payante, balayant d’un revers de main l’ensemble de ces accusations.  Le Groupe Sefrioui prétend que la société Torreblanca construction Maroc, n’aurait pas été à la hauteur du projet qui lui a été confié, faute de capacités techniques et financières requises, et ce en dépit des rallonges de délais qui lui ont été accordés. Selon sa version de l’affaire, Addoha a été contraint de prendre d’urgence les mesures appropriées en réglant directement les   fournisseurs et sous-traitants, au lieu et place de la société Torreblanaca. Les sommes payées totalisent un montant de près de 2.500.000DH.  Addoha a précisé dans ce sens que vu ses engagements envers l’Etat, il a été obligé de confier la poursuite des travaux à une autre entreprise.  Mais il ne compte pas en rester là. Il a même porté cette affaire devant la justice pour faire valoir ses droits, arguant par la même occasion que Torreblanca lui doit une somme de 2,5 millions de DH représentant les sommes payées aux fournisseurs et sous-traitants de la société espagnole. Qui dit vrai, qui dit vaux ? C’est à la justice de trancher. Cependant, cette affaire rappelle une autre qui a éclaté il y a quelques mois. Elle oppose la société espagnole Crotalon Construction Maroc à la S.A.R.L Socotraco et au Barreau des avocats de Rabat à propos du projet d’habitat social à Sala El Jadida. Ces deux litiges médiatisés et d’autres, plus nombreux, qui ne l’ont pas été, démontrent que le climat des affaires hispano-marocaines est morose et qu’il risque de se dégrader davantage. Madrid est, pourtant, un partenaire économique et commercial privilégié du Maroc. Classé deuxième après la France, l’Espagne, avec ses 700 entreprises œuvrant dans l’automobile, l'aéronautique, l'électronique, le nearshoring, le textile et l'agroalimentaire, a augmenté ses investissements de +76% en 2010 par rapport à 2009. De plus, le volume d’échanges entre les deux parties a atteint l’année dernière la somme de 6,2 milliards d’euros. Malgré cela et à en croire certains témoignages publiés dans le numéro du 7 août du journal espagnol El Mundo, les relations économiques entre le Maroc et l'Espagne sont, dans de nombreux cas "très tendues" et les problèmes entre les entreprises des deux rives sont récurrents. Selon ces mêmes sources, des litiges similaires à Torreblanca et Crotalon sont devenus habituels notamment dans le secteur de l’immobilier et de la construction. Et certains hommes d’affaires espagnols sont devenus de plus en plus hésitants à s’investir au Maroc. Un constat désolant  qui risque de compliquer la situation des investissements étrangers déjà fortement impactés par l’attentat de Marrakech et qui risquent de suivre à la trace, la  courbe descendante de la croissance en Europe. 


source libe.ma

vendredi 12 août 2011

Les cimentières sous pression!


Le secteur dans lequel elles évoluent est certes prometteur, mais leur performance cette année risque d’être écorchée . Il s’agit des cimentières, pour lesquelles les analystes de CFG Group viennent de dresser leur diagnostic. Lafarge Ciments devrait voir ses revenus reculer de 0,6% à 5,3 milliards de DH. En conséquence, le résultat net part du groupe se trouvera en repli de 8,9%. Le même sort attend également Holcim Maroc, qui devrait se délester de 2,5% de son revenu de 2010, pour afficher à fin 2011 quelque 3,4 milliards de DH de chiffre d’affaires. Le résultat net, lui, s’inscrirait en retrait de 12,3%. La seule qui arrivera à s’en sortir est Ciments du Maroc. Ayant connu auparavant des périodes difficiles, les analystes estiment que dans un marché caractérisé par une surproduction et une concurrence acharnée, elle serait la seule parmi les trois à voir ses résultats se bonifier. Ainsi, au titre des revenus, les analystes tablent sur une croissance de 3% à 3,7 milliards de DH.
Quant au résultat net, la progression serait de l’ordre de 3,1%, pour s’établir à 891,9 millions de DH. Ces prévisions peu prospères trouvent leur origine, selon CFG Group, dans l'environnement dans lequel ces entreprises évoluent. Certes, les fondamentaux du marché demeurent solides. Toutefois, l’arrivée d’un nouvel opérateur sur le marché, Ciments de l’Atlas, le repositionnement des sociétés dans les zones d’intervention de leurs concurrents, la forte inflation des coûts énergétiques, avec le renchérissement entre 15 et 20% du prix du coke de pétrole, pour la deuxième année consécutive, la tension sur les prix, qui se traduira par une baisse ou au mieux une stabilisation, ainsi que le spectre de la surcapacité, font que dans le détail, les trois sociétés seront affectées de manière différente. Ainsi, Lafarge Ciments, de par sa position de leader incontestable, devra concéder le plus en termes de parts de marché. Holcim Maroc, de son côté, «prise en tenailles entre Lafarge Ciments et Ciments de l’Atlas, n’a plus qu’à compter sur le bon réglage de sa «montre suisse», pour amortir les dégâts», lit-on dans la note de CFG. D’ailleurs, la société de Bourse leur fixe comme cours cible 1.346 DH et 1.880 DH respectivement, soit une décote de 15,9% et 14,5% par rapport aux cours constatés à la clôture de la séance de lundi, et les recommande ainsi à la vente.
Par ailleurs, Ciments du Maroc, qui a évolué dans un contexte délicat depuis deux ou trois ans, du fait notamment de son manque de capacité de production, impliquant des achats importants de clinker, devrait profiter de son éloignement géographique au Sud jusqu’en 2014 pour écouler sa production sur un marché jugé porteur, surtout avec la mise en production de son usine moderne d’Aït Baha. Toutefois, sur le court terme, CFG Group lui fixe un cours cible de 955 DH, en décote de 4,7% par rapport au coursbservé lundi, la recommandant à la conservation, grâce à ses bonnes perspectives fondamentales. «Le secteuir devrait donc expérimenter une pression sur les marges et la croissance des volumes et ne pourra pallier que partiellement cette pression sur le marché», concluent les analystes de CFG Group.
source : http://www.lesechos.ma

Delta Holding mise sur l’industrie aluminium

Fonex Aluminium, dernier né du groupe.
Un investissement de 120 millions de DH.
A terme, une capacité de production de 12.000 tonnes/an.

Delta Holding vient d’avoir un nouveau-né: Fonex Aluminium. L’entreprise est spécialisée dans la fonderie et l’extrusion de profilés en aluminium. Fonex Aluminium a nécessité un investissement de 120 millions de DH. Cette enveloppe lui permettra d’avoir une capacité de production de 6.000 tonnes de profilés aluminium par an à moyen terme. A terme, Fonex devra passer à 12.000 tonnes. La filiale de Delta Holding table sur un chiffre d’affaires de 200 millions de DH.
Le projet a été scindé en deux phases pour une optimisation du financement, mais aussi une pénétration progressive du marché. «La construction des bâtiments et l’installation des lignes de production se sont étendus de 2009 à juin 2011». Au total, 80 millions de DH ont été débloqués pour cette première partie du projet. La structure dispose d’un bâtiment industriel d’une superficie de 16.000 m². L’unité de production dispose d’une ligne d’extrusion dotée d’une presse ayant une force de poussée de 1.800 tonnes, et une capacité de production de 6.000 tonnes de profilés par an. Fonex possède une ligne de thermolaquage d’une capacité de 4.000 tonnes par an. Cette ligne permet un traitement de surface approprié en poudre de peinture thermodurcissable, selon les exigences et demandes du client. L’avantage concurrentiel apporté par cette unité de production réside dans sa capacité de fabrication des billettes (un demi-produit moulé servant à l’obtention de produits longs en métallurgie). Ce qui permet d’optimiser les coûts de revient.
Dès 2012, Fonex Aluminium passera à la vitesse supérieure avec le lancement de la deuxième phase de son projet. Cette étape, qui s’étend de 2012 à 2015, nécessitera un investissement de 40 millions de DH. Cette enveloppe permettra la mise en place d’unités d’anodisation (un traitement de surface qui permet de protéger ou de décorer une pièce en métal) des profilés aluminium, avec une capacité de 8.000 tonnes. Au programme également : une deuxième ligne d’extrusion aluminium dotée d’une capacité de 6.000 tonnes.
Avec une capacité à terme de 12.000 tonnes de profilés aluminium, Fonex apportera un nouveau souffle au marché. Au total, 35.000 tonnes de profilés sont consommés annuellement au Maroc. Cinq entreprises opèrent dans ce domaine très concurrencé par une importation égyptienne, espagnol et chinoise. Pour se démarquer, la filiale de Delta Holding prospecte les industriels de l’automobile en proposant des profilés utilisés pour les carrosseries. L’entreprise cible également le secteur de l’affichage de la menuiserie aluminium et le mobilier.
Holding
Le groupe renforce son positionnement dans les projets d’infrastructures en prenant part aux plus grands chantiers du pays : Tramway de Rabat et Casablanca, le tunnel des Oudayas, les autoroutes de Fès-Oujda et Rabat-Casablanca. La holding est également associée à la construction des stades de Tanger et Marrakech et bien d‘autres projets structurants. Côté chiffres, Delta Holding a clôturé l’année 2010 avec une hausse de 12% de son chiffre d’affaires qui s’est établi à 2,2 milliards de DH. Le résultat net d’exploitation, quant à lui, s’est élevé à 347,4 millions de DH en hausse de 10,9%. Ainsi, le résultat net consolidé affiche une progression de 6,3% à 251,2 millions de DH. Pour cette année, le groupe compte orienter ses travaux sur la promotion de l’export, les énergies renouvelables et la gestion déléguée des services publics.
L'economiste

ADDOHA AU CŒUR D'UN LITIGE COMMERCIAL

UNE banale affaire de litige commercial pour certains, un début de crise diplomatique pour d’autres, tel est le cas de l’affaire «Torreblanca», comme l’ont baptisé les médias espagnols.
Cette société espagnole qui était liée au groupe Addoha dans le cadre d’un lotissement pour la construction de 240 unités de logements sociaux à Tanger accuse le géant marocain de l’immobilier d’avoir failli à ses engagements, avec retards de paiement et expulsion du chantier. Des accusations que le groupe marocain réfute fermement.
Addoha via une de ses filiales, Immolog, avait signé en mars 2010 un contrat avec Torreblanca Construction Maroc pour la réalisation de travaux de construction de deux groupes d’habitation dans le cadre du programme de logements sociaux Al Ikhlasse, à Tanger. Le contrat prévoyait un délai de réalisation ferme de 12 mois, le chantier devant être livré le 28 février 2011. Le chantier a connu divers retards «suite à l’incapacité technique et financière de Torreblanca», selon Addoha qui précise avoir versé à cette dernière près de 15 millions de DH.
Pour couper net à une situation qui commençait à déraper, Addoha s’est vue obligée de payer directement les fournisseurs de Torreblanca qui commençaient à protester sur le chantier, soit un montant supplémentaire de 2,5 millions de DH.
Malgré plusieurs tentatives de règlement à l’amiable, Addoha s’est trouvée dans l’obligation de résilier le contrat avec Torreblanca le 13 mai dernier, le chantier ayant été octroyé à une autre entreprise.
Torreblanca, se «sentant lésée», décide de présenter une demande en référé devant le tribunal de commerce de Tanger qui s’est déclaré incompétent. Par la suite, c’est au tour d’Addoha d’entrer en ligne et de mener la charge. La holding marocaine réclame par voie de justice le remboursement des 2,5 millions de DH payés aux créanciers de Torreblanca. L’entreprise espagnole donne une autre version: ce sont les impayés d’Immolog qui les auraient empêché de régler leurs dettes envers leurs fournisseurs et de respecter les délais. Ils accusent même le management d’Addoha de recours à la force pour les empêcher de récupérer leur matériel dont ils estiment la valeur à 3,8 millions de DH. D’ailleurs, Torreblanca se dit avoir été lésée même dans son image de marque, un dommage qu’ils évaluent à près de 1,8 million d’euros.
Les associés de Torreblanca ont d’ailleurs adressé des courriers à des organes de presse espagnols menant la bataille sur le front médiatique et même diplomatique. Ainsi plusieurs articles de presse parlant de l’affaire ont été publiés par des journaux espagnols. Ce qui risque de transformer un litige commercial en une affaire entre Etats.
Al Ikhlass est un lotissement situé dans le quartier du même nom qui s’est formé à l’entrée de la ville de Tanger par la route de Tétouan.



source leconomiste.com

Attijariwafa N : Résultats du groupe au 30 juin 2011


ÉSULTATS CONSOLIDÉS au 30 juin 2011
Une dynamique porteuse de progrèséconomique et social
Le Conseil d’Administration d’Attijariwafa bank s’est réuni le 10 août 2011, sous la présidence de M. Mohamed EL KEttANi pour examiner l’activité et arrêter les comptes au 30 juin 2011.
Produit net bancaire
( MAD Mds )
Résultat net part du Groupe
( MAD Mds )
› Total bilan consolidé : 324,9 milliards de dirhams (+9%)(*)
› Fonds propres consolidés : 28,4 milliards de dirhams (+10%)(*)
7,9 2,2
6,9 1,9
+15% +15%
› Produit net bancaire : 7,9 milliards de dirhams (+15%)(*)
› Résultat net consolidé : 2,6 milliards de dirhams (+16%)(*)
› Résultat net part du Groupe : 2,2 milliards de dirhams (+15%)(*)
› Total réseau : 2 205 agences (+331 agences)(*)
› Nombre de clients : 4,8 millions
› Effectif total : 14 233 collaborateurs
juin-10
juin-11
juin-10
juin-11
(*) base juin 2010
1er collecteur de l’épargne au Maroc
1er financeur de l’économie au Maroc
Un acteur de premier plan, au service de la bancarisation
Une dynamique affirmée dans la Banque d’Investissement et les activités de marché
Épargne totale collectée ( MAD Mds )
282,6
Crédits totaux distribués ( MAD Mds ) Nombre total d'agences
2 205
237,8
(1er semestre 2011 )
Capital Markets
261,3
215,1
1 874
Volume Change et Obligataire de 1 001 milliards de dirhams
juin-10
juin-11
juin-10 juin-11
juin-10 juin-11
Intermédiation Boursière
Volume Marché Central
8,6 milliards de dirhams
Part de marché 26,5%
Répartition géographique
de l’épargne collectée à fin juin 2011
International **
Répartition géographique des crédits distribués à fin juin 2011
International **
Répartition géographique du réseau de distribution à fin juin 2011
Gestion d’Actifs
Encours d’Actifs de
18,4%
17,4% International **
550
62,8 milliards de dirhams
Part de marché 28,5%
Maroc
81,6%
Maroc
82,6%
Maroc
1 655
Custody
Encours d’Actifs en conservation de milliards de dirhams
Part de marché
** International : Maghreb Arabe (Tunisie, Mauritanie), UEMOA (Sénégal, Burkina-Faso, Mali, Côte-d’Ivoire et Guinée Bissau), CEMAC (Cameroun, Congo et Gabon), Europe (Belgique, France, Allemagne, Pays-Bas, Italie et Espagne), Abu-Dhabi, Dubai, Riyadh, Londres, Shanghai et Tripoli.
Une croissance soutenue portée par la diversité des métiers
Au titre du premier semestre 2011, le Groupe Attijariwafa bank améliore ses performances qui confirment une fois de plus la pertinence de ses orientations stratégiques.

Soutenu par la contribution des différents métiers du Groupe, le PNB consolidé enregistre une progression de 14,8% à 7,9 milliards de dirhams.

Les charges générales d’exploitation augmentent de

8,1% à 3,0 milliards de dirhams, situant le coefficient d’exploitation à 43,4% en amélioration de 2,6 points par rapport à fin juin 2010. Le résultat brut d’exploitation ressort à 4,5 milliards de dirhams, en accroissement de 20,4% comparativement au premier semestre 2010.
Le taux de contentialité s’établit à 5,2%. Le coût du risque reste en quasi-stagnation à 0,35%. Cette stagnation est due à une gestion rigoureuse des risques qui a anticipé à la clôture de l'exercice 2010 les effets de la crise en Tunisie et en Côte d'Ivoire.

En définitive, le résultat net consolidé du Groupe affiche une progression de 16,4% se fixant à 2,6 milliards de dirhams. Le résultat net part du groupe s’inscrit en hausse de 15,2% à 2,2 milliards de dirhams.

Le total bilan du Groupe Attijariwafa bank s’élève à

324,9 milliards de dirhams, en évolution de 9,1% par
rapport à fin juin 2010. Les fonds propres consolidés totalisent 28,4 milliards de dirhams en amélioration de 10,3% comparativement au premier semestre 2010.
Un développement continu sur tous les territoires
Le Groupe Attijariwafa bank s’inscrit dans une dynamique de développement économique et social au profit du plus grand nombre de clients dans tous les territoires où il opère.

Au Maroc, la banque puise dans les synergies entre ses filiales spécialisées et l’expertise de ses lignes métiers pour apporter à ses clients une offre diversifiée et accessible à tous les segments de clientèle. Au premier semestre 2011, le Groupe Attijariwafa bank a enrichi sa gamme de produits et services notamment par la création des plans d’épargne (actions, logement et éducation), le lancement d’un produit d’assistance destiné aux Marocains Résidents à l’Étranger (Injad Bila Houdoud), l’accompagnement des projets des TPE avec l’offre Rasmali, le renforcement de la proximité pour la clientèle à faibles revenus par l’élargissement du réseau de Wafa Cash…

Attijariwafa bank continue sur ses avancées dans le développement de projets structurants à travers une infrastructure informatique moderne visant l’amélioration de la gestion interne du Groupe,

la qualité de service rendu à la clientèle et l’intégration de nouveaux produits.

À l’échelle régionale, la banque a finalisé les opérations d’acquisition de SCB Cameroun et de prise de contrôle de BNP Paribas Mauritanie. Par ailleurs, Attijariwafa bank poursuit son plan de transformation des filiales sub-sahariennes acquises auprès du Crédit Agricole (France) pour accélérer le développement de leurs activités et renforcer les synergies avec le Groupe.

En parallèle, Attijariwafa bank se déploie activement pour l’extension du réseau de ses filiales. L’objectif étant de contribuer à la bancarisation des populations des pays où elle opère et de renforcer sa présence pour consolider davantage son positionnement en tant qu’acteur régional.

Afin de consolider son modèle de développement robuste et régulier, le Groupe Attijariwafa bank a entamé, au cours du premier semestre 2011, l'élaboration d'un nouveau plan stratégique « Attijariwafa 2015 » tenant compte de sa dimension actuelle, de son positionnement régional et de ses perspectives d’avenir.

Le Conseil d'Administration a félicité l'ensemble des équipes du Groupe pour les performances réalisées au titre du premier semestre 2011.
Le Conseil d’Administration
Casablanca, le 10 août 2011

Maroc Telecom : le gouvernement marocain aurait annulé la vente d'une partie de sa participation

Le gouvernement marocain aurait annulé pour la deuxième fois en moins d'un an son appel d'offres pour la vente d'une partie de sa participation de 30% dans Maroc Telecom, selon Reuters qui cite des banquiers proches du dossier. Le ministère des Finances a notifié aux sociétés financières invitées à soumissionner, conseiller et diriger la vente de 7% du capital de Maroc Telecom que l'offre, lancée le 18 juillet, avait été annulée.


source boursier.com

jeudi 11 août 2011

WafaAssurance assure !


Rien n’arrête plus Wafa Assurance. En dépit d'un contexte conjoncturel mitigé, la compagnie a en effet clôturé son premier semestre sur d'importantes hausses de ses indicateurs financiers. À commencer par le chiffre d'affaires qui marque un bond de 20% comparativement à fin juin 2010 pour s'établir à 2,65 MMDH. Cette envolée des revenus de Wafa Assurance est essentiellement due à la bonne performance réalisée dans l'activité Vie, pourtant talon d’Achille des autres compagnies de la place.  En effet, Wafa Assurance a capitalisé sur son adossement au groupe Attijariwafa bank pour accroître ses performances dans la bancassurance.  De ce fait, les revenus Vie de la compagnie ont atteint en l'espace de six mois seulement 1,16 MMDH, en hausse de 28,9%.
Dans ce sillage, le résultat technique Vie progresse de 56,5% à 114 MDH, soutenu par la croissance de l’activité Décès et l’amélioration de la marge financière en épargne. Sur le Non-Vie, les primes Non-Vie collectées par Wafa Assurance s’établissent à 1,48 MMDH, en hausse de 13,8% d'une année à l'autre. Selon le top management, cette progression est notamment redevable à la dynamique du marché de l’entreprise et de l’automobile.
Dans ce contexte, et tirant profit de l’amélioration sensible de la sinistralité et du bon comportement du résultat financier, le résultat technique Non-Vie de Wafa Assurance ressort en appréciation de 33,3% à 425 MDH à fin juin dernier. Au final, la filiale du groupe Attijariwafa bank améliore sa rentabilité de 23,6% à 398 MDH de bénéfice. À noter qu'au niveau des fonds propres, ces derniers se sont renforcés de 5,3% pour dépasser la barre des 3 milliards de DH.

source : http://www.lesechos.ma/component/content/article/7-business/13432-wafa-assurance-assure--.html

Anas Sefrioui répond aux rumeurs


Infomediaire : Comment expliquez-vous la baisse du cours d’Addoha en bourse ?
Anas Sefrioui : Un vent de panique a soufflé sur l’ensemble des bourses internationales suite à la conjugaison de deux facteurs : la dégradation par Standard & Poor's de la note attribuée à la dette souveraine des Etats-Unis et les craintes des investisseurs d'une contagion de la crise de la dette européenne à l'Italie et à l’Espagne. L’impact sur la bourse de Casablanca a été immédiat, alimenté très probablement par des ventes de la part des étrangers. La baisse des cours a donc concerné toutes les grandes capitalisations et en particulier Addoha alors que, très objectivement, rien ne justifie cette baisse.
Infomediaire: Pourquoi ?
Anas Sefrioui : Pour la bonne raison que les réalisations 2010 du Groupe ont été largement supérieures aux prévisions publiées lors de l’augmentation de capital et que rien n’indique que les 6 premiers mois de l’année 2011 ne soient pas également un bon semestre. La valeur du titre Addoha en bourse ne reflète, à mon avis, en aucune manière ni les performances récentes du Groupe, en termes aussi bien de chiffre d’affaires que du résultat, ni son potentiel de développement.
Infomediaire : Pourquoi alors ne pas activer votre programme de rachat?
Anas Sefrioui : Il nous fallait pour se faire renouveler au préalable le programme. A travers notre Banque Conseil, BMCE Capital, nous avons donc présenté une demande au CDVM qui a attribué son visa le 09 de ce mois. L’assemblée générale des actionnaires se réunira le 29 août prochain pour approbation du programme et des modalités de sa mise en œuvre. Le programme de rachat pourrait dès lors de nouveau être réactivé dans le cadre du mandat de gestion confié à BMCE Capital.
Infomediaire : Justement, comment le Groupe Addoha a évolué au cours du 1er semestre de cette année ?
Anas Sefrioui : Le 1er semestre a été très riche en termes de réalisations. Je rappelle à titre d’exemples :
- le Partenariat noué avec l’Alem portant sur des programmes de plus de 37 000 logements sociaux à Casablanca, Kenitra et Oujda ;
- le lancement effectif de la commercialisation et des travaux de la Nouvelle Ville Al Firdaous de plus de 34 000 unités de logements dans la commune urbaine d’Aïn Aouda ; 
- l’élargissement de notre champ d’action à de nouvelles villes telles que Béni Mellal, Fquih Ben Salah avec 2 projets totalisant 4000 logements sociaux et qui connaissent un grand succès commercial. Nous comptons également investir très bientôt à El Jadida ; 
- Le recrutement de plusieurs dizaines d’ingénieurs au niveau aussi bien du Pôle Logements Sociaux et Intermédiaires que du Pôle du Haut Standing (Prestigia) en accompagnement du développement soutenu de l’activité générée par les 62 projets du Groupe sur les deux segments. Quant au chiffre d’affaires et du résultat, je suis pleinement confiant sur la capacité du Groupe à réaliser ses objectifs.
A ce titre, je tiens à souligner l’amélioration continue du chiffre d’affaires sécurisé du Groupe qui a atteint environ 22 milliards de dirhams.
Infomediaire : Comment se sont comportées les ventes au cours du mois de Ramadan ?
Anas Sefrioui : Très favorablement. Les spots de publicité diffusés sur les chaines nationales de télévision connaissent un grand succès auprès du public et impactent très positivement les ventes du Groupe puisque, depuis le début du Ramadan, nous enregistrons 150 ventes par jour. Aujourd’hui, nos « bons de commandes » sont pleins jusqu’à 2013.
Infomediaire: Pour quelles raisons l’ancien Vice-président du Groupe M. El Ayoubi a-t-il démissionné ?
Anas Sefrioui : M. El Ayoubi n’a pas démissionné. Il a fait valoir ses droits à la retraite tout en demeurant à l’entière disposition du Groupe pour lui prodiguer ses conseils à chaque fois que nécessaire. J’ajoute que M. El Ayoubi demeure un actionnaire important d’Addoha. Je voudrai également profiter de cette occasion pour apporter le démenti le plus formel quant à une autre rumeur ayant circulé récemment à propos du départ de M. Ziyat du Groupe. M. Ziyat continue à assumer pleinement ses fonctions de Directeur Général Délégué du Pôle Haut Standing. De plus, Addoha a renforcé son encadrement avec l’arrivée de MM. Rachid IbenKhayat et Anas Berrada qui assument les leurs en qualité respectivement de Directeur Général Délégué du Pôle Logements sociaux et Intermédiaires et de Directeur Général Délégué du Pôle Finances et Ressources. Un nouvel organigramme du Groupe, adapté à sa nouvelle dimension, sera publié prochainement.
Infomediaire : Quelques mots sur la Fondation Addoha
Anas Sefrioui : La Fondation Addoha a pour objet la mise en place au profit des jeunes de programmes de formation en vue de leur insertion sociale et professionnelle. Nous avons, dans le cadre d’un partenariat conclu récemment avec le Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, la Fondation réalisera trois centres de formation dans les villes Aïn Aouda, Marrakech et Tanger. L’objectif fixé auxdits centres pour la période 2012-2016, porte sur la formation de 5000 jeunes aux métiers du bâtiment. A travers cette première opération, et celles qui suivront dans un avenir proche, la Fondation Addoha entend apporter sa contribution à la lutte contre la précarité et l’exclusion sociale.
source infomediaire

L'impasse !


C’est l’histoire de la plus vieille société de crédit à la consommation au Maroc qui risque de mal se terminer. En effet, rien ne va plus pour Diac Salaf, créée en 1948 et introduite en Bourse en 1962, et qui n’arrive pas à trouver preneur. Après plusieurs semaines de rumeurs sur le marché, Diac Salaf vient sort enfin de son mutisme pour confirmer l’échec des négociations avec un repreneur potentiel, qui n’est autre que le groupe Crédit Agricole Maroc.
Pour rappel, l’entame de ces négociations a été annoncée fin 2010 et a suscité beaucoup d’espoir quant à la relance de l’activité de la société. Aujourd’hui, il n’en est plus rien et le Crédit Agricole a, semble-t-il, abandonné l’idée de sauver Diac Salaf pour en faire son bras armé dans le secteur du crédit à la consommation. Si le communiqué de Diac ne donne aucune explication sur l’échec des négociations, dans les coulisses du marché on parle d’importantes divergences en termes de valorisation de l’entreprise. Crédit Agricole Maroc aurait en effet proposé un prix de 50 MDH pour reprendre l’enseigne, chose qui n'aurait pas satisfait les cédants.
L’autre raison avancée par le marché est liée à des garanties du passif. Ces dernières sont dans la pratique des engagements demandés par les acquéreurs de la société permettant de faire supporter au cédant le passif supplémentaire ou l'insuffisance d'actif, liés à des événements antérieurs à l'opération et qui pourraient apparaître après la cession. Les deux parties ne se seraient donc pas mises d’accord sur les termes de ces garanties. De quoi pousser le Crédit Agricole à renoncer à la reprise de l’enseigne de crédit, comme cela a été le cas pour le groupe koweïtien CMKD début 2010. Pour rappel, à l’époque, le groupe cherchait avant tout à se positionner sur le marché de la finance islamique. Cette ambition de CMKD a été confrontée à la nécessité de joindre un troisième partenaire à l’affaire et s’assurer de la pertinence du contexte pour le lancement des produits islamiques. Aucune de ces deux conditions n’a été remplie et les négociations avec les koweïtiens ont été avortées au bout de quelques mois.
Qu’adviendra-t-il aujourd’hui de Diac Salaf ? S’il y a une chose qui trouve consensus auprès des analystes concernant Diac, c’est bien la nécessité pour la société de trouver un partenaire qui, d’une part, lui assurerait les fonds nécessaires pour reconstituer son capital et, d’autre part, lui faciliterait le développement de ses activités afin de pérenniser son existence. Aujourd’hui, selon le management de Diac, des négociations auraient été entamées avec un nouveau prétendant. Cependant, au vu du déroulement des tractations précédentes, difficile aujourd’hui de croire que la société de crédit à la consommation soit au bout de ses peines. Ce qui est sûr cependant, c’est qu’à défaut de solution d’ici la clôture de l’exercice en cours, Diac Salaf sera tenue de mettre la clé sous la porte, vu la vitesse avec laquelle les pertes engloutissent ce qui reste du capital de la société.

source : http://www.lesechosquotidien.ma/finances/13475-limpasse-.html

La Fondation Addoha se lance dans la formation des jeunes.

La Fondation Addoha et le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle viennent de signer cinq conventions de partenariat en vue de la mise en œuvre de programmes d’apprentissage aux métiers du bâtiment au profit des jeunes déscolarisés de 16 à 25 ans. Selon les termes de cet accord, la Fondation Addoha réalisera, dans une première étape, trois centres de formation par apprentissage dans les villes Aïn Aouda, Marrakech et Tanger. Pour la période 2012-2016, ces centres doivent former 5000 jeunes aux métiers du bâtiment, tels que la maçonnerie, l’électricité du bâtiment, la plomberie et sanitaire, le carrelage et la mosaïque, le plâtre, la peinture en plus des cours d’alphabétisation et de civisme. Pour sa part, le ministère accompagnera la Fondation Addoha pour la réalisation de ces centres en lui apportant l’assistance technique nécessaire et assurera la coordination et le suivi de l’exécution des programmes de formation. Aussi, le ministère procédera également à la mise en place d’un dispositif de validation des acquis de l’expérience professionnelle au profit des salariés relevant du personnel des entreprises opérant avec le Groupe Addoha.

Mise au point du groupe Addoha dans l'affaire Torreblanca


Le Groupe Addoha annonce que, suite à des articles publiés ces derniers jours par certains organes de presse, et qui mettent en cause le professionnalisme, le sérieux et la qualité des relations qu’entretient le Groupe avec ses différents partenaires, il tient à apporter les correctifs suivants à ces allégations. 
Ainsi, le groupe immobilier précise que, en 2010, il a signé un marché avec la société Torreblanca Construction Maroc SARL pour la réalisation de travaux de construction de 2 groupes d’habitations dans le cadre du programme de logements sociaux dit ‘‘Projet AL IKHLASSE’’ à Tanger. Le contrat conclu entre les 2 parties prévoit expressément un délai ferme d’exécution de 12 mois maximum, courant du 10 mars 2010 au 28 février 2011. Le Groupe Addoha a respecté l’ensemble de ses obligations contractuelles, puisqu’il réglait les sommes dues à la société Torreblanca Construction Maroc SARL au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Le total des sommes perçues par cette société est de l’ordre de 15 millions DH. Par contre, et faute des capacités techniques et financières requises, cette société n’a pas été en mesure de respecter ses engagements contractuels au titre du marché précité et ce, en dépit des rallonges de délais qui lui ont été accordées par le Groupe Addoha. Ce dernier a également mené plusieurs tentatives de résolution à l’amiable de ce conflit, mais en vain. De surcroît, la société Torreblanca Construction Maroc SARL n’a pas respecté ses engagements propres vis à vis de ses propres fournisseurs et sous-traitants qui n’ont pas été payés pour les prestations qu’ils ont réalisées pour le compte de la société de construction. Ces derniers ont, de ce fait, manifesté leur mécontentement en protestant sur le chantier-même. Pour éviter l’arrêt total des travaux, Groupe Addoha a été contraint de prendre d’urgence les mesures appropriées en réglant directement leurs créances aux fournisseurs et sous-traitant, aux lieu et place de la société Torreblanca Construction Maroc SARL. Les sommes payées totalisent un montant de près de 2.500.000,00 DH, payées à ce titre. Les défaillances répétées de la société Torreblanca Construction Maroc SARL et ses violations du marché ont eu pour effet naturel la résiliation de plein droit du contrat conclu entre les parties conformément aux termes de ce dernier, résiliation qui a été dûment notifiée à la dite-société par la voie d’un huissier de justice dûment mandaté à cet effet le 13 mai 2011. A compter de la notification de la résiliation du marché, la société Torreblanca Construction Maroc SARL n’avait plus qualité pour intervenir sur le chantier, puisqu’une autre entreprise a été désignée pour se substituer à elle dans l’exécution du marché passé avec le Groupe Addoha. Soucieux de réaliser son programme conformément, d’une part, aux conditions stipulées par les conventions signées avec l’Etat, et soucieux d’autre part de respecter les délais convenus avec ses nombreux clients, le Groupe Addoha a en effet immédiatement confié à une autre entreprise la mission de poursuivre la réalisation du programme des logements sociaux dans le cadre, comme précisé ci-dessus, du « PROJET AL IKHLASS » à Tanger. Consciente de ses défaillances et de la responsabilité qui en résulte pour elle, la société Torreblanca Construction Maroc SARL a opté pour la fuite en avant en privilégiant l’attaque et ce en saisissant par voie de référé le président du tribunal de commerce de Tanger aux fins de prononcer l’arrêt des travaux confiés à l’entreprise qui s’est substituée à elle. Le président du tribunal de commerce de Tanger, statuant en qualité de juge de référé, s’est déclaré incompétent pour connaitre de la demande de la société Torreblanca Construction Maroc SARL. Pour sa part, le Groupe Addoha, qui a été subrogé dans les droits et actions des fournisseurs et sous-traitants de la société Torreblanca Construction Maroc SARL a introduit une action en justice à l’encontre de cette dernière tendant au paiement de la somme de 2,5 millions DH avancée pour le compte de la société Torreblanca Construction Maroc SARL au profit de ses créanciers (fournisseurs et sous-traitants) qui ont protesté contre la défaillance de la société Torreblanca Construction Maroc SARL en occupant le chantier. Ce dossier est désormais confié aux bons soins de la justice, seule compétente et habilitée pour trancher le litige qui oppose les deux parties.


source http://www.emarrakech.info/forum/Mise-au-point-du-groupe-Addoha-dans-l-affaire-Torreblanca_m39795.html