jeudi 30 septembre 2010

Addoha: «L’augmentation de capital a permis de réduire l’endettement» Entretien avec Mehdi Belghiti, DGA du groupe

Son ratio passe de 1,5 à 0,6 fois les fonds propres

· Plus de 17 milliards de DH d’actifs réalisables


- L’Economiste: Quel est votre niveau d’endettement actuel?

- Mehdi Belghiti, DGA d’Addoha: La réussite de l’augmentation de capital de 3 milliards de DH a permis une forte consolidation de la structure financière du groupe. Aujourd’hui, notre endettement s’établit à 5,6 milliards de DH contre 8,5 milliards au 31 décembre 2009 et ne représente plus que 0,6 fois les fonds propres.
Par ailleurs, les actifs réalisables du groupe, c’est-à-dire le stock de foncier à sa valeur historique d’acquisition et les produits en cours de construction à leurs prix de revient, s’élèvent à 17,1 milliards de DH et couvrent 3 fois la dette du groupe. Ainsi, nous pouvons aisément affirmer que la structure bilancielle du groupe est saine avec des niveaux de fonds propres et de ratios d’endettement en adéquation avec les investissements futurs.

- Selon le marché, vous n’auriez pas participé à l’augmentation de capital?

- L’opération d’augmentation de capital a été proposée au marché au prix très attractif de 95 DH par action, soit une décote de près de 20% par rapport aux cours observés durant les 6 mois précédant l’opération. Les actionnaires fondateurs ont bien entendu participé à cette augmentation de capital à hauteur de 500 millions de DH et pouvaient évidemment participer à cette opération proportionnellement à leur participation au capital d’Addoha. En décidant de renoncer à une partie de leurs droits préférentiels de souscription (DPS), conformément à ce qui était indiqué dans la note d’information, les actionnaires fondateurs ont voulu que le taux de satisfaction des souscriptions émanant des autres actionnaires -à titre réductible- soit le plus élevé possible. Les actionnaires fondateurs n’ont pas cédé sur le marché leurs DPS et ont donc consenti à cette renonciation sans aucune contrepartie, préférant que la décote bénéficie en priorité aux autres actionnaires qui ont et continuent d’accompagner le groupe dans son développement. A la suite de cette opération d’augmentation de capital, la participation des actionnaires fondateurs au capital d’Addoha est de près de 60%. Elle continue par conséquent à se situer à un niveau très élevé.
Je voudrais saisir cependant cette occasion pour affirmer que nous avons été très fiers du succès rencontré auprès de pratiquement l’ensemble des institutionnels de notre pays et des principaux gestionnaires de fonds. Leur participation à hauteur de 60% à l’augmentation de capital, soit environ 1,8 milliard de DH, témoigne du niveau de confiance dont jouit le groupe Addoha auprès d’eux. Quant aux étrangers, et malgré un contexte international difficile, leur participation a représenté plus de 8% du montant global de l’opération.

- Quelles sont vos prévisions au niveau de votre carnet de commandes?

- Les nouvelles ventes réalisées depuis le début de l’année, en progression de plus de 50% par rapport à la même période de l’année dernière, totalisent plus de 26.000 unités dont 24.000 ont été réalisées sur le segment social et intermédiaire et environ 2.000 unités sur le segment haut standing. Cette forte progression résulte essentiellement du lancement à la commercialisation de nouveaux programmes de logements sociaux dans le cadre de la loi de Finances 2010 et de la très bonne tenue des ventes sur le segment haut standing. Ainsi, au 20 septembre 2010, les ventes réalisées par le groupe (pour lesquelles un compris de vente a été signé et un acompte perçu), et qui n’ont pas encore été livrées, totalisent, tous segments confondus, plus de 38.000 unités pour un chiffre d’affaires sécurisé, ou carnet de commandes, de 21 milliards de DH.
La livraison de ces biens qui se traduira par une comptabilisation en chiffre d’affaires est programmée sur les 30 prochains mois. Il est à noter que le nombre important de ventes réalisées sur le segment haut standing, totalisant près de 5.000 unités, confirme le succès commercial enregistré par le groupe sur ce nouveau segment, et sécurise au plan commercial la totalité de la production projetée à horizon 2012.

source leconomiste.com

Attijariwafa bank Sur une vague de croissance


La performance est toujours aussi bien consolidée chez le groupe Attijariwafa bank. La qualité des résultats affichés au terme du premier semestre 2010 laisse, en effet, augurer d'une volonté réelle de renforcer sa position d'acteur majeur du paysage financier au Maroc et dans les pays où il opère.





La dynamique commerciale, le renforcement du pilotage des risques et de la rentabilité, l'intensification des projets d'intégration des filiales à l'international et la poursuite du développement international sont les principaux ingrédients ayant aidé la banque estampillée Attijariwafa bank à réussir la recette de la performance des différents métiers. En témoigne un PNB consolidé qui se hisse à 6,9 MMDH, en progression, sur une année, de 16,2%. Une amélioration qui s'attribue particulièrement à un accroissement de 76,9% du PNB de la Banque de détail à l'international et de la hausse de 9,9% du PNB de Banque Maroc, Europe et zone offshore, lesquels ont contribué respectivement à hauteur de 22,3% et de 58,1% au PNB consolidé global.

Les charges générales d'exploitation, elles, restent contenues à 2,81 MMDH, avec une appréciation de 7,0% à périmètre constant. Une progression que le management explique par les différents programmes d'investissement et de développement engagés par le groupe. Ainsi, le coefficient d'exploitation se fixe à 46,0% tandis que le résultat brut d'exploitation ressort à 3,7 MMDH, en amélioration de 12,3%.

Quant au coût du risque, il reste à un niveau modéré de 0,33%. Devant un tel tableau, le résultat net consolidé ressort en augmentation de 16,5% à 2,3 MMDH. Le résultat net part du Groupe, lui, s'accroît de 15,1% à 1,9 MMDH, faisant ainsi ressortir un ROE de 19,4%. S'agissant du total bilan du groupe, il frise les 300 MMDH en évolution de 10,5% par rapport à fin juin 2009. Les fonds propres consolidés, quant à eux, se chiffrent à 25,7 MMDH, en amélioration de 13,9% par rapport à une année plutôt.

Les filiales au Maroc ont poursuivi leur développement propre et la capture des synergies croissantes avec le reste du groupe, qui renforce ainsi sa position de leader au Maroc dans la collecte de l'épargne et la distribution de crédits sous toutes leurs formes et dispose du premier réseau de services financiers au Maroc (1431 agences à fin juin 2010).

A l'international, la feuille de route tracée est en exécution. Au cours du premier semestre 2010, Attijariwafa bank a procédé au lancement des projets d'intégration des quatre filiales récemment acquises (Société ivoirienne de Banque, Crédit du Sénégal, Union Gabonaise de Banque et Crédit du Congo) et la signature d'un protocole d'accord pour l'acquisition de BNP Paribas - Mauritanie.

D'autres actions ont été mises en œuvre afin d'optimiser les synergies entre le Groupe et ses plateformes en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne où le groupe envisage d'étendre ses ailes. Avant la fin de l'année courante, des ouvertures sont prévues au Burkina Faso et en Guinée Equatoriale. Même en 2011, d'autres projets sont dans le pipe. Le groupe ambitionne de saisir des opportunités d'investissement dans la région pourvu que le contexte économique soit opportun.

En Libye également, les ambitions du groupe sont de plus en plus importantes. Le bureau de représentation mis en place en Tripoli il y a moins de deux ans réalise de bonnes avancées en termes de volume d'affaires. Seulement, là où il est, le groupe, dans sa politique expansionniste, tient à détenir le contrôle. Les participations minoritaires sont souvent écartées.

Comme l'a bien souligné le président du groupe, Mohamed El Kettani, lors de la conférence de presse tenue, lundi dernier, à l'occasion de la présentation des résultats semestriels, «le contrôle majoritaire fait partie de l'ADN du groupe Attijariwafa bank». L'objectif du groupe étant de dupliquer la banque universelle dans les pays d'accueil. «Notre approche est globale tout en étant locale. Pour nous, il ne s'agit pas de lancer des succursales Corporate qui ne s'intéressent qu'à la bourgeoisie de ces pays», a-t-il avancé.

Attijari Intermédiation s'explique

«Personne ne nous a contacté pour annoncer qu'il allait poursuivre en justice notre société de bourse», nous a répondu Jalal Berradi, président de directoire d'Attijari Intermédiation. C'était suite à la publication d'une information relative à l'intention de certains petits porteurs d'intenter un procès contre cette filiale d'Attijariwafa bank, qui a recommandé dans sa dernière note sur Sonasid le titre à l'achat et prédit une hausse à deux chiffres des bénéfices du sidérurgiste au 1er semestre. Or, il s'est avéré que cet opérateur a affiché un bénéfice en détérioration de 58,5% sur une année.
Des réalisations qui ont déjoué les pronostics même des autres sociétés de bourse telles BMCE Capital Bourse et CFG Marchés qui se sont attendus à des résultats semestriels de bonne facture. Une ambiguïté qui laisse les analystes perplexes. Ils seraient, d'ailleurs, nombreux à assister à la conférence de Sonasid prévue demain à la Bourse de Casablanca, surtout que le Conseil d'administration de la Société de Sidérurgie, réuni la semaine dernière, a pris acte de la démission de Enrique De La Rubiera de son mandat de président du Conseil d'administration pour le remplacer par André Bock, actuellement directeur des aciers longs pour l'Europe au sein du Groupe ArcelorMittal.


source lematin.ma

Le CDVM vise une note d'information relative à l'augmentation du capital de BMCE bank

Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) a visé lundi une note d'information relative à l'augmentation du capital de BMCE bank par apport en numéraire réservée à la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM).

L'augmentation de capital porte sur un total de 10.712.000 actions avec un montant total de 2.517.320.000 DH, a indiqué un communiqué du CDVM, précisant que le prix d'émission par action est de 235 DH par action alors que la prime d'émission est de 225 DH.


source aufait.ma

La BMCE Bank prend le contrôle de la BOA

Depuis le 31 août 2010, la Banque marocaine pour le commerce extérieure (BMCE Bank) a pris les rènes de Bank of Africa. Une évolution qui était attendue.

La Banque marocaine pour le commerce extérieur (BMCE Bank) passe ainsi de 42% à 55% dans le tour de table de la BOA au terme d’un accord conclu entre les actionnaires historiques et les partenaires néerlandais et français. Cette prise de contrôle sera sanctionnée par une augmentation de capital à laquelle prendront part tous les actionnaires, preuve s’il en faut de l’esprit d’entente dans lequel a été réalisé cette prise de contrôle.

othman-benjelloun

Ce pari financier et opérationnel sur l’Afrique concrétise la vision du PDG de la BMCE Bank, Othman Benjelloun qui, lors de la présentation des résultats semestriels de la banque, le lundi 27 septembre 2010, a réitéré avec panache son engagement pour le continent noir : «je vais encore consacrer dix ans de ma vie à l’Afrique et au développement de la Casablanca finance city », a-t-il déclaré devant son staff dirigeant, les gestionnaires de fonds, les analystes financiers et les journalistes spécialisés. Loin d’être proche de la retraite comme l’ont écrit certains, le master de la finance marocaine a plutôt marqué l’actualité tout le long de cette année avec des opérations bien inspirées qui démontre s’il en est besoin, de sa force de frappe. La montée du groupe français CIC dans le capital de la BMCE Bank (sa part est passée de 20 à 25%) suivie de l’arrivée de France Télécom en actionnaire dans Méditélecom a permis au groupe de drainer plus de 1 milliard d’euros pour le système de change marocain. L’avenir du groupe Benjelloun et de BMCE Bank (4 900 employés) repose plus que jamais sur une vision internationale et sur l’Afrique. Nous y reviendrons.


source lesafriques.com

mercredi 29 septembre 2010

Attijariwafa bank annonce une nette progression à fin juin 2010

6,9 milliards de dirhams de produit net bancaire à fin juin 2009, soit une progression de 16,2% comparativement à la même période de l’année précédente. Le groupe Attijariwafa bank vient d’annoncer, lors de la présentation des résultats financiers semestriels la réalisation d’une « forte dynamique commerciale dans un marché en ralentissement au Maroc ».

Bonnes performances pour le groupe Attijariwafa Bank à fin juin 2010. Le groupe a réalisé un produit net bancaire de 6,9 milliards de DH durant cette période, enregistrant une augmentation de 16,2% par rapport au premier semestre 2009.
Le groupe a enregistré des progressions significatives de l’ensemble de ses indicateurs.
Le PNB de la banque de détail à l’international a augmenté de 76,9% alors que le PNB de Banque Maroc, Europe et zone off shore a cru de 9,9%.
Le résultat brut d’exploitation ressort quant à lui à 3,7 milliards de dirhams, en amélioration de 12,3%.
Le résultat net consolidé s’établit pour sa part à 2,3 milliards de dirhams, enregistrant une hausse de 16,5%.
La première banque privée du Royaume, qui dispose de 1874 agences dont 1431 au Maroc poursuit par ailleurs l’élargissement de son réseau de distribution.
Àttijariwafa bank Europe a également développé de nombreuses synergies avec les banques africaines


source bled.ma

Le groupe BMCE Bank réalise un produit net bancaire de plus de 3,7 MMDH au premier semestre 2010

Le groupe BMCE Bank réalise un produit net bancaire de plus de 3,7 MMDH au premier semestre 2010

Casablanca, 28/09/10- Le groupe BMCE Bank a réalisé, au premier semestre 2010, un Produit net bancaire consolidé de plus de 3,753 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 13 pc, a annoncé, lundi à Casablanca, M. Brahim Benjelloun Touimi, administrateur directeur général du groupe.

Le résultat net part du groupe s'est établi à 517 millions de dirhams (MDH), soit une augmentation de 14 pc alors que le résultat brut d'exploitation consolidé est passé à 1.546 MDH au premier semestre 2010, contre 1.328 MDH durant la même période de l'année précédente, en hausse de 16,4 pc, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.

Le total bilan consolidé a atteint 172 MMDH contre 159 MMDH en 2009, soit une hausse de 8,3 pc, a-t-il ajouté, précisant que le coût du risque, quant à lui, s'est élevé à 315 MDH à fin juin 2010 contre 272 MDH à fin juin 2009, en progression de 16 pc.

Le coeur des métiers du groupe BMCE Bank se porte bien, a-t-il estimé, puisque le réseau d'agences, en croissance diversifiée, a cru de 56 nouvelles unités portant la taille du réseau à 577 agences dont 20 centres d'affaires.

source marocjournal.net

lundi 27 septembre 2010

Attijariwafa Bank à Malabo

Après TMSA, qui a signé un accord pour conseiller l’État équato-guinéen sur la gestion du port de Malabo (construit par la société marocaine Somagec), un autre fleuron du royaume chérifien, Attijariwafa Bank, va s’installer sur l’île de Bioko. Déjà présente dans neuf pays africains, la banque marocaine, dont deux autres implantations sont en cours au Burkina Faso et au Cameroun, vient en effet de finaliser les accords portant sur une installation au cours du premier semestre 2011.

source mediaintelligence.fr

Wafa Assurance : Le bénéfice net semestriel progresse de 30% hors éléments exceptionnels

Wafa Assurance affiche une performance boursière qui dépasse largement celle du marché. Alors que la progression du Masi, indice de toutes les valeurs cotées, depuis le début de l’année était de 12% au 20 septembre, celle du titre de l’assureur atteignait plus de 40%. La valeur a de fait profité de l’engouement des investisseurs sur le marché, d’autant plus que les analystes, dont ceux de BMCE Capital Bourse, portent un avis favorable sur la situation et les perspectives de la compagnie. Les résultats semestriels que Wafa Assurance vient de publier ont confirmé l’optimisme des opérateurs. Tous les indicateurs récurrents au 30 juin 2010 sont au vert, et les résultats à la fin de l’année devraient enregistrer le même niveau de croissance qu’en 2009.

Le chiffre d’affaires global de Wafa Assurance s’est établi à 2,2 milliards de DH (53,1%des prévisions annuelles 2010 de BMCE Capital), en appréciation de 9% par rapport au 30 juin 2009. Cette progression est à mettre à l’actif de la branche Non-Vie, dont les primes s’élèvent à 1,3 milliard de DH, soit une évolution de 29,5% en une année grâce aux bonnes performances commerciales enregistrées sur le marché de l’entreprise (assurance maladie, accidents de travail, couverture industrielle...) et au bon comportement du segment automobile. Les revenus de l’activité Vie se sont, eux, fixés à 905 MDH contre 961 MDH un an auparavant. Ce léger recul s’explique par la volonté de la compagnie de privilégier la collecte de l’épargne longue (contrats d’épargne retraite notamment dont les versements sont récurrents) pour une meilleure adéquation avec ses placements.

Au niveau de la rentabilité, le résultat technique de la branche Non-Vie s’est établi à 319 MDH, en croissance de 22,8% après retraitement des plus-values exceptionnelles relatives à la cession des titres Crédit du Maroc durant le premier semestre 2009. Cette bonne progression est le fruit de l’amélioration des ratios de sinistralité et de l’optimisation des frais de gestion. Le résultat technique de la branche Vie ressort quant à lui en légère hausse de 3,5%, à 73 MDH.

Au final, la capacité bénéficiaire de Wafa Assurance demeure stable, à 322 MDH (50,2% des prévisions annuelles 2010 de BMCE Capital). Hors éléments exceptionnels, le bénéfice net progresse de 30% par rapport au 30 juin 2009. Les fonds propres de la compagnie se renforcent ainsi de 3,2%, à 2,5 milliards de DH.

Notons par ailleurs que malgré la forte progression du cours de Wafa Assurance, la valeur affiche toujours des ratios boursiers intéressants. Son PER (Price earning ratio, cours boursier rapporté au bénéfice) estimé pour l’année en cours s’établit à 14,7 contre 17,2 pour le marché. Son rendement de dividende se situe quant à lui à près de 2%.

source lavieco.com

samedi 25 septembre 2010

Addoha : Sefrioui dépasse les prévisions

Très attendu par le marché, le groupe Addoha publie aujourd'hui ses résultats semestriels au titre du 1er semestre 2010. A cette occasion, le groupe immobilier a annoncé une très forte progression des ventes de logements qui s'établissent à plus de 26.000 unités au 20 septembre 2010. Cette performance pousse le groupe à revoir à la hausse ses prévisions de vente à fin 2010 qui devaient s'établir à 35.000 logements.
Sur le volet financier, les résultats font ressortir des réalisations à forte progression en ligne avec les résultats prévisionnels annoncés :
- Forte augmentation du chiffre d'affaires de 18 % à 3,2 milliards DH
- Consolidation de la dynamique de croissance rentable du groupe avec un résultat d'exploitation de 944 millions DH, en hausse de 45 %
- Forte croissance du résultat net consolidé de 25 % à 743 millions DH
- De nouvelles acquisitions de foncier destiné au logement social totalisant 60 hectares pour la réalisation de 14.000 logements
- La signature de nouvelles conventions avec l'Etat dans le cadre de la loi de Finance 2010 pour la réalisation de 150.000 logements sociaux durant la période 2010-2015.
Le chiffre d'affaires sécurisé du groupe Addoha ressort à 21 milliards DH et devrait être réalisé au cours des 30 prochaines années.
source lemagazinedumanager.com

Suite à une opération croisée avec la CDG: Sofac et Maroc Leasing dans le giron du CIH

La suspension de la BCP serait liée à l'opération de fusion entre la BCP et la BPR de Casablanca. Dans la perspective d'annonce d'opérations stratégiques, le CDVM a décidé hier de suspendre la cotation de quatre valeurs boursières qui ne sont autres que CIH, BCP, Sofac et Maroc Leasing. Selon des sources bien informées, une participation croisée serait opérée entre la CDG et le CIH. La première, qui ambitionne de se renforcer dans l'hôtellerie, devrait récupérer les sept actifs hôteliers de l'ex-OFS (Organisme financier spécialisé). En contrepartie, le CIH va reprendre les participations de la CDG dans Sofac (45,99%) et Maroc Leasing (29,69%). Pour financer ces deux dernières acquisitions, une augmentation de capital sera opérée par la banque à hauteur d'un milliard de DH. D'une pierre deux coups. Ce deal permettrait, en effet, à l'établissement d'accélérer son assainissement, sachant qu'il a déjà adopté un nouveau plan industriel (2010-2014) visant notamment le renforcement de son positionnement sur les activités de base ainsi que l'ouverture sur de nouveaux métiers en vue de diversifier le risque. Plus que jamais, l'ex-OFS est appelé à tirer vers le haut ses fondamentaux financiers en matières de productivité, de rentabilité et de maîtrise des risques. Ses actionnaires de référence, la CDG et Caisse d'épargne, qui contrôlent, via Massira Capital Management, 67,88% (le gros paquet est entre les mains de la CDG) de son capital se montrent toujours patients. Bien qu'au titre de 2009, la banque ait décidé de distribuer un dividende de 6 DH par action en dépit des bénéfices négatifs. Quant à la rumeur sur la sortie de la Caisse d'épargne du tour de table du CIH, elle est infondée selon nos sources. En outre, par rapport à la suspension de la cotation de la valeur BCP, elle serait apparemment liée à l'opération de fusion entre la Banque centrale populaire et la Banque populaire régionale (BPR) de Casablanca. A préciser que dans le cadre de la réforme du Crédit populaire, la BCP devra absorber la Banque régionale populaire (BRP) de Casablanca. Cette fusion est d'une importance capitale pour le groupe Banque populaire et pour les actionnaires et sociétaires des deux entités qui, aujourd'hui, n'ont pas de lien évident de capital, bien qu'ils soient dans le même groupe que le Crédit populaire du Maroc.

source africatime.com

L’international renforce le business

· Hausse de 77% du PNB de la banque de détail à l’international· Le PNB consolidé ressort à 6,9 milliards· 215 milliards de DH de crédits distribués en six moisLe groupe bancaire est le premier à publier ses résultats dans le secteur. Dans un contexte plein d’incertitudes et marqué par un fléchissement de l’activité au Maroc, Attijariwafa bank (AWB) affiche des résultats financiers en nette progression au terme du premier semestre. Le produit net bancaire (PNB) consolidé ressort à 6,9 milliards de DH en hausse de 16,2% par rapport au premier semestre 2009. Le groupe doit cette performance en grande partie à la hausse de 77% du PNB de la banque de détail à l’international. L’évolution au Maroc est moins importante avec 10%. Les ambitions du groupe sur le marché subsaharien ne font plus de doute après la grande démonstration de la banque lors du forum Afrique développement qu’elle a organisé fin avril (29 et 30). Près de 1.000 hommes d’affaires et dirigeants politiques ont fait le déplacement pour ces deux jours de discussions. Au cours du premier semestre, AWB a lancé des projets d’intégration des quatre filiales du groupe Crédit Agricole acquises en 2009. Il s’agit de la Société ivoirienne de Banque, Crédit du Sénégal, Union Gabonaise de Banque et Crédit du Congo. Ses actions ont également porté sur la signature d’un protocole d’accord pour l’acquisition de BNP Paribas-Mauritanie. A court et moyen terme, elle envisage de se positionner dans 6 autres pays de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). L’objectif affiché est de prendre le contrôle des banques et non de se contenter d’une participation minoritaire, avait indiqué Mohamme El Kettani, président-directeur général d’Attijariwafa bank.A fin juin, le groupe a distribué 215 milliards de DH de crédits, soit 17 milliards de plus qu’en juin 2009. Le Maroc attire le gros du volume avec une part de 84%. La Tunisie et les pays de la zone UEMOA s’accaparent respectivement 7,5 et 6,6%. S’agissant de l’épargne collectée à fin juin, elle enregistre une hausse de 6,4% à 261,3 milliards de DH. Aujourd’hui, la mobilisation de l’épargne est l’une des principales difficultés à surmonter pour le secteur bancaire. Cela explique notamment l’accentuation du déficit de leurs ressources.Au-delà des éléments conjoncturels, l’ensemble des lignes de métier de la banque affiche des performances significatives. En l’espace de six mois, le résultat net consolidé enregistre donc une hausse de 16,5% à 2,3 milliards de DH. Quant au résultat net part de groupe, il s’établit à 1,9 milliard de DH en augmentation de 15%. Les fonds propres consolidés s’améliorent de 14% à 25,7 milliards de DH.


source leconomiste.com

Casa cherche un second souffle

La capitalisation de la Place marocaine devrait augmenter de 15 % en 2010. © ALEXANDRE DUPEYRON POUR J.A.
Après deux années noires, la deuxième Place d’Afrique du Nord renoue avec la croissance. La consolidation de la bourse de Casa repose sur d’importants projets de cotations et sur le retour des investisseurs étrangers.
Calme plat à Casa. Seulement une centaine de millions de dirhams de titres ont été échangés à la Bourse le 6 septembre. La moyenne de 270 millions de dirhams (environ 24 millions d’euros) par jour depuis la fin juin n’est pas plus encourageante. Installée dans la capitale économique du Maroc, la Bourse a connu des jours meilleurs. L’activité reste très loin des « belles performances » des années d’avant la crise mondiale : 740 millions de dirhams de titres émis chaque jour en moyenne en 2007.
C’est un fait : la deuxième Place d’Afrique du Nord après Le Caire peine à effacer les deux années noires traversées (– 9,3 % en 2008 et – 4,3 % en 2009). Signe d’un passage difficile, aucune introduction n’a ponctué l’actualité économique du royaume l’an passé, alors que la Place tournait, avant la crise, à une moyenne annuelle de dix nouvelles sociétés cotées.
« Plus de 50 % des valeurs ont enregistré une croissance positive en 2009, tempère Widad Ouardi, analyste financière au sein de la société d’intermédiation marocaine Integra Bourse. Ce sont surtout les grosses capitalisations (Addoha, CGI, Managem, BMCE, Attijariwafa, Maroc Télécom…), surévaluées, qui ont encaissé la baisse après le retrait brutal des investisseurs étrangers en 2008. » Une correction du marché qui profite aux petites valeurs sous-évaluées : la Compagnie minière de Touissit, en hausse de 60 % depuis le début de l’année, ou, dans l’informatique, Disway (+ 46 %) ou HPS (+ 36 %).
Dans ce contexte bouleversé et fragile, l’heure est à la mobilisation générale. Pour convaincre les patrons marocains de tenter l’aventure, une caravane de la Bourse s’est élancée dans le pays, depuis juillet, avec à sa tête Karim Hajji, le directeur général de la Bourse depuis le 1er avril. L’objectif à cinq ans : doubler le nombre de société cotées, pour passer à 150 valeurs, et accroître de 50 % la capitalisation (47,4 milliards d’euros le 8 septembre).
« Au regard de l’économie du pays, la Bourse connaît un déficit de sociétés cotées dans l’agriculture, le tourisme, les infrastructures et le textile, observe Widad Ouardi. Introduire davantage d’entreprises marocaines est un chantier prioritaire pour dynamiser la Place, avant même de favoriser les doubles cotations. »
L’année du renouveau ?
Même combativité à l’international, pour convaincre les investisseurs étrangers. Depuis juin, les dirigeants de BMCE Capital Bourse, une des principales sociétés d’intermédiation, ont multiplié les rendez-vous à Paris, Londres, Genève, Abou Dhabi, New York ou Chicago, pour séduire des responsables de fonds d’investissements, de hedge funds, de banques ou de sociétés de gestion privées.
« Les business models des grands groupes marocains nés au lendemain de l’indépendance ont trouvé leurs limites. Ils ont besoin de se réinventer. C’est-à-dire de repositionner leur stratégie, d’investir dans des secteurs à forte valeur ajoutée et à très fort potentiel. Une nouvelle histoire s’écrit et les investisseurs étrangers regardent à nouveau le Maroc », assure Youssef Benkirane, président du directoire de BMCE Capital Bourse.
Il a des chances d’être entendu. L’année 2010 s’annonce comme celle du renouveau. Depuis le 1er janvier, l’indice Masi (Moroccan All Shares Index), composé de toutes les valeurs cotées, affiche une progression de 12 %, soit une capitalisation supplémentaire de 5,4 milliards d’euros. « En 2010, la hausse de la capitalisation ne devrait pas dépasser les 15 % au final et les bénéfices devraient progresser de 10 % », complète Widad Ouardi.
Une croissance à deux chiffres qui démontre la capacité de résistance marocaine. Mais la prudence est de mise. Seule la double cotation, à Tunis et à Casa, du concessionnaire tunisien Ennakl (Volkswagen, Audi, Porsche) a réveillé les investisseurs en 2010. Et l’embellie actuelle porte encore les symptômes de la convalescence, comme le démontre l’atonie des échanges. « Les investisseurs sont très hésitants, beaucoup de valeurs restent très chères, et ils attendent la publication des résultats semestriels des entreprises cotées [avant le 30 septembre, NDLR] pour se décider », commente un analyste.
Ce flou, s’il n’est pas propre à la Bourse de Casa, pénalise son essor. Fin mars, l’annonce de la fusion de deux poids lourds marocains, l’Omnium nord-africain (ONA) et la Société nationale d’investissement (SNI), programmée après leur retrait de la cote, a entretenu l’illusion d’un coup de fouet salvateur. « Elle a fait bondir l’indice Masi à 20 %, et les volumes échangés ont été multipliés par trois. L’opération marque un tournant, elle a permis à la Place de retrouver dynamisme et confiance », assure Youssef Benkirane.
Un pic de courte durée
Mais si l’effet fusion a été réel, son impact a été bref. Le pic du printemps est digéré. Reste qu’un Masi en progression de 12 % est une performance très honorable puisqu’elle intègre le retrait de la cote de l’ONA et de la SNI, intervenu le 19 août, qui a amputé la Bourse marocaine de 9 % de sa capitalisation (environ 1,5 milliard d’euros). Mais un autre événement est venu alimenter l’immobilisme des investisseurs.
« Depuis cet été, explique Youssef Benkirane, il y a eu une nouvelle phase de correction, avec l’annonce de la mise sur le marché par l’État de 8 % du capital de Maroc Télécom. Une opération à 10 milliards d’euros qui a calmé les opérateurs. » Les investisseurs sont dans l’expectative – cette vente absorbera une part importante des liquidités – et attendent le feu vert qui devrait en théorie intervenir avant le 31 décembre.
Ils surveillent aussi les prochaines étapes de la fusion ONA-SNI, bouclée avant la fin de l’année. Dans la foulée, le nouvel ensemble introduira en Bourse ou ouvrira le capital d’une partie de ses filiales. La cession de 20 % à 40 % des actions des sociétés « matures » dans l’agroalimentaire (Cosumar, Lesieur Cristal, Centrale laitière) est attendue au premier trimestre 2011. Une deuxième vague (Attijariwafa Bank et Wafa Assurance) interviendra au second semestre. Et une troisième salve (Marjane, Acima, Bimo, Optorg et Sopriam), non programmée, est envisagée.
Le scénario est prometteur. La cession de 30 % du capital des filiales, selon les estimations de BMCE Capital Bourse, se traduira par l’injection d’environ 2,4 milliards d’euros d’argent frais à la Bourse de Casa. Et comblera les 1,5 milliard d’euros perdus après le retrait de la cote ONA-SNI.
Reste que le sursaut de la Place casablancaise demande à être confirmé. Les investisseurs étrangers, tombés de 8 % à 5 % du flottant en trois ans, retrouveront-ils le chemin du Maroc ? Bouderont-ils l’introduction, en octobre, de 15 % du capital de la compagnie d’assurances CNIA Saada (groupe Saham), préférant se concentrer sur les grosses opérations annoncées ? Comme le rappelle Youssef Benkirane, « la Bourse est un investissement à long terme qui n’exclut pas les surprises à court terme ».

source jeuneafrique.com

jeudi 23 septembre 2010

Mali | Bim- sa, Groupe Attijariwafa Bank : Un partenaire précieux dans l’univers bancaire malien

Attijariwafa Bank, première banque marocaine à vocation africaine, a pris en 2008 les commandes de la banque internationale pour le Mali (Bim-sa). Depuis quelques mois, l’institution bancaire a changé de visage. Elle ambitionne, avec la bénédiction de ses premiers responsables, de se positionner comme une banque universelle qui entend être présente sur tout le terrain malien. Avec un réseau d’une soixantaine d’agences, quatre bureaux internationaux, la BIM-SA est la deuxième plus grande banque au Mali. Aujourd’hui, la banque détient un portefeuille de près de 120 000 clients et fait travailler environ 320 collaborateurs.

Dans le domaine des activités de sponsoring, la BIM est sur tous les fronts. Elle accompagne tout ce qui se fait au Mali dans le cadre du développement. C’est naturellement pour les Maliens de l’extérieur qu’elle a été sponsor officiel du 1er forum des investisseurs de la diaspora et celui de l’entreprenariat jeune en 2009.
À travers le forum des investisseurs de la diaspora, elle voulait accompagner les Maliens de l’extérieur pour plus de sécurité dans leur transfert et de façon générale de tout ce qui est inscrit dans le développement socio-économique de notre pays. La BIM-SA les oriente vers les investissements productifs, créateurs d’emplois et de valeurs ajoutées. En acceptant de devenir sponsor officiel du forum de l’entreprenariat jeune, Attijariwafa Bank démontre sa ferme volonté à accompagner ce type d’entrepreneurs, souvent négligés par les banques en Afrique.
Ouverture d’une agence à Tombouctou
A l’endroit de sa clientèle, la Bim-sa multiplie les initiatives. Ainsi pour permettre aux fidèles musulmans de passer un mois de ramadan en toute quiétude, elle avait initié une opération dénommée « Spécial crédit ramadan 2010 ». De l’avis de nombreux clients, cela a été un grand succès. Dans le cadre d’une politique de proximité, le 19 juin 2010, le président directeur général de la BIM-SA, Mohamed Krisni, a procédé à l’inauguration d’une agence à Tombouctou. Première du genre, l’ouverture de cette agence de la BIM-SA dans la ville mystérieuse a été perçue comme une œuvre citoyenne que les habitants n’ont pas manqué de saluer. Ainsi la banque citoyenne va essayer de donner corps aux projets de développement de ses clients tout en s’engageant à répondre à leurs attentes. Ce qui va leur procurer une grande satisfaction.
Plus d’un milliard pour renouveler le parc auto
Aujourd’hui, la BIM finance plusieurs projets. En ce qui concerne le projet Taxipro dont la remise officielle des véhicules (100 au total) a eu lieu au mois d’août dernier à Koulouba en présence de M. le président de la république, Amadou Toumani Touré, la Bim a accepté de débloquer les 1 500 000 000 F.cfa (un milliard cinq cent millions francs Cfa). L’opération dont le but est de répondre à la modernisation du parc de taxi urbain de la capitale et d’autres villes à l’intérieur du pays repose sur le concept du partenariat public -privé avec comme objectif de lutter contre le chômage et la précarité en mettant à la disposition des professionnels des outils indispensables pour leur épanouissement social et professionnel. Ce projet aura comme premier avantage la création d’emplois.
Au forum international sur le développement de l’Afrique qui a eu lieu du 29 au 30 avril à Casablanca (Maroc), Mohamed El Kettani, Président Directeur général du Groupe Attijariwafa Bank a séduit toute l’assistance, eu égard aux ambitions et surtout à sa capacité financière.
Faire ’’bouger’’ l’Afrique sur la base de la coopération Sud-Sud
Il a présenté la vision de son groupe et de la stratégie de redéploiement sur tout le continent africain afin de contribuer au mieux au financement des projets de développement. A en croire Mohamed El Kettani, ’’c’est dans la dynamique de demeurer un acteur financier incontournable que le Groupe s’attèle à reprendre certaines banques nationales sur le continent.’’ Il s’agit non seulement de contribuer à la promotion des valeurs nationales, mais aussi de servir de relais au pays hôte, en termes de soutien au secteur privé. C’est cette volonté du groupe de faire ’’bouger’’ l’Afrique sur la base de la coopération Sud-Sud, qui a convaincu de nombreux opérateurs économiques du continent à faire le déplacement à Casablanca. Des récompenses ont été remises à plusieurs chefs d’entreprises dont un malien.
En s’intéressant essentiellement au financement des campagnes agricoles, la réalisation des projets d’investissement, le développement des activités socio-économiques, la BIM-SA permet à sa clientèle de bénéficier de l’expérience et de la force d’un grand groupe, de la proximité d’un vaste réseau, des produits adaptés à leurs besoins et d’un service de qualité. Attijariwafa bank ambitionne de mettre sur orbite un vaste programme de déploiement en Europe pour séduire les clients originaires du Mali, plus particulièrement d’Afrique.
source reussirbusiness.com

BMCE Bank procède à une augmentation de capital au profit du CM -CIC


Les groupes BMCE Bank et Crédit Mutuel –CIC viennent de renforcer leur lien capitalistique suite à l’approbation par l’Assemblée Générale Extraordinaire de la banque marocaine, réunie le 08 septembre dernier, de l’opération d’augmentation de capital. Lors de cette réunion, « l’Assemblée a décidé de supprimer le droit préférentiel de souscription des autres actionnaires et de réserver la souscription de l’intégralité des actions représentatives de cette augmentation du capital à la société holding du groupe Crédit Mutuel – Crédit Industriel et Commercial, la Banque Fédérative du Crédit Mutuel », lit-on dans le communiqué de BMCE Bank. L’opération proprement dite portera sur un montant de 107,17 MDH assortie d’une prime d’émission s’élevant à 2 400 MDH. Cette augmentation du capital témoigne de l’intérêt que porte le groupe CM-CIC pour le groupe BMCE Bank. Après une prise de participation de 10 % dans le capital de la banque marocaine en 2004, sa présence s’est renforcé à deux reprises dans le tour de table de BMCE Bank (15 % en mars 2008 et 19,94 % en février 2008) avant cette opération qui porte la participation à un peu plus de 26 % du capital de BMCE Bank. Outre la place dont jouit le groupe BMCE Bank dans l’échiquier financier marocain, le groupe français mise sur les bonnes performances financières du groupe marocain et sur sa forte présence sur le continent africain via sa filiale Bank of Africa.
Développement à l’international
Dans tous les cas, cette opération permettra de renforcer les fonds propres de BMCE Bank d’un montant de 2 517 MDH. Il s’agit d’une bouffée d’oxygène pour le groupe BMCE Bank qui, à l’instar des autres banques de la place, est constamment appelé à renforcer ses fonds propres pour, d’une part, répondre aux exigences de Bank Al-Maghrib en termes de fonds propres conformément aux évolutions des directives du Comité de Bâle, et d’autre part, faire face à son développement aussi bien sur le marché local qu’à l’international, notamment sur le continent africain. Sur ce dernier point, BMCE Bank, qui détient actuellement 45 % du capital de Bank of Africa, structure présente dans une douzaine de pays africains, compte porter sa participation dans le capital de celle-ci à plus de 50 % suite à une augmentation de capital. Le capital social de cette banque devrait passer de plus de 10 à environ 140 millions d’euros d’ici trois ans suite à des opérations d’augmentation de capital qui renforceront l’emprise de la banque marocaine sur cette structure bancaire panafricaine qui ne cesse d’élargir sa toile sur le continent avec dernièrement l’ouverture d’une filiale à Djibouti. Cette filiale africaine constitue un véritable relais de croissance aussi bien pour BMCE Bank que pour le groupe français qui marque ainsi sa présence indirecte sur le continent africain. Au delà des liens capitalistiques, les deux partenaires ont également tissé des liens stratégiques et industriels qui se sont matérialisés notamment par la création d’une joint-venture EurAfric Information et la coopération dans plusieurs domaines dont la Banque d’Investissement, la Banque de l’Entreprise et le marché des migrants. Enfin, signalons que le Groupe français CM – CIC est l’un des plus grands groupes bancaires européens avec un réseau de près de 6 000 points de vente et 7 500 guichets automatiques bancaires et quelques 23,3 millions de clients.
Source lanouvelletribune.com

BMCE Bank devient une banque continentale


Rapport. Le groupe BMCE Bank est l’institution bancaire et financière marocaine quia le plus bougé en 2009 et en 2010. En témoignent les multiples événements qui ont marqué sa vie pendant ces deux années. A.Amourag
Othmane Benjelloun.
C’est un rapport annuel particulièrement documenté, riche en faits et en informations financières, que vient de rendre public le groupe BMCE Bank pour l’année 2009. Il y fait état des grands changements qu’a connus le groupe tant au niveau de la structure du capital qu’au niveau de l’organisation. Sur le premier plan, notons l’entrée en 2010 du groupe Caisse de dépôt et de gestion (CDG) dans le capital de la banque à hauteur de 8%. Opération suivie par la cooptation au conseil d’administration de BMCE Bank du directeur général de la CDG, Anass Alami. L’organisation de la banque a également connu des changements importants dont l’objectif principal est de renforcer la gouvernance au sein du groupe. C’est ainsi que plusieurs hauts cadres de la banque ont été nommés au conseil d’administration.
La banque numéro UnBrahim Benjelloun Touimi a été désigné administrateur directeur général délégué auprès de la présidence en charge de la coordination de l’ensemble des entités du groupe. Jaloul Ayed, pour sa part, qui fut pendant plusieurs années président de directoire de la banque d’affaires du groupe, BMCE Capital, a été nommé administrateur directeur général délégué en charge de conduire le processus de convergence entre MediCapital Bank et le groupe Bank of Africa. Quant à la gestion du réseau de Bank of Africa, ensemble bancaire africain dont le groupe BMCE détient aujourd’hui la majorité du capital, elle a été confiée à Mohamed Bennani, avec rang d’administrateur directeur général délégué. Le même rang a été attribué à Mamoun Belghiti, qui s’occupera désormais de la gestion d’une entité en cours de création dédiée au métier de recouvrement. La banque a par ailleurs connu des événements majeurs au cours de l’année 2009. On peut citer l’obtention par BMCE Bank du prix “Best Bank in Morocco”.
source maroc-hebdo.press.ma

Taghazout repart avec ses deux aménageurs « historiques », Alliances Développement et Colony Capital !

Un protocole d’accord pour le développement de la station touristique de Taghazout, (province d’Agadir) ,a été signé, mardi à Rabat, pour un investissement global de l’ordre de 6 milliards de dirhams (MMDH). Ce protocole d’accord, dont la cérémonie de signature a été présidée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Yassir Zenagui, en présence du wali de la région de Souss-Massa-Drâa, M. Mohamed Boussaïd, définit les conditions principales suivant lesquelles le projet de Taghazout sera réalisé, notamment la création d’une société de développement commune en charge du projet. Les parties signataires - la Caisse de dépôt et de gestion, le Groupe Alliance Développement International, Colony capital, Société Sud Partners et la Société marocaine d’ingénierie touristique, SMIT, fialiale du ministère du Tourisme- projettent de développer un éco resort touristique de faible densité d’une capacité d’environ 8.000 lits dont 5.800 lits hôteliers. Ce projet, dont les travaux débuteront en 2011, contribuera à la production de nouvelles richesses, à la protection de l’environnement du site et à la valorisation du patrimoine architectural de la région, a souligné à cette occasion M. Zenagui. "Taghazout éco-ressort sera une destination d’avenir, une destination phare du Maroc de demain", a ajouté le ministre du tourisme, notant que le projet comprendra également un village de surfeurs, un village de vacances écologiques dans l’esprit de "Center parc", un camping aux normes internationales, un golf de 18 trous, outre des cafés, des restaurants, des magasins et des galeries. La station Taghazout apportera à la région de Souss Massa Drâa et à la côte atlantique toute entière une vision nouvelle et dynamique, respectueuse de son environnement qui s’inscrit parfaitement dans l’approche de développement durable, un des axes principaux de la Vision 2020, a poursuivi le ministre. M. Zenagui a également indiqué que les nouvelles technologies, à l’image des systèmes intelligents pour la gestion de l’eau, l’énergie renouvelable, ainsi que l’utilisation de matériaux locaux et d’artisanat seront scrupuleusement intégrés dans le projet. Les représentants des parties partenaires ont, pour leurs parts, souligné l’importance de ce chantier qui vient s’ajouter à d’autres projets lancés au niveau de la région de Souss Massa Drâa. On ne pourra s’empêcher de remarquer que le projet de Tahazout, qui avait été abandonné du fait des divergences intervenues entre l’opérateur de l’époque, Colony Capital et les banques marocaines sur la question du financement, repart à la façon d’un clin d’œil au Destin. En effet, Colony revient alors que la conjoncture internationale s’améliore et ce grand fonds d’investissements touristiques aura sans doute moins de mal à trouver des partenaires financiers pour apporter sa part du tour de table. Mais, surtout, pour ceux qui connaissent l’histoire de ce grand projet, c’est Alliances Développement, de M. Alami Lazraq, qui fut le premier aménageur développeur à proposer aux autorités publiques l’aménagement touristique de la plage de Taghazout, à la fin des années 90, sous le règne de feu S.M. Hassan II. Alliances, qui était à l’époque en partenariat avec de grands fonds et professionnels internationaux, fut privé de cette opportunité au profit du groupe saoudien Baraka et l’on sait ce qu’il advint de cette aventure. Aujourd’hui, c’est la CDG qui mise le plus gros des 6 milliards projetés, avec 35% du capital, 25% à Colony Capital, 20% à Alliances Développement International, 15% à Sud Partners (qui regroupe certaines grosses fortunes du Souss) et 5% à la SMIT. Enfin, une précision de taille, c’est M. Boussaïd, à l’époque ministre du Tourisme, qui avait « jeté Colony » Capital en 2008. Et c’est M. Boussaïd, Wali d’Agadir et de Souss-Massa qui aura la charge de faire respecter les engagements pris par les uns et les autres… Ne dites jamais… « jamais » !
source lanouvelletribune.com

ALLIANCES DEVELOPPEMENT IMMOBILIER : Progression de 63% du chiffre d’affaires consolidé à MAD 1,6 Md en S1-2010

Analyse : ALLIANCES DEVELOPPEMENT IMMOBILIER –ADI- affiche, au terme du premier semestre 2010, un chiffre d’affaires consolidé de M MAD 1 571, en bonification de 63% comparativement à la même période une année auparavant. En revanche, le résultat d’exploitation limite sa hausse à 9% pour s’établir à M MAD 391. La marge opérationnelle s’en trouve contractée de 12,6 points à 24,9%. Pour sa part, le RNPG se hisse de 6% à M MAD 223, fixant la marge nette à 14,2% contre 22,0% à fin juin 2009.Selon le Top Management de la société, la différence entre la progression du RNPG et celle du chiffre d’affaires consolidé s’explique par :

· Des niveaux de marge plus réduits de la prestation de services liés à des chantiers à moins forte valeur ajoutée ;

· Et, le décalage des produits du pôle Construction en raison des intempéries du premier trimestre 2010.

Sur le plan stratégique, le Groupe accélère son orientation vers les logements sociaux afin de tirer profit des nouvelles incitations fiscales. De ce fait, ALLIANCES DARNA enregistre 9 552 ventes de logements sociaux sur les villes de Casablanca, Kénitra, Marrakech, Tanger, Fnideq et M’diq, totalisant un chiffre d’affaires sécurisé de MAD 2,3 Md. En parallèle, la société a acquis 5 terrains à Casablanca dans les quartiers Hay Hassani El Oulfa, Sidi Moumen, Bernoussi, Aï Sebâa et Had Soualem.Elle a également renforcé sa participation de 45% à 95% dans une société portant un terrain de 91 ha à Fès afin de développer un projet intégré de 8 000 logements, commerces et animation. Avec ces nouvelles acquisitions, l’assiette foncière du Groupe dédiée au logement social se monte à 1 400 ha. Pour rappel, ADI a lancé au T1 2010 un programme de 80 000 logements sociaux à MAD 250 000. Dans le cadre du Plan AZUR, un protocole d'accord pour le développement de la station touristique de Taghazout (15 km au Nord d’Agadir), vient d’être signé par le Groupe ALLIANCES DEVELOPPEMENT IMMOBILIER, la CDG, COLONY CAPITAL, SOCIETE SUD PARTENERS –SSP- et la SOCIETE MAROCAINE D'INGENIERIE TOURISTIQUE –SMIT-.Les travaux devraient démarrer en 2011 et mobiliser un investissement global de l'ordre de MAD 6 Md pour le développement d’un éco-resort touristique de faible densité d'une capacité d'environ 8 000 lits (contre 21 000 lits initialement prévus dans l’ancien master planning) dont 5 800 lits hôteliers.Conclusion : Réalisations semestrielles globalement satisfaisantes pour ALLIANCES DEVELOPPEMENT IMMOBILIER en dépit d’une contraction de ses niveaux de marge.BMCE Capital Bourse

mercredi 22 septembre 2010

La Bourse de Paris dans le rouge après la Fed

Le marché parisien s'inscrit en nette baisse sur de nouvelles inquiétudes pour l'économie américaine. Les annonces de la Réserve fédérale américaine n'ont pas convaincu.
CAC40 - Evolution du cours de Bourse

La Fed prête à donner un coup de pouce à l'économie

La Fed fait reculer le dollar, nouveau record pour l'or
A 13h, le CAC 40 reculait de 1,03% à 3.745,95 points. Les investisseurs n'ont pas été rassurés par les annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui tenait mardi soir son comité monétaire.
Sans surprise, la banque centrale a maintenu son taux directeur proche de zéro et répété que la conjoncture plaidait pour le maintien de ce taux à un niveau plancher encore longtemps. Confirmant ainsi les difficultés de la reprise de l'économie américaine.
Dans ce contexte, la Fed s'est surtout dite prête à agir en menant "un assouplissement supplémentaire si nécessaire" pour soutenir la reprise économique et encadrer l'inflation. La banque centrale ouvre donc la voie à de nouvelles injections de liquidités dans les mois à venir.
Cette perspective a eu comme première conséquence de faire chuter le dollar. 1 euro s'échange à plus de 1,33 dollar (1 euro pour 1,3377 dollar).

VALEURS EN BAISSE
Les valeurs dites "dollar" souffrent du renforcement de la monnaie européenne face au billet. Lanterne rouge du CAC 40, EADS décroche de 2,5% à 19,11 euros. Michelin recule aussi de 2,2% à 63,76 euros.
Le secteur technologique subit pour sa part des prises de bénéfices malgré les bonnes perspectives délivrées par l'allemand Infineon. Cap Gemini perd 1,8% à 36,17 euros et STMicroelectronics 1,8% à 5,70 euros.
France Télécom est en repli de 1,7% à 16,13 euros. Le groupe de télécoms a confirmé le rachart de MédiTel, deuxième opérateur au Maroc, pour 640 millions d'euros. Pour rappel, le premier opérateur marocain, Maroc Télécom, est une filiale de Vivendi, également maison-mère de SFR. L'action Vivendi baisse de 1,4% à 19,61 euros.
Carrefour laisse 1,8% à 39,81 euros alors que le distributeur a subi un revers en Thaïlande. Le numéro un thaïlandais de l'énergie PTT a en effet retiré son offre pour les actifs du distributeur français dans le pays à la demande du gouvernement, son principal actionnaire. Cette actualité éclipse le relèvement de recommandation de Barclays sur la valeur.

VALEURS EN HAUSSE
BNP Paribas est toujours entouré et progresse de 0,9% à 55,18 euros. De son côté, Natixis reprend des couleurs après deux séances de nette baisse (+0,7% à 4,37 euros). A noter que l'agence de notation Moody's a revu sa perspective sur les banques françaises de négative à stable. Société Générale (-1,6% à 44,28 euros) et Crédit Agricole (-1,5% à 11,62 euros) reculent néanmoins.
Egalement dans le vert, ArcelorMittal avance de 0,4% à 25,28 euros et Technip de 0,3% à 57,61 euros.

HORS CAC 40
Spir Communications décolle de 17,5% à 24,68 euros après que le groupe de petites annonces a annoncé une réorganisation de ses activités. Il va reprendre au norvégien Schibsted ses parts dans le site Lacentrale.fr en échange de sa propre participation dans le site leboncoin.fr. >La transaction est financièrement intéressante puisque elle va rapporter 140 millions d'euros.
A l'inverse, Belvédère décroche de 4% à 22,05 euros. La cour d'appel de Dijon a confirmé la décision du 15 décembre 2009 du tribunal de commerce, qui avait reconnu l'intégralité des 375 millions d'euros de créances que le groupe de spiritueux devait à des porteurs d'obligations. "Par conséquent le plan de sauvegarde homologué en novembre 2009, qui prévoyait déjà le remboursement de cette dette sur 10 ans, reste inchangé", précise Belvédère, qui va se pourvoir en cassation.

Klépierre (-2,4% à 27,06 euros) est affecté par un abaissement de recommandation de HSBC, au même titre que Mercialys (-1,8% à 27,30 euros
source latribune.fr