samedi 25 septembre 2010

Suite à une opération croisée avec la CDG: Sofac et Maroc Leasing dans le giron du CIH

La suspension de la BCP serait liée à l'opération de fusion entre la BCP et la BPR de Casablanca. Dans la perspective d'annonce d'opérations stratégiques, le CDVM a décidé hier de suspendre la cotation de quatre valeurs boursières qui ne sont autres que CIH, BCP, Sofac et Maroc Leasing. Selon des sources bien informées, une participation croisée serait opérée entre la CDG et le CIH. La première, qui ambitionne de se renforcer dans l'hôtellerie, devrait récupérer les sept actifs hôteliers de l'ex-OFS (Organisme financier spécialisé). En contrepartie, le CIH va reprendre les participations de la CDG dans Sofac (45,99%) et Maroc Leasing (29,69%). Pour financer ces deux dernières acquisitions, une augmentation de capital sera opérée par la banque à hauteur d'un milliard de DH. D'une pierre deux coups. Ce deal permettrait, en effet, à l'établissement d'accélérer son assainissement, sachant qu'il a déjà adopté un nouveau plan industriel (2010-2014) visant notamment le renforcement de son positionnement sur les activités de base ainsi que l'ouverture sur de nouveaux métiers en vue de diversifier le risque. Plus que jamais, l'ex-OFS est appelé à tirer vers le haut ses fondamentaux financiers en matières de productivité, de rentabilité et de maîtrise des risques. Ses actionnaires de référence, la CDG et Caisse d'épargne, qui contrôlent, via Massira Capital Management, 67,88% (le gros paquet est entre les mains de la CDG) de son capital se montrent toujours patients. Bien qu'au titre de 2009, la banque ait décidé de distribuer un dividende de 6 DH par action en dépit des bénéfices négatifs. Quant à la rumeur sur la sortie de la Caisse d'épargne du tour de table du CIH, elle est infondée selon nos sources. En outre, par rapport à la suspension de la cotation de la valeur BCP, elle serait apparemment liée à l'opération de fusion entre la Banque centrale populaire et la Banque populaire régionale (BPR) de Casablanca. A préciser que dans le cadre de la réforme du Crédit populaire, la BCP devra absorber la Banque régionale populaire (BRP) de Casablanca. Cette fusion est d'une importance capitale pour le groupe Banque populaire et pour les actionnaires et sociétaires des deux entités qui, aujourd'hui, n'ont pas de lien évident de capital, bien qu'ils soient dans le même groupe que le Crédit populaire du Maroc.

source africatime.com

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