jeudi 27 janvier 2011

Bourse casablanca SONASID: Lecture de la règle du profit warning du CDVM

« Le CDVM attire l'attention des émetteurs sur l'obligation de procéder à la publication, sans délai et au moment où ils ont pris connaissance de l'information, d'un avertissement sur les résultats en cas de rupture par rapport à l'historique des réalisations ou d'écart significatif par rapport aux prévisions annoncées ». Une phrase aurait suffi pour que le régulateur de la place casablancaise passe un message fort à l'ensemble des sociétés cotées.
Le conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) a en effet attiré l'attention des émetteurs qu'il fallait prévenir par avance le marché de toute « rupture par rapport à l'historique des réalisations » ou « écart significatif par rapport aux prévisions ». En clair, les sociétés dont les performances vont connaître une baisse significative au titre de l'année 2010 devraient informer le marché par un profit warning comme le stipule la loi. Le CDVM aurait donc prévenu tout le monde, avant de prendre les mesures qui s'imposent en cas d'infraction comme il l'a fait au cours du quatrième trimestre 2010 avec Sonasid dont la baisse des résultats était la plus mauvaise surprise de l'année dernière.
Cela dit, la phrase préventive du CDVM peut avoir plusieurs interprétations. Dans ce contexte de crise qui a touché plusieurs secteurs en 2010, le risque de résultat en forte baisse est de taille pour plusieurs sociétés cotées. Le CDVM veut prévenir ce risque pour que les boursicoteurs en soient conscients. L'autre interprétation possible pourrait être liées à des valeurs précises que le CDVM garde à l'œil. A travers cette phrase, le régulateur veut passer le message un mois avant la date légale de publication des résultats annuels.

source infomaroc.net

Bourse casablanca: Timar veut lever 20 MDH

En moins de deux mois après l’annonce des projets d’investissement prévus par Timar, l’opérateur logistique revient sur la scène en convoquant ses actionnaires pour une augmentation du capital. Réunis le 16 février prochain, ils devront statuer sur la résolution d’augmenter le capital de 20 millions de DH courant ce premier semestre, le portant ainsi à 39 millions de DH. Contactée, la direction de l’entreprise n’a pas souhaité communiquer sur l’opération avant le visa du CDVM, confirmant toutefois que «les montants levés serviront à financer, entre autres, les projets annoncés en décembre dernier». En effet, il y a quelques semaines lors d’une conférence de presse, l'entreprise cotée présentait le bilan de son activité depuis son introduction en bourse en 2007 (voir «Les Échos quotidien» du 3 décembre 2010) en partageant avec la sphère financière ses ambitions et ses perspectives de développement.
Ambitions À ce moment, le management avait précisé que pour se donner les moyens de concrétiser toutes ses prévisions, deux pistes de financement avaient été identifiées, à savoir celle des fonds propres ou du recours au système bancaire.Dans la ligne des programmes d'investissement annoncés à ce moment, sur la période 2011-2013, Timar avait estimé son besoin en cash à 18,1 millions de DH. Un montant que la levée de fonds permise par cette opération d’augmentation de capital, justement, devrait facilement couvrir. De même, cette augmentation de capital devrait permettre à l'entreprise de renforcer son ratio d'indépendance financière, qui est de près de 50% à présent. Pour son programme d'investissement, Timar avait estimé un objectif de 7,1 millions de DH, pour l'exercice 2011, tel qu'annoncé en décembre dernier. Le but principal étant d’entériner l’acquisition de remorques, tracteurs et d’un logiciel de logistique (WMS) ainsi que l’équipement du nouvel entrepôt de Casablanca en Clarks. Projet qui nécessitera, à lui seul, 1,5 millions de DH. En 2012 et 2013, les investissements prévus concernent principalement l’acquisition de nouveaux remorques et tracteurs pour 3 millions et 5 millions de DH respectivement. Par ailleurs, la société avait également annoncé son projet «Timar Tanger Med». Prévu pour un investissement de 7 millions de DH, ce projet consiste l'équipement et l'aménagement d'une plateforme de 3.000m2 dans la zone logistique du port Tanger Med et gérée par sa nouvelle filiale «Timar Tanger Méditerranée». Ladite société proposera des activités de groupage entre le reste du Monde et l’Afrique de l’Ouest du Nord via le port de Tanger Med. De même, elle compte y proposer des services de logistique et de gestion de stock. Par la même occasion, les dirigeants de Timar avaient annoncé la création d’une filiale à Dakar portant le nom de Timar Afrique. Celle-ci sera opérationnelle courant 2011 dans le but d'assurer une meilleure couverture du continent africain.

source lesechosquotidien.ma

BOURSE de casablanca: LA SMI BOOSTE LE MARCHÉ

 Plus forte hausse, Fertima avec 5,04%. Plus forte baisse, Maroc Leasing avec 3,61%Après deux jours de fermeture, la reprise à la Bourse de Casablanca était plutôt mitigée. L'IGB a clôturé la séance de mercredi avec une baisse de 0,45% à 604,74 points, ramenant la contre-performance annuelle à -8,15%. Contrairement à l'indice, les volumes ont explosé lors de cette séance grâce notamment au chiffre d'affaires drainé par le marché de blocs (186,6 millions de DH). Sur le marché central, la cagnotte n'était pas aussi importante, s'établissant à 64 millions de DH. La plus importante transaction enregsitrée de gré à gré a concerné 5% du capital de la SMI (ce qui équivaut à la participation de la BCM dans le capital de ladite société). Au total, 82.000 actions SMI ont été échangées à un cours de 1.150 DH en deux contrats. Les autres opérations ont concerné 1.754 titres Maroc Leasing à 132,31 DH, 1.500 actions Aluminium du Maroc à 445 DH et 12.000 BNDE à 80 DH. Côté variations, la balance a tout naturellement penché vers la baisse. Sur les 30 valeurs qui ont traité, 13 étaient en recul contre 10 en stagnation et 7 en hausse.La meilleure performance a été du lot de Fertima (5,04%). Côté baisses, c'est Maroc Leasing qui a le plus souffert avec un recul de 3,61%. Suivie de près par La Samir (-3,36%) et SMI (-2,00%).


source leconomiste.com

Bourse de Casablanca : Augmentation de capital en vue pour Timar


L’opérateur logistique Timar, coté à la Bourse de Casablanca, a publié hier un avis de convocation d’une assemblée générale extraordinaire, au cours de laquelle les actionnaires seront appelés à valider une augmentation de capital de 20 millions DH pour le porter à 39,5 millions DH. Les fonds serviront en priorité pour le financement du projet de Tanger Med et le renouvellement du matériel de transport.
L'infomédiaire

samedi 15 janvier 2011

Bourse: Gros bloc sur Med Paper

Plus de 25% du capital de Med Paper ont changé de mains, lors de la séance boursière de jeudi 13 janvier. Ce sont ainsi pas moins de 649.461 actions de la société qui ont transité sur le marché de blocs pour un total de 55,85 millions de DH. Selon les rumeurs du marché, il s’agirait d’une reconfiguration du tour de table via une sortie de Cellulose Maroc qui détient 25% de Med Paper. 



source leconomiste.com

Après Sothema et Promopharm, les Laboratoires Bottu en Bourse ?

La société a incorporé 185 MDH de réserves à son capital pour améliorer la liquidité potentielle de son action. Le nombre d'actions passe de 15 000 à 100 000. Son chiffre d'affaires a triplé entre 1999 et 2009.

Après une reprise timide des introductions en Bourse en 2010 (avec en tout et pour tout deux offres publiques de vente, en l’occurrence CNIA Saada et Ennakl), l’année qui vient de démarrer devra être celle du retour significatif du «papier frais». En effet, pas moins d’une demi-douzaine de sociétés préparent leurs plans de campagne boursière, voire peaufinent déjà leurs notes d’information. Après Stroc Industrie, Méditel, Koutoubia et d’autres opérateurs qui ont annoncé leur volonté de rejoindre la cote, un nouveau poids lourd, cette fois-ci exerçant dans le secteur pharmaceutique marocain, semble affûter ses armes pour rejoindre la cote.
Il s’agit des Laboratoires Bottu dont l’actionnaire de référence, la famille Berrada, vient d’augmenter le capital de 15 à 200 MDH par incorporation de réserves. Cette opération, qui ne change, en rien, certes, la valorisation de la société (aucune injection d’argent frais) vise à améliorer la liquidité potentielle de l’action Bottu en en portant le nombre total à 100 000 (contre à peine 15 000 auparavant) avec une valeur nominale de 2 000 DH. Un objectif qui apaise sans doute, pour le fabricant du célèbre Doliprane, le coût fiscal non négligeable d’une telle opération et qui s’élève à 1,85 MDH, droits d’enregistrement obligent.

La société intervient sur l'ensemble de la chaîne de fabrication du médicament

Créé en 1953, Bottu SA est un des premiers laboratoires pharmaceutiques marocains mais également l’un des plus importants avec 31 millions d’unités vendues en 2009. Au début des années 1980, Ezzedine Berrada, actuel président, et sa famille en prennent le contrôle en marge du désengagement de l’actionnaire français éponyme. Avec un effectif qui avoisine les 400 salariés, la société intervient sur l’ensemble de la chaîne du médicament : de l’importation des matières premières ou des produits finis à la commercialisation de spécialités pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Au cours de la dernière décennie, la performance financière de ce laboratoire n’a cessé de s’améliorer avec un chiffre d’affaires qui a triplé entre 1999 et 2009 en s’établissant à 396 MDH et un résultat net qui a bondi de 133 % à 49,6 MDH. S’il venait à franchir le Rubicond, Bottu renforcerait le secteur des valeurs pharmaceutiques à la Bourse de Casablanca qui compte déjà deux représentants, Promopharm et Sothema, dont la capitalisation boursière cumulée est de 2,8 milliards de DH.


source hibapress.com

Taslif annonce un profit warning pour 2010


Après avoir annoncé des perspectives bénéficiaires positives au titre de l’exercice 2010, Taslif, société de crédit à la consommation vient d’annoncer au marché que ce résultat prévisionnel ne sera pas atteint. Ce profit warning se justifie essentiellement par le fait que la société compte affecter une dotation nette aux prévisions pour créances en souffrances plus importante que prévue. Ce provisionnement s’explique essentiellement par l’impact de l’escroquerie dont a fait l’objet la société de crédit à la consommation Taslif, via sa filiale Salaf. Pour rappel, la justice a rendu son verdict dans cette affaire en 1ère instance en faveur de Salaf le 12 octobre 2010. Néanmoins, se conformant aux règles de provisionnement exigées par Bank Al-Maghrib dans de pareils cas et en attendant le jugement définitif, le management de Taslif prévoit un résultat net déficitaire pour 2010. Malgré cette escroquerie d’un montant important, la société a respecté scrupuleusement ses engagements vis-à-vis de tous les bailleurs de fonds qui ont continué à lui apporter les financements nécessaires à son activité. Par ailleurs, la fusion absorption de Salaf a été réalisée en septembre 2010 ainsi que la refonte du système d’information, l’ouverture de nouvelles agences et le démarrage de la synergie avec le réseau CNIA Saada Assurance. Ainsi, Taslif compte présenter un nouveau business plan suite à la réalisation de cette fusion absorption.

source lanouvelletribune.com

CDVM : Sanam Holding détient désormais 38,31% du capital d'Unimer

La société Sanam Holding a augmenté sa part dans le capital d'Unimer à 38,31% suite à l'opération d'augmentation de capital de celle-ci. Sanam envisage ainsi de siéger, d'ici près d'un an, au conseil d'administration et d'agir sur la valeur en fonction de l'évolution du marché. Dans le même cadre, Macapa Finances EURL compte désormais une participation de 6,76% du capital de ladite société. En revanche les parts des sociétés Unimaco SA, Homer et CNIA SAADA Assurance ont baissé.
Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières vient d'annoncer que dans le cadre de l'opération d'augmentation de capital de la société Unimer SA, au titre de la fusion-absorption de la société La Monégasque Vanelli Maroc SA, la société Sanam Holding a déclaré le 7 janvier 2011, avoir franchi directement à la hausse, le 6 janvier 2011, les seuils de participation de 5%, 10%, 20% et 33,33% dans le capital d'Unimer. Suite à cette opération d'augmentation de capital, enregistrée au prix unitaire de 1.550,77 dhs, la société Sanam Holding détient directement 383.680 actions Unimer, soit 38,31% du capital de ladite société. « Dans les douze mois qui suivent le franchissement de seuil précité, Sanam Holding envisage de siéger au conseil d'administration et d'agir sur la valeur en fonction de l'évolution du marché », indique le CDVM le 14 janvier. La société Macapa Finances EURL a déclaré également avoir franchi directement à la hausse, le 6 janvier 2011, le seuil de participation de 5% dans le capital d'Unimer. Suite à cette opération d'augmentation de capital, Macapa Finances EURL détient 6,76% du capital de ladite société. 
En revanche, la société Unimaco SA a indiqué avoir franchi directement à la baisse, le 6 janvier 2011, le seuil de participation de 10% dans le capital d'Unimer. Unimaco SA détient ainsi directement 6,80% du capital de ladite société.

Pour la même opération, la société Homer a déclaré avoir franchi directement à la baisse le seuil de participation de 20% dans le capital d'Unimer. Ainsi, suite à cette opération d'augmentation de capital, Homer détient directement 14,67% du capital d'Unimer. La société Saretam SA a également franchi directement à la baisse le seuil de participation de 33,33% dans le capital d'Unimer. Elle en en détient ainsi 20,58% aujourd'hui. La société CNIA SAADA Assurance a aussi déclaré le 14 janvier 2011, avoir franchi directement à la baisse, le 6 janvier 2011, le seuil de participation de 5% dans le capital d'Unimer. 
Ainsi, suite à cette opération d'augmentation de capital, CNIA Saada assurance détient 2,90% du capital d'Unimer

source infomaroc.net

lundi 3 janvier 2011

2010 : 18,7 milliards de DH levés en Bourse, entre emprunts et augmentations de capital

En dépit du nombre peu élevé d’introductions, le marché a été dynamique : 7,3 milliards de DH d’augmentations de capital et 11,4 milliards d’émissions obligataires. Des motivations diverses : croissance externe, renforcement des fonds propres, financement des investissements. Le montant des billets de trésorerie émis a doublé par rapport à 2009

Avec seulement deux opérations d’introduction en Bourse, initiées par Cnia Saâda et le distributeur automobile tunisien Ennakl et ayant porté sur un montant global de 857 MDH,  on n’hésiterait pas à qualifier l’année 2010 d’insatisfaisante, compte tenu des attentes des opérateurs et des investisseurs en cet exercice de sortie de crise. Les observateurs du marché tablaient notamment sur plus de trois introductions. Seulement, si l’on prend en compte toutes les opérations de financement de long terme initiées sur le marché financier au cours de cette année, on constate que le bilan est loin d’être aussi négatif. En effet, ce sont pas moins de huit augmentations de capital qui ont été opérées par des sociétés cotées à travers la Bourse de Casablanca depuis le début de l’année. Elles ont mobilisé un total de 7,34 milliards de DH, alors qu’en 2009 les fonds levés sur le marché boursier n’ont pas dépassé les 2,4 milliards de DH. Le dynamisme a été de mise également sur le marché de la dette privée. D’une part, les emprunts obligataires lancés depuis le début de l’année totalisent onze opérations qui ont drainé plus de 11 milliards de DH, alors qu’en 2009 ce sont seulement 9 milliards qui ont été levés dans le cadre de huit emprunts. D’autre part, les émissions de billets de trésorerie effectuées en 2010 portent sur près de 12 milliards de DH, contre 5,6 milliards en 2009 (voir encadré en page II).
On peut dire, au vu de ces chiffres, que le marché financier casablancais a mieux joué son rôle de contributeur au financement de l’économie en 2010, par rapport même aux années où les introductions en Bourse se sont multipliées. Il faut savoir en effet que la majorité de ces opérations se fait par cession d’actions existantes - d’ailleurs les offres publiques de Cnia Saâda et Ennakl n’ont pas dérogé à la règle - et donc ne contribuent pas à la création directe de valeur ajoutée. Par contre, les augmentations de capital et les émissions d’obligations initiées cette année ont toutes eu pour objectif de financer le développement des entreprises concernées.
3,35 milliards de DH d’augmentations de capital pour les banques
Parmi les huit opérations d’augmentation de capital de l’année 2010, quatre ont été initiées par des banques. A elle seule, BMCE Bank a procédé à deux augmentations de capital d’un montant global de plus de 3 milliards de DH. La première a porté sur 2,52 milliards de DH et avait un double objectif : renforcer les fonds propres du groupe pour accompagner sa stratégie de croissance organique et externe et lui permettre de s’aligner sur les nouvelles exigeances de la réglementation bancaire ; et consolider la participation de la Banque fédérative du Crédit Mutuel (BFCM) dans le capital de la banque. D’ailleurs, la souscription aux 10 millions d’actions créées a été réservée exclusivement à la banque française. La seconde opération, à travers laquelle BMCE Bank a levé 500 MDH, avait outre l’objectif de renforcement des fonds propres, celui d’associer le personnel de la banque à son capital et ses résultats, à l’instar des programmes d’actionnariat salarié initiés en 2003 et 2005.
Les deux autres augmentations de capital de banques ont, elles, été effectuées par la BCP et Crédit du Maroc. La banque au cheval a émis pour 100 MDH de nouvelles actions au titre de sa fusion-absorption avec la Banque Populaire de Casablanca. Le Crédit du Maroc a pour sa part procédé à une recapitalisation de 231 MDH par la conversion optionnelle des dividendes de l’exercice 2009, dans le but de renforcer ses fonds propres et accroître sa capacité à distribuer des crédits.
Hormis les banques, quatre sociétés appartenant à différents secteurs d’activité ont opéré des augmentations de capital en 2010. La plus importante en termes de montant est celle effectuée par Addoha et qui a porté sur près de 3 milliards de DH. Cette levée de fonds avait pour but de financer l’acquisition d’une assiette foncière de 250 hectares dans la région du Grand Casablanca, destinée exclusivement à la construction de logements à 250 000 DH, d’accélérer le rythme de production des projets de haut standing portés par la filiale Prestigia, et de réduire le taux d’endettement du groupe qui dépassait 1,5 fois ses fonds propres.
Quant aux autres opérations, elles concernent Matel PC Market qui a augmenté son capital de 263 MDH pour absorber son concurrent Distrisoft, HPS, qui a levé 37 MDH pour financer l’acquisition de la société informatique basée en France ACPQualife, et Unimer qui va émettre pour 700 MDH de nouvelles actions pour absorber La Monégasque Vanelli Maroc.
Des obligations convertibles en actions, remboursables en actions et subordonnées
S’agissant maintentant des emprunts obligataires lancés en 2010, il faut noter tout d’abord que ce ne sont pas les banques qui ont animé le marché cette année avec leurs habituelles émissions d’obligations subordonnées. En effet, seule Attijariwafa bank a procédé à ce type d’emprunts, pour un montant de 1,2 milliard de DH, dans le but de financer ses projets de développement à l’international sans altérer ses fonds propres réglementaires (les obligations subordonnées sont classées parmi les fonds propres complémentaires des banques). Les dix autres emprunts ont été initiés par des entreprises non financières, dont les sociétés immobilières de la cote et certains établissements publics.
Addoha, CGI et Alliances ont toutes émis des emprunts obligataires cette année. La première société a levé 2 milliards de DH pour rembourser un emprunt obligataire par placement privé de 1,5 milliard de DH contracté en 2009 et refinancer un crédit bancaire de 500 MDH. La seconde société a, elle, émis un emprunt de 1,5 milliard de DH pour financer une partie de son programme d’investissement 2010-2013 dont l’enveloppe globale atteint 23 milliards de DH. Quant à Alliances, elle a lancé en début d’année un emprunt mixte d’un milliard de DH composé d’obligations ordinaires et d’autres convertibles en actions. Cet argent a été alloué à hauteur de 50% au pôle de l’habitat intermédiaire, à 45% au pôle résidentiel et tertiaire, et à 5% au pôle construction.
Au rang des établissements publics, on trouve l’ONCF qui a émis pour 1 milliard de DH d’obligation pour financer le surcoût d’investissement de la desserte du port Tanger-Med et celle de Taourirt-Nador, et l’ONDA qui a levé 2 milliards de DH pour financer une partie de ses investissements sur la période 2010-2012 qui se montent à près de 7 milliards de DH. Lydec a également été de la partie, en empruntant 1,2 milliard de DH pour financer ses nouveaux projets d’infrastructure et de renouvellement qui nécessiteront, d’ici 2013, 2,5 milliards de DH.
Les autres sociétés ayant procédé à des emprunts obligataires sont Risma, avec l’émission d’obligations remboursables en actions pour 346 MDH, Label’Vie qui a levé 500 MDH pour ses ouvertures de nouveaux magasins, et enfin Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène qui ont empruné respectivement 600 et 100 MDH, principalement pour rembourser les emprunts obligataires contractés en 2005.

source lavieeco.com

Réception des premiers appareils de Sénégal Airlines en janvier

Le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade, a procédé récemment à la visite de reconnaissance du premier avion dont s’est doté la compagnie Sénégal Airlines pour constituer sa flotte.
‘’Quant au projet phare de l’Aéroport international Blaise Diagne, ses travaux progressent de manière satisfaisante pour que l’ouvrage soit livré dans les délais convenus’’, a indiqué le président de la République, dans son tradtionnel message de nouvel an.
Les travaux de construction du nouvel aéroport de Ndiass ont été lancés en avril 2007 par le président de la République. Le coût global est estimé à 237 milliards de FCFA, selon un contrat « clés en main » signé avec SBG.
Le financement est assuré par un syndicat de bailleurs, regroupés autour de BNP Paribas et de la Banque marocaine de commerce extérieur (BMCE).
Abdoulaye Wade a rappelé que la gestion de l’aéroport sera assurée par Fraport. Le trafic de l’AIBD est estimé, à moyen terme, à trois millions de passagers, permettant au Sénégal de se doter d’une plateforme moderne de dernière génération.


source reussirbusiness.com

Du haut de ses 20 ans, M2M intègre la holding RMK (Les Afriques 03/01/2011)

M2M Group a fêté deux décennies d’existence, en décembre à Casablanca. Aujourd’hui, la firme, qui fait partie de la holding RMK, annonce un ambitieux programme d’investissement sur la période 2011-2016.

Après 20 ans d’existence, M2M Group, fournisseur marocain global de solutions de dématérialisation et de gestion de la transaction électronique sécurisée, coté à la Bourse des Valeurs de Casablanca (BVC), avec une capitalisation estimée à de plus de 600 millions de dh, prépare le lancement d’un vaste programme de développement à l’horizon 2016. Redouan Bayed, qui fait partie du trio d’ingénieurs marocains fondateurs avec Mounir Essayegh et Abdelkrim Matrouf, l’a révélé, très récemment à Casablanca, après un bref rappel d’une saga qui dure depuis 20 ans. Si au début des années 90, au moment de la création de cette firme, le lancement de la carte à puce n’était pas évident au Maroc, aujourd’hui qu’elle est banalisée (6 milliards de titres en 2009 et près de 700 milliards $ de transactions/an), M2M Group entame de nouveaux challenges, a-t-il indiqué.


Depuis toujours la stratégie d'innovation, de croissance et de diversification a été au cœur de l’entreprise, pour la porter d’ailleurs au niveau de plus d’une cinquantaine de pays à travers le monde. « Aujourd'hui, qu’elle célèbre deux décennies de succès, la société s’attèle à déployer son savoir et ses expertises à de nouvelles activités, à travers son intégration dans une holding de gestion et d’investissement », a ajouté Redouan Bayed, co fondateur M2M Group.


Plus d’export de matière grise


Le top management, qui a une vision quasi-certaine de la situation du secteur dans 5 ans, entend le renforcement de son offre technologique et le lancement de nouveaux métiers au cœur des futures transformations du marché de la transaction électronique sécurisée, notamment celui des paiements électroniques (mobile payment, technologie sans contact, services e-Gov, ...). Les responsables confirment une accentuation de la formation et les concours à l’économie. D’ailleurs pour porter l’industrialisation des outils et des infrastructures, un centre d’Outsourcing international sur 4 000 m², sera implanté à Nouasseur (zone aéropole Casablanca) et opérationnel dès le second semestre 2011. M2M emménagera aussi en mars 2011 dans un siège social flambant neuf afin de concrétiser davantage la mise en place d’un programme de croissance externe à moyen terme, assure-t-on.


Avec l’intégration de ce groupe dans la holding de gestion et d’investissement RMK, créée en 2002 (propriété des fondateurs, et produits de la vente des actions de M2M), qui détient aujourd’hui 51% des parts de M2M Group, les secteurs stratégiques (systèmes de gestion, services IT, cartes et titres sécurisés) seront mieux investis, ainsi que ceux à forte valeur ajoutée. D’ores et déjà, la holding prévoit un programme d’investissement de 300 millions de dh sur 5 ans, financé sur fonds propres, à raison de 150 millions de dh sur la technologie (M2M Group), 150 millions de dh sur art & culture (Timlif Productions) et 5à millions de dh sur l’environnement et le développement durable (Enovia).


Le spécialiste marocain de la carte électronique, qui revendique les fondements de cette technologie dans des pays tels que le Chili ou l’Ethiopie entend poursuivre sa percée sur le continent africain où elle est présente dans toutes les réflexions en cours.

source : afriquatime.com

SNEP : Beau cadeau de fin d’année de Miloud Chaabi à ses employés

Miloud Chaabi a réuni la semaine dernière une délégation représentant l’ensemble du personnel de SNEP pour les rassurer sur la situation de leur actionnariat au sein de leur entreprise. Le Président d’Ynna Holding a annoncé des mesures devant garantir, à l’ensemble du personnel de SNEP, le prix d’acquisition des actions et la prise en charge des pertes éventuelles subies.

source bladi.ma

Unimer : La valeur nominale des actions divisée par 10

Les actionnaires d’Unimer, réunis en Assemblée Générale Extraordinaire (AGE), ont approuvé le traité de fusion-absorption et la transmission universelle du patrimoine de la société ‘‘La Monégasque-Vanelli’’ (LMV), ainsi que la rémunération de l’apport. L’AGE a également ratifié l’augmentation de capital d’Unimer, par fusion-absorption de LMV, qui porte sur un montant 45.138.800 DH assortie d’une prime de fusion de 654.861.200 DH. Enfin, l’AGE a décidé que la valeur nominale des actions constituant le nouveau capital social d’Unimer sera réduite de 100 DH à 10 DH.

source maroc-journal.com