jeudi 30 septembre 2010

Attijariwafa bank Sur une vague de croissance


La performance est toujours aussi bien consolidée chez le groupe Attijariwafa bank. La qualité des résultats affichés au terme du premier semestre 2010 laisse, en effet, augurer d'une volonté réelle de renforcer sa position d'acteur majeur du paysage financier au Maroc et dans les pays où il opère.





La dynamique commerciale, le renforcement du pilotage des risques et de la rentabilité, l'intensification des projets d'intégration des filiales à l'international et la poursuite du développement international sont les principaux ingrédients ayant aidé la banque estampillée Attijariwafa bank à réussir la recette de la performance des différents métiers. En témoigne un PNB consolidé qui se hisse à 6,9 MMDH, en progression, sur une année, de 16,2%. Une amélioration qui s'attribue particulièrement à un accroissement de 76,9% du PNB de la Banque de détail à l'international et de la hausse de 9,9% du PNB de Banque Maroc, Europe et zone offshore, lesquels ont contribué respectivement à hauteur de 22,3% et de 58,1% au PNB consolidé global.

Les charges générales d'exploitation, elles, restent contenues à 2,81 MMDH, avec une appréciation de 7,0% à périmètre constant. Une progression que le management explique par les différents programmes d'investissement et de développement engagés par le groupe. Ainsi, le coefficient d'exploitation se fixe à 46,0% tandis que le résultat brut d'exploitation ressort à 3,7 MMDH, en amélioration de 12,3%.

Quant au coût du risque, il reste à un niveau modéré de 0,33%. Devant un tel tableau, le résultat net consolidé ressort en augmentation de 16,5% à 2,3 MMDH. Le résultat net part du Groupe, lui, s'accroît de 15,1% à 1,9 MMDH, faisant ainsi ressortir un ROE de 19,4%. S'agissant du total bilan du groupe, il frise les 300 MMDH en évolution de 10,5% par rapport à fin juin 2009. Les fonds propres consolidés, quant à eux, se chiffrent à 25,7 MMDH, en amélioration de 13,9% par rapport à une année plutôt.

Les filiales au Maroc ont poursuivi leur développement propre et la capture des synergies croissantes avec le reste du groupe, qui renforce ainsi sa position de leader au Maroc dans la collecte de l'épargne et la distribution de crédits sous toutes leurs formes et dispose du premier réseau de services financiers au Maroc (1431 agences à fin juin 2010).

A l'international, la feuille de route tracée est en exécution. Au cours du premier semestre 2010, Attijariwafa bank a procédé au lancement des projets d'intégration des quatre filiales récemment acquises (Société ivoirienne de Banque, Crédit du Sénégal, Union Gabonaise de Banque et Crédit du Congo) et la signature d'un protocole d'accord pour l'acquisition de BNP Paribas - Mauritanie.

D'autres actions ont été mises en œuvre afin d'optimiser les synergies entre le Groupe et ses plateformes en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne où le groupe envisage d'étendre ses ailes. Avant la fin de l'année courante, des ouvertures sont prévues au Burkina Faso et en Guinée Equatoriale. Même en 2011, d'autres projets sont dans le pipe. Le groupe ambitionne de saisir des opportunités d'investissement dans la région pourvu que le contexte économique soit opportun.

En Libye également, les ambitions du groupe sont de plus en plus importantes. Le bureau de représentation mis en place en Tripoli il y a moins de deux ans réalise de bonnes avancées en termes de volume d'affaires. Seulement, là où il est, le groupe, dans sa politique expansionniste, tient à détenir le contrôle. Les participations minoritaires sont souvent écartées.

Comme l'a bien souligné le président du groupe, Mohamed El Kettani, lors de la conférence de presse tenue, lundi dernier, à l'occasion de la présentation des résultats semestriels, «le contrôle majoritaire fait partie de l'ADN du groupe Attijariwafa bank». L'objectif du groupe étant de dupliquer la banque universelle dans les pays d'accueil. «Notre approche est globale tout en étant locale. Pour nous, il ne s'agit pas de lancer des succursales Corporate qui ne s'intéressent qu'à la bourgeoisie de ces pays», a-t-il avancé.

Attijari Intermédiation s'explique

«Personne ne nous a contacté pour annoncer qu'il allait poursuivre en justice notre société de bourse», nous a répondu Jalal Berradi, président de directoire d'Attijari Intermédiation. C'était suite à la publication d'une information relative à l'intention de certains petits porteurs d'intenter un procès contre cette filiale d'Attijariwafa bank, qui a recommandé dans sa dernière note sur Sonasid le titre à l'achat et prédit une hausse à deux chiffres des bénéfices du sidérurgiste au 1er semestre. Or, il s'est avéré que cet opérateur a affiché un bénéfice en détérioration de 58,5% sur une année.
Des réalisations qui ont déjoué les pronostics même des autres sociétés de bourse telles BMCE Capital Bourse et CFG Marchés qui se sont attendus à des résultats semestriels de bonne facture. Une ambiguïté qui laisse les analystes perplexes. Ils seraient, d'ailleurs, nombreux à assister à la conférence de Sonasid prévue demain à la Bourse de Casablanca, surtout que le Conseil d'administration de la Société de Sidérurgie, réuni la semaine dernière, a pris acte de la démission de Enrique De La Rubiera de son mandat de président du Conseil d'administration pour le remplacer par André Bock, actuellement directeur des aciers longs pour l'Europe au sein du Groupe ArcelorMittal.


source lematin.ma

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