lundi 18 avril 2011

Attijariwafa Bank, bien fière de sa filiale tunisienne

Mohamed El Kettani, président du groupe marocain Attijariwafa Bank, était à Tunis vendredi dernier pour présenter les performances de sa filiale tunisienne Attijari Bank. Performances qui font la fierté de la maison mère puisque cette filiale a réussi à dépasser ses objectifs inscrits dans le business plan. Ce succès, Attijariwafa Bank le doit à l’ensemble de son personnel, souligne et insiste M. El Kettani. Rien n’aurait pu être transformé et assaini dans la Banque du Sud, sans ce personnel magnifique qui a accepté le changement de la culture d’entreprise, qui a tiré les enseignements du passé et éviter les écueils. L’objectif unique de la banque a été de ramener le client au centre des préoccupations. 

Cinq ans après son rachat, plus personne ne parle de Banque du Sud, mais d’Attijari. C’est désormais ancré dans les mémoires. 
Cinq ans après, les résultats sont là et dépassent les objectifs initiaux. 
Les dépôts ont doublé entre 2005 et 2010 passant de 1716 MDT à 3235 MDT. 
Le PNB est passé de 76,9 MDT à 167,4 MDT contre un objectif de 148,3 MDT. 
Le résultat net est passé d’un déficit de 176,4 MDT en 2006 (un record dans l’histoire bancaire tunisienne) à un bénéfice de 60,6 MDT en 2010, contre 53,9 MDT promis initialement. 
Le nombre d’agences est passé de 93 à 172 entre 2005 et 2010 et devra dépasser les 185 dans les deux mois à venir. 

Quelle a été la réaction des Marocains au lendemain de la révolution tunisienne du 14-Janvier ? 
« Dès le mois de janvier, nous avons eu une réunion avec les cadres d’Attijari Bank qui s’interrogeaient si l’on devait continuer à respecter le programme initial, dit M. El Kettani. Non seulement, notre réponse a été positive, mais on a pris la décision de renforcer ce programme et d’accélérer le développement, car l’environnement économique est plus sain. »
Il en a d’ailleurs parlé avec le gouverneur de la Banque Centrale et le ministre des Finances. Il insiste même sur la nécessité de renforcer le recrutement (70 prévus en 2011 dans sa banque) puisque l’objectif numéro un du pays est de ne pas perdre d’emplois et l’objectif numéro deux est d’en créer davantage.

A propos de la notation de la Tunisie par les agences internationales, le président d’Attijariwafa Bank a relativisé la situation en indiquant qu’il ne s’agit pas d’une dégradation notoire attirant l’attention sur la chute vertigineuse de la notation grecque qui n’a rien à voir avec la Tunisie.

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