samedi 26 mars 2011

RÉSULTATS ANNUELS SALAFIN FAIT MIEUX QUE LE MARCHÉ

Evoluant dans une conjoncture sectorielle difficile, Salafin fait preuve de prudence dans l’objectif de préserver ses marges. La filiale de crédit à la consommation du groupe BMCE Bank a su consolider sa position dans le secteur du crédit à la consommation. En dépit d’une année marquée par la baisse de la production du secteur (-5%), de même qu’une forte montée des risques crédit au 1er semestre 2010, «Salafin a stratégiquement ralenti son rythme de production au profit d’une rentabilité saine», est-t-il indiqué auprès de la société. En effet, l’encours financier se stabilise à 2,6 milliards de DH, suite notamment à un repli de 16% de la production. Salafin affiche un produit net bancaire (PNB) à fin 2010 de 288 millions de DH en hausse de 7%. Cet agrégat a été porté essentiellement par la marge d’intérêt qui a progressé de 15%. Le résultat brut d’exploitation (RBE), quant à lui, avance de 7% à 215 millions de DH. Il est à noter que les charges d’exploitation s’inscrivent en hausse de 11% à 77 millions de DH. Selon la société, «le coefficient d’exploitation de 27% a été maintenu à son plus bas niveau. Il est gage d’une maîtrise exceptionnelle du niveau des charges». D’autre part, «la montée du risque nous a amené à renforcer notre stock de provisions». Une dotation aux provisions pour risques client nettes de reprises a été affectée de l’ordre de 60 millions de DH s’inscrivant en hausse de 34% par rapport à un an auparavant. A cet effet, le niveau de couverture des créances en souffrance nettes de garanties s’établit à 90%. Malgré l’effort de provisionnement réalisé et affaibli par un recouvrement significatif, le résultat net se stabilise à 100,43 millions de DH contre 100,96 millions de DH en 2009. La solvabilité de la société suit le même trend. Les fonds propres enregistrent une légère hausse de 2% à 605 millions de DH. «Les fonds propres confortent le coefficient de solvabilité de 20,07%. Un niveau reflétant la solidité financière de l’entreprise». De plus, «si le secteur reprend, nos fonds propres nous permettrons de doubler les encours sans pour autant procéder à une augmentation de capital», clame Mohamed Erraoui, DAF de Salafin. Il ajoute d’ailleurs «que la prise de participation en 2010 du RCAR de près de 5% du capital de Salafin représente un gage de confiance pour notre société». Dans ces conditions, le directoire de Salafin compte proposer la distribution d’un dividende unitaire de 34 DH. Un dividende ordinaire de 21 DH et un autre exceptionnel de 13 DH par action. 

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