Les billets de trésorerie des entreprises et les bons des sociétés de financement ont augmenté de 77% et 212%. Les certificats de dépôt des banques, quoiqu’en baisse, continuent de représenter le plus gros du marché. Les titres arrivant à échéance avant fin 2011 et devant être renouvelés totalisent 28 milliards de DH.
Le marché de la dette privée au Maroc poursuit son dynamisme en ce début 2011. Le déficit de liquidité persistant des établissements bancaires, les contraintes de refinancement des sociétés de crédit et les besoins d’investissement importants des grands opérateurs industriels poussent l’ensemble des opérateurs à recourir à ce compartiment où les conditions de financement sont plus favorables par rapport au crédit classique et pour lequel les investisseurs montrent un engouement important. Selon les derniers chiffres publiés par BMCE Capital Markets, le volume global de ce marché a atteint 17 milliards de DH au terme du premier trimestre 2011, soit une hausse de 5% par rapport à la même période en 2010. Cette évolution s’explique par les importantes levées de billets de trésorerie et de bons de sociétés de financement opérées durant le trimestre, qui ont par ailleurs compensé le repli des émissions obligataires et de certificats de dépôt.
En effet, le volume des billets de trésorerie émis jusqu’à fin mars 2011 s’est élevé à 1,5 milliard de DH contre 850 MDH au premier trimestre 2010, soit une hausse de 77%. Les émetteurs récurrents ont été de la partie, notamment Maghreb Steel qui a levé 1,1 milliard de DH et Disway avec deux émissions d’un total de 110 MDH, et deux nouveaux opérateurs ont fait leur entrée sur le marché, à savoir Afriquia Gaz, qui a émis pour 200 MDH de billets de trésorerie, et Maghreb Oxygène, qui a levé 100 MDH. Face à cette demande, l’offre des investisseurs a été soutenue en raison de la rareté de papier privé de court terme. Ce qui a permis aux émetteurs d’emprunter à des conditions intéressantes. Les primes de risque ont varié de 25 points de base (pb) pour la maturité 1 mois à 77 pb pour la maturité 1 an.
Le volume des bons des sociétés de financement (BSF) a également enregistré une progression importante, passant de 1,3 milliard de DH au premier trimestre 2010 à 4 milliards de DH cette année (24% du volume global du marché de la dette privée), soit une hausse de 212%. Malgré le tassement de la croissance des crédits à la consommation, les sociétés de financement se sont montrées plus gourmandes en liquidités qu’auparavant. Eqdom, Sogelease et Maghrebail ont été les plus dynamiques, avec des levées totalisant 1,2 milliard de DH, sur des maturités allant de 2 à 4 ans et des primes de risque variant entre 55 et 68 pb.
Pour sa part, le volume des certificats de dépôt émis par les banques s’est inscrit en baisse de 19%, à 9,7 milliards de DH. Néanmoins, cette catégorie de titres continue de peser sur plus de la moitié du marché des titres de créances négociables. Le retrait enregistré durant ce premier trimestre 2011 est dû à la décélération du rythme de croissance des crédits bancaires, à la présence régulière de Bank Al-Maghrib et du Trésor sur le marché monétaire et à la diminution du déficit du système bancaire par rapport à 2010. Mais il reste que tous les émetteurs habituels de ce compartiment ont procédé à des levées de fonds, principalement Attijariwafa bank et la Société Générale dont les émissions ont totalisé près de 7 milliards de DH. La maturité 52 semaine a été la plus prisée, suivie de la maturité 2 ans. Quant aux primes de risques, elles ont varié entre 24 pb pour le très court terme et 60 pb pour le moyen terme.
Enfin, le compartiment des obligations privées a totalisé un volume d’émissions de 1,7 milliard de DH, hors emprunt par placement privé de Sni qui porte sur 1,2 milliard de DH, soit une baisse de 16% par rapport au premier trimestre 2010. Deux opérations avec appel public à l’épargne ont été effectuées, dont une levée de 1,2 milliard de DH sur 7 ans pour Medi Telecom et une autre de 500 MDH sur 10 ans pour Crédit du Maroc. Les primes de risques ont, elles, varié entre 80 et 140 pb.
Pour les analystes de BMCE Capital Markets, le dynamisme de ce premier trimestre 2011 devrait persister pour le reste de l’année, compte tenu des nombreuses émissions en cours de structuration et des tombées (remboursements) prévues d’ici la fin de l’année et qui s’élèvent à 28 milliards de DH. En effet, ces tombées, qui donneront lieu dans la majorité des cas à des renouvellements, s’élèvent à 2,7 milliards de DH pour les billets de trésorerie, à 19,4 milliards de DH pour les certificats de dépôt, à 1,6 milliard de DH pour les obligations privées et à 4,1 milliards pour les bons des sociétés de financement. Et mis à part ces renouvellements, des émissions de taille sont attendues, notamment de la part de la CGI, Alliances, l’ONCF et Autoroutes du Maroc.
En effet, le volume des billets de trésorerie émis jusqu’à fin mars 2011 s’est élevé à 1,5 milliard de DH contre 850 MDH au premier trimestre 2010, soit une hausse de 77%. Les émetteurs récurrents ont été de la partie, notamment Maghreb Steel qui a levé 1,1 milliard de DH et Disway avec deux émissions d’un total de 110 MDH, et deux nouveaux opérateurs ont fait leur entrée sur le marché, à savoir Afriquia Gaz, qui a émis pour 200 MDH de billets de trésorerie, et Maghreb Oxygène, qui a levé 100 MDH. Face à cette demande, l’offre des investisseurs a été soutenue en raison de la rareté de papier privé de court terme. Ce qui a permis aux émetteurs d’emprunter à des conditions intéressantes. Les primes de risque ont varié de 25 points de base (pb) pour la maturité 1 mois à 77 pb pour la maturité 1 an.
Le volume des bons des sociétés de financement (BSF) a également enregistré une progression importante, passant de 1,3 milliard de DH au premier trimestre 2010 à 4 milliards de DH cette année (24% du volume global du marché de la dette privée), soit une hausse de 212%. Malgré le tassement de la croissance des crédits à la consommation, les sociétés de financement se sont montrées plus gourmandes en liquidités qu’auparavant. Eqdom, Sogelease et Maghrebail ont été les plus dynamiques, avec des levées totalisant 1,2 milliard de DH, sur des maturités allant de 2 à 4 ans et des primes de risque variant entre 55 et 68 pb.
Pour sa part, le volume des certificats de dépôt émis par les banques s’est inscrit en baisse de 19%, à 9,7 milliards de DH. Néanmoins, cette catégorie de titres continue de peser sur plus de la moitié du marché des titres de créances négociables. Le retrait enregistré durant ce premier trimestre 2011 est dû à la décélération du rythme de croissance des crédits bancaires, à la présence régulière de Bank Al-Maghrib et du Trésor sur le marché monétaire et à la diminution du déficit du système bancaire par rapport à 2010. Mais il reste que tous les émetteurs habituels de ce compartiment ont procédé à des levées de fonds, principalement Attijariwafa bank et la Société Générale dont les émissions ont totalisé près de 7 milliards de DH. La maturité 52 semaine a été la plus prisée, suivie de la maturité 2 ans. Quant aux primes de risques, elles ont varié entre 24 pb pour le très court terme et 60 pb pour le moyen terme.
Enfin, le compartiment des obligations privées a totalisé un volume d’émissions de 1,7 milliard de DH, hors emprunt par placement privé de Sni qui porte sur 1,2 milliard de DH, soit une baisse de 16% par rapport au premier trimestre 2010. Deux opérations avec appel public à l’épargne ont été effectuées, dont une levée de 1,2 milliard de DH sur 7 ans pour Medi Telecom et une autre de 500 MDH sur 10 ans pour Crédit du Maroc. Les primes de risques ont, elles, varié entre 80 et 140 pb.
Pour les analystes de BMCE Capital Markets, le dynamisme de ce premier trimestre 2011 devrait persister pour le reste de l’année, compte tenu des nombreuses émissions en cours de structuration et des tombées (remboursements) prévues d’ici la fin de l’année et qui s’élèvent à 28 milliards de DH. En effet, ces tombées, qui donneront lieu dans la majorité des cas à des renouvellements, s’élèvent à 2,7 milliards de DH pour les billets de trésorerie, à 19,4 milliards de DH pour les certificats de dépôt, à 1,6 milliard de DH pour les obligations privées et à 4,1 milliards pour les bons des sociétés de financement. Et mis à part ces renouvellements, des émissions de taille sont attendues, notamment de la part de la CGI, Alliances, l’ONCF et Autoroutes du Maroc.
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